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6000 pièces de l’âge de Bronze et du Moyen Âge ont été retrouvées lors d’un raid mené par la police. Les enquêteurs craignent qu’elles aient été dérobées dans des musées de Crimée.
L’Ukraine a annoncé vendredi 24 juin la saisie de la «plus grande» collection d’antiquités de son histoire, dont les œuvres auraient été volées dans les musées de la péninsule de Crimée, annexée par la Russie, avant de se retrouver entre les mains de collectionneurs privés.
«Plus de 6000 antiquités, dont des épées, des sabres, des casques, des amphores et des pièces de monnaie» ont été retrouvées lors d’un raid mené par la police ukrainienne, a déclaré la procureure générale Iryna Venediktova lors d’une conférence de presse. La valeur de la collection est estimée «à plusieurs millions de dollars», a-t-elle ajouté.
Pour l’occasion, le parquet ukrainien avait invité les journalistes au Musée de l’histoire de l’Ukraine à Kiev pour détailler les détails de l’opération, présentant au passage certains des objets saisis.
Selon Iryna Venediktova, des œuvres appartenant à l’âge de bronze et au Moyen Âge ont été trouvées dans un bureau de la capitale ukrainienne «dans des conditions loin des conditions adéquates pour entreposer de tels objets». La procureure a expliqué qu’un raid avait été mené dans le cadre d’une enquête sur «l’activité illégale» d’un ancien député ukrainien, qui avait été également haut fonctionnaire en Crimée. Selon elle, une partie de la collection a «peut-être été volée» dans des musées de Crimée.
Le ministre de l’Intérieur Denys Monastyrskiï a, lui, déclaré qu’il s’agissait d’une découverte «unique» après «treize perquisitions en cinq jours». «Les objets trouvés dans ces locaux ont été emportés dans deux camions», a-t-il précisé à la presse.
Également présent lors de la conférence de presse, le ministre de la Culture, Oleksandr Tkatchenko, s’est félicité de voir «la plus grande collection illégale de l’histoire de l’Ukraine (…) restituée à l’État». «Pendant la guerre, nous récupérons ce contre quoi (le président russe) Vladimir Poutine se bat: notre identité, notre culture et notre patrimoine culturel», a lancé le ministre.
Iryna Venediktova a par ailleurs indiqué que son bureau enquêtait actuellement sur «le vol par les envahisseurs (russes) d’une collection d’or des Scythes» – un peuple de cavaliers nomades qui se trouvaient notamment en Crimée plusieurs centaines d’années avant Jésus-Christ – exposée dans un musée de Melitopol, une ville du sud de l’Ukraine actuellement occupée par l’armée russe.
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Elle a également accusé les autorités russes de «piller» les musées de Crimée, annexée par Moscou en 2014. «La Russie essaie non seulement de tuer notre État, de tuer notre nation, mais aussi de voler notre Histoire», s’est indignée Iryna Venediktova.
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le
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EugénieEtcheverry
le
Parlons de l’or des Scythes, objets découverts principalement sur le sol de la Crimée.565 objets culturels provenant de 4 musées en Crimée et 1 à Kiev avaient été envoyés à Amsterdam en 2014 pour une exposition intitulée “l’or des Scythes”. Les Pays bas ont refusé de restituer les objets exposés aux musées de Crimée . Le tribunal d’Amsterdam a statué que les objets devaient être restitués à l’Ukraine. Aux yeux du ministère de la culture russe, la décision du Tribunal enfreignait les normes du droit international et les principes des échanges entre musées. Les musées de Crimée se trouvent donc amputés de leur Trésor découvert sur leur terre. Mme Venediktova ne peut pas dire le contraire, les Scythes n’étaient pas originaires de Galice.
José Fonte
le
D’après vladimir Poutine, ces antiquités sont des faux car la Crimée a toujours été russe depuis des temps immémoriaux. Il aurait demandé à ses service d’ensevelir des Matriochkas, des chapkas et autres breloques en ambre un peu partout en Crimée comme preuve irréfutable du glorieux passé russe de la péninsule.
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L’Ukraine saisit des milliers d’antiquités qui proviendraient de pillages de guerre
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