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Les marchés redoutent désormais davantage une récession en Europe.
La monnaie unique a fortement chuté ce mardi, perdant 1,7 % dans la journée, plombée par des craintes de récession dans la zone euro. À 17 heures, elle s’échangeait à 1,0241 pour 1 dollar, son plus bas niveau depuis vingt ans, de plus en plus près de la parité avec le billet vert. L’euro a cédé près de 10 % depuis le début de l’année.
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Le dollar profite des perspectives de resserrement monétaire agressif annoncées par la Fed, qui draine les capitaux attirés par de meilleurs rendements outre-Atlantique. Les marchés redoutent désormais davantage une récession en Europe. Les Bourses européennes étaient toutes dans le rouge et Wall Street a également ouvert en forte baisse. Le CAC 40 a accusé une perte de 2,68 %.
« La récession semble inévitable, estime Neil Wilson, analyste pour Markets.com. L’euro est dans une situation désespérée. » « Les craintes croissantes d’une récession font baisser l’euro, tandis que le dollar s’envole », renchérit Fiona Cincotta, analyste de City Index. « Les cambistes font le pari que la banque centrale américaine va continuer à relever ses taux d’intérêt de manière agressive pour maîtriser l’inflation », précise-t-elle.
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La croissance de l’activité économique en zone euro a fortement ralenti en juin dans le secteur privé, au plus bas depuis seize mois, selon l’indice PMI composite de S & P Global. « C’est le signe que les économies commencent à vraiment sentir l’effet de l’inflation élevée », soulignent les analystes de OFX. Cela a fait plonger l’euro plus bas qu’en 2016, quand la crise de la dette européenne puis le vote du Brexit avaient fait craindre l’explosion de l’UE.
En parallèle, la crise de l’énergie fait toujours rage en Europe, pesant aussi sur la monnaie unique. « Les fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité font courir un risque important que l’économie de l’UE entre en récession plus tôt que prévu », alerte Trevor Sikorski, analyste chez Energy Aspects. Dans ce contexte, un rebond de l’euro risque de n’être que de courte durée.
Oskar Lafontaine
le
La différence entre dollar et euros s’explique d’abord par la dépendance de l’Europe aux hydrocarbures importés, hydrocarbures dont les Etats-Unis, premier producteur mondial, se passent largement, au point de pouvoir vendre, en plus de pétrole, du GPL à l’Europe. Seule solution raisonnable, et rapide à mettre en oeuvre, que l’Europe accélère à fond sur les renouvelables et d’abord, sur le solaire photovoltaïque, bien moins cher que le pétrole ou le gaz et où les Etats-Unis ont encore du retard sur l’Europe.
Le pacifique
le
C’est bon pour nos exportations qui utilisent le dollar comme fait Airbus….
l'oeil13
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Ainsi, les valeurs” dollar montent en Bourse comme Totalénergies
Le commissaire européen compte sur la clause de revoyure de 2026 pour ajuster l’extinction du thermique.
Discrètement, le gouvernement a introduit un amendement au projet de loi de finances pour serrer la vis budgétaire aux collectivités locales. Un «passage en force», dénoncent les élus. L’exécutif conteste.
«Le partage du pouvoir limite les pires excès, donc je recommande de voter pour un Congrès républicain», a écrit l’homme d’affaires, sur Twitter.
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L’euro au plus bas depuis vingt ans face au dollar
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