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La sévère crise économique subie ces dernières années par les pays périphériques a alimenté le scepticisme des Polonais.
Les textes européens le stipulent, tout pays membre de l’Union européenne doit intégrer à terme la zone euro. La Pologne en a pris l’engagement dans l’enthousiasme de son adhésion en 2004 mais ne cesse depuis de retarder la date d’entrée.
La sévère crise économique subie ces dernières années par les pays périphériques a alimenté le scepticisme. Les Polonais sont d’autant plus réticents que leur économie a bien résisté à la crise, soutenue par son marché intérieur et la dépréciation du zloty, qui a dopé la compétitivité. La nouvelle première ministre, Ewa Kopacz, successeur du charismatique Donald Tusk, devenu président du Conseil européen, se garde bien de fixer une échéance précise, mettant comme préalable un renforcement de la zone monétaire.
Andrzej Raczko, le numéro deux de la banque centrale polonaise, enfonce le clou. «La grande leçon de la crise est que le système européen n’est pas parfait, il faut poursuivre l’agenda de réformes, l’union bancaire et les réformes structurelles.» Pour…
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