Consulter
le journal
Normal, revendeur de marques à bas prix, part à l’assaut de la France
Jeux vidéo : « La pratique de l’intégration verticale est le nouveau combat de l’antitrust américain »
Quand l’expert se trompe sur la valeur du bijou
« La sécurité énergétique en Allemagne et en Europe centrale et orientale est capitale pour notre avenir économique »
Les images après les coups de feu près d’un centre culturel kurde à Paris
Grève à la SNCF à Noël : « Nous demandons aux grévistes de renoncer à cette grève », réclame le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran
Les images de la tempête glaciale aux Etats-Unis
Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ?
Grève à la SNCF : de l’importance des corps intermédiaires
« Les revendications des Iraniennes appartiennent à l’ennemi idéologique : l’Occident »
Jean-Luc Mélenchon met la Nupes à rude épreuve
« Nous, membres de La France insoumise et de la Nupes, demandons l’exclusion d’Adrien Quatennens »
Hlynur Palmason, réalisateur de « Godland » : « La puissance du cinéma consiste à créer une expérience physique »
« L’Amérique des Sioux », de Pekka Hämäläinen : des Indiens incontournables pendant deux siècles
« Santa & Cie », sur France 2 : Alain Chabat en Père Noël vert, immature et empoté
Les comedy clubs, nouveaux viviers de la vanne
Quand l’expert se trompe sur la valeur du bijou
Chic, des alambics ! Cinq distilleries à visiter
Une expérience immersive au cœur des parfums Chanel
Pourquoi faut-il, plus que jamais, croire au Père Noël ? La psychanalyste Claude Halmos répond
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Philippe Bernard
Editorialiste
La puissance et la richesse de Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft poussent l’Europe et les Etats-Unis à agir. Enfin, souligne Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Article réservé aux abonnés
Chronique. Longtemps, le marché passé par les géants du Web avec le public est resté obscur. Forts de la promesse d’un monde sans frontières, vaste forum où toutes les libertés pourraient s’épanouir et les droits humains prospérer, où le travail serait enrichi par l’automatisation des tâches d’exécution, les promoteurs du numérique nous ont offert un univers fabuleux de messageries instantanées, de réseaux sociaux, de « nuages » aux capacités de stockage illimitées. Nous nous épanchons sur des visiophones planétaires, nous roulons malin grâce aux GPS participatifs, nous retrouvons en deux clics le nom ou l’idée oubliée, et partageons avec le monde entier nos enthousiasmes et nos colères.
Il a fallu du temps, mais le contrat implicite imposé par les Gafam à leurs milliards d’utilisateurs a fini par s’éclaircir : en échange de la fourniture gratuite de services performants et attractifs, Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft se sont arrogé le droit d’épier nos moindres gestes, de mémoriser nos choix, de collecter à grande échelle ces données personnelles pour les revendre ou les utiliser à leur profit.
« Beaucoup de consommateurs croient qu’Internet est gratuit. Nous savons, au regard des profits de Google [27,8 milliards d’euros de bénéfices en 2018], que ce n’est pas le cas », remarque le Texan Ken Paxton, l’un des cinquante procureurs d’Etats américains ; il vient d’ouvrir une enquête visant Google, accusé de monopoliser et de fausser le marché.
Des scandales comme celui de la firme Cambridge Analytica qui a aspiré les données de dizaines de milliers d’utilisateurs de Facebook afin de diffuser des messages ciblés favorables au Brexit et à Donald Trump, ont contribué à dessiller les yeux des consommateurs. Ces révélations de manipulation politique, comme celles dénonçant les dégâts sociétaux liés à l’addiction à l’Internet, ont semblé un temps remettre en cause la prééminence des Gafam et menacer leur popularité planétaire.
Il n’en est rien. Le « tech backlach », ce retour de bâton annoncé aux Etats-unis, ne s’est pas produit, souligne le New York Times. La répugnance que peut nous inspirer le vaste hold-up opéré sur nos vies privées est loin de surpasser notre dépendance à nos smartphones et autres appareils connectés. Le nombre de comptes Facebook augmente de 8 % chaque trimestre et les ventes d’Alexa, l’enceinte connectée d’Amazon, se portent à merveille. Comme face au changement climatique, nous pestons mais ne changeons guère.
Il vous reste 57.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde