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L’euro reculait fortement face au dollar lundi et d’autres devises européennes étaient également plombées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, tandis que le rouble s’effondrait après les sanctions occidentales du week-end. Vers 17H25 GMT (18H25 à Paris), l’euro cédait 0,52% à 1,1210 dollar pour un euro.
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Au cinquième jour de l’invasion, l’offensive russe se heurte à une vive résistance de l’armée ukrainienne, et des sanctions d’une ampleur inédite ébranlent l’économie russe. «Les réserves de gaz à court terme de l’Union européenne devraient être suffisantes pour couvrir la demande, mais cet été au plus tard, il pourrait y avoir une crise énergétique dans l’UE», prévient Ulrich Leuchtmann, analyste chez Commerzbank. «Combiné avec le fait que la menace nucléaire, dans n’importe quel scénario aussi improbable qu’il soit, viserait l’Europe de l’Ouest, l’euro devrait être en difficulté face au dollar», ajoute-t-il. D’autres devises européennes souffraient lundi face au billet vert: la couronne suédoise cédait 0,78% à 9,4564 couronnes.
En Europe de l’Est, le zloty polonais perdait 1,71% à 4,19 zlotys pour un dollar et le forint hongrois 2,18% à 331,33 forints pour un dollar. Face à l’euro, le forint a même atteint son plus bas historique à 372,61 forints. La devise russe, quant à elle, s’écroulait de 20,87% à 105,84 roubles pour un dollar et de 20,46% face à l’euro à 118,65 roubles pour un euro. Face à ces deux devises, la monnaie russe a touché des plus bas historiques en début de séance, à 117,93 roubles pour un dollar et 132,88 roubles pour un euro. «Les sanctions économiques devraient avoir un effet particulièrement fort sur la Russie et les économies qui y sont associées», résume Lee Hardman, analyste chez MUFG.
La Banque centrale de Russie a tenté d’endiguer la chute de la devise en augmentant drastiquement ses taux directeurs, de 9,5% à 20%. «En temps normal, ce serait un mouvement dramatique sur les taux. Mais la Russie essaye juste de colmater la fuite des capitaux, et ça ne suffit pas à changer la tendance de fond», explique Victoria Scholar, analyste chez Interactive investors. Pour sa part, le bitcoin repartait de plus belle après des pertes au fil du week-end (40.920 dollars, +9,3% par rapport à dimanche et +4,9% par rapport à vendredi).
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«On peut attribuer la hausse du bitcoin aux tourments de l’économie russe», commente Matthew Waller, analyste chez Forex.com, qui note des spéculations sur «l’attrait du bitcoin pour des citoyens russes qui voient dans la cryptomonnaie un actif qui résiste aux sanctions et qui est hautement transportable». L’idée que le bitcoin puisse être utilisé pour contrer des sanctions économiques reste cependant controversée, car des techniques existent pour identifier les transactions sur la blockchain, comme le note le cabinet d’analyse Chainalysis.
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L’euro et d’autres devises d’Europe plombées par l’invasion de l’Ukraine, bond du bitcoin
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