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La Suisse annonce parallèlement qu'elle va reprendre « l'intégralité » des sanctions économiques adoptées par l'Union européenne, dont celles visant le président Poutine.
Des Russes devant un bureau de change à Moscou. La monnaie russe, le rouble, s’est effondrée face au dollar et à l’euro lundi.
Photo : Getty Images / AFP/ALEXANDER NEMENOV
Le Canada, les États-Unis et leurs alliés du G7 mettent en œuvre une sanction d'une sévérité inédite contre la Banque centrale russe, qu'ils entendent réduire à l'impuissance en réponse à l'invasion de l'Ukraine.
Cette décision, en lien avec des sanctions similaires prises par de nombreux alliés des États-Unis, va limiter très fortement la capacité de Moscou à utiliser ses abondantes réserves de devises pour acheter du rouble, dont la valeur face au dollar et à l'euro s'est effondrée lundi matin.
Le département du Trésor américain a annoncé sa décision lundi matin, avant l'ouverture des marchés américains. Ces derniers ont finalement ouvert en forte baisse dans la foulée des développements survenus ces derniers jours.
« Cette décision a pour effet d'immobiliser tous les actifs que la Banque centrale russe détient aux États-Unis, ou qui seraient détenus où que ce soit par des personnes américaines. »
Les opérations de défense de la devise russe ne seront plus possibles et la "forteresse Russie" se retrouve sans défense, a commenté un haut responsable de l'administration Biden lors d'une conférence téléphonique. Il a estimé que ces sanctions coordonnées allaient enclencher un cercle vicieux pour l'économie russe.
L'inflation va très certainement flamber, le pouvoir d'achat va s'effondrer, les investissements vont s'effondrer. […] Notre objectif est d'assurer que l'économie russe reculera tant que le président Poutine décidera d'avancer dans l'invasion de l'Ukraine, a-t-il fait valoir.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a rapidement annoncé que son gouvernement emboîtait le pas, en signalant que l'opération, qui vise à tenir la Russie responsable de son invasion injustifiée de l’Ukraine, se déroule de concert avec nos partenaires du G7.
« Dorénavant, il est interdit à toute institution financière canadienne de transiger avec la Banque centrale russe. Cela l’empêche de déployer les réserves monétaires internationales de la Russie et limite davantage la capacité de Poutine à financer la guerre qu’il a choisie. »
Ottawa et Washington ont également mis en œuvre des sanctions contre le fonds souverain russe, le Russian Direct Investment Fund. Cette institution financière publique, dirigée par un proche du président russe, Kirill Dmitriev, est notamment utilisée par la Russie pour lever des fonds à l'étranger.
Ce fonds et sa direction sont des symboles de la profonde corruption en Russie et de ses trafics d'influence à l'étranger, a estimé le haut responsable de l'administration Biden cité plus haut.
Selon un communiqué du ministère des Finances du Canada, le gouvernement Trudeau impose concrètement un gel des avoirs et une interdiction des transactions à l'ensemble des fonds d'investissement souverains russes.
« Nous prenons une mesure historique en censurant directement la Banque centrale russe. Le Canada appuie fermement la résistance héroïque du peuple ukrainien et continuera de prendre d’autres mesures pour s’assurer que le président Poutine échoue. »
La Suisse va reprendre l'intégralité des sanctions économiques de l'Union européenne, y compris contre le président Vladimir Poutine, et le gel des avoirs, a annoncé lundi le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis.
Il s'agit d'une mesure de grande ampleur par la Suisse, a dit le président lors d'un point de presse, ajoutant que le Conseil fédéral fait ce pas avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque.
Ueli Maurer, le ministre des Finances, a souligné que les avoirs des personnalités qui se trouvent sur la liste noire de l'UE étaient gelés avec effet immédiat.
Pour sa part, la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter, a indiqué que cinq oligarques russes ou ukrainiens très proches de Vladimir Poutine et avec des liens économiques forts avec la Suisse étaient immédiatement interdits d'entrer en Suisse.
Ces personnes visées – dont la Suisse ne veut pas rendre les noms publics – n'ont pas de permis de résidence en Suisse, mais d'importants liens économiques surtout dans la finance et le négoce de matières premières, a-t-elle ajouté.
Les autorités suisses, qui semblaient hésiter à appliquer des sanctions à la hauteur de la transgression que représente l'invasion de l'Ukraine par la Russie, étaient sous forte pression depuis plusieurs jours pour s'aligner sur l'UE et les États-Unis.
La plupart des partis politiques, à l'exception du parti de droite radicale UDC – auquel appartient M. Maurer –, réclamaient un geste plus fort.
Un porte-parole du premier ministre britannique Boris Johnson a indiqué que les sanctions imposées en rétorsion de l'invasion en Ukraine visaient à faire tomber le régime de Poutine.
Interrogé sur ces propos, il a ensuite semblé faire marche arrière : Nous ne cherchons rien en termes de changement de régime. Ce dont il est clairement question ici, c'est de la manière dont nous arrêtons la Russie.
La principauté de Monaco a aussi adopté et mis en œuvre sans délai le gel des avoirs et les sanctions économiques de l'Union européenne contre la Russie, a annoncé lundi le cabinet du prince Albert dans un communiqué.
Le prince condamne fermement cette invasion et soutient les appels en faveur d'un cessez le feu immédiat, précise le communiqué.
Le rouble a battu lundi des records historiques de faiblesse face au dollar et à l'euro, du fait des sanctions imposées en raison de l'invasion russe de l'Ukraine, si bien que la Bourse de Moscou a maintenu ses portes closes.
À la mi-journée, le dollar s'échangeait à 100 roubles, contre 83,5 au dernier taux officiel mercredi. L'euro valait 109,4 roubles, contre 93,5 à la veille de l'invasion russe de l'Ukraine. Un plafond est en outre fixé à intervalle régulier pour arrêter les échanges et ralentir ainsi la chute de la monnaie russe.
Pour défendre l'économie et la monnaie nationale face aux sanctions occidentales, la Banque centrale russe a porté son taux directeur de 9,5 % à 20 % lundi matin.
Face à cette situation, elle a également décidé de ne pas ouvrir la Bourse de Moscou lundi, de peur de voir les titres russes s'effondrer comme c'est le cas ailleurs dans le monde.
« Les mesures de restrictions prises par la Banque centrale, le ministère des Finances et la Bourse réduisent la volatilité. L'incertitude est énorme et la Banque centrale agit avec raison. »
Dans les rues de Moscou et de Saint-Pétersbourg, les Russes étaient inquiets pour leurs économies. S'il n'y a pas eu de ruée vers les banques, de nombreux citoyens sont tout de même allés retirer leurs économies.
Je savais qu'il y aurait de la foule. Je veux retirer du liquide, garder ça à la maison est plus sûr, on ne sait absolument pas ce qui va se passer, a dit Svetlana Paramonova, 58 ans, qui habite à Saint-Pétersbourg.
M. Vedev a confirmé : la configuration du système financier russe va être complètement différente de celle d'avant les sanctions. Que sera-t-elle? Ce sera clair plus tard.
Le gouvernement britannique a décidé d'interdire l'accès aux ports du Royaume-Uni aux navires sous pavillon russe, ainsi que ceux affrétés ou détenus par des Russes, en réaction à l'invasion de l'Ukraine, a annoncé lundi le ministre des Transports.
J'ai écrit à tous les ports britanniques pour leur demander de ne donner accès à aucun navire battant pavillon russe, enregistré, possédé, contrôlé, affrété ou exploité par des Russes, a écrit Grant Shapps sur Twitter, précisant qu'une législation suivrait pour formaliser cette interdiction.
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