Vegas sans la démesure ne serait pas vraiment Vegas. Cette année encore, le Consumer Electronic Show (CES), plus grand salon dédié à la high-tech au monde, qui s’est tenu du 8 au 11 janvier, n’a pas dérogé à la règle. Réunies dans deux hôtels avec machines à sous, en plein cœur du désert du Nevada -le Venetian et le Bellagio-, 4 000 entreprises ont présenté sur 250 000 m2 leurs innovations les plus utiles pour notre quotidien, les plus high-tech ou les plus folles. Voici un aperçu de ce qu’ont pu admirer les quelque 180 000 visiteurs du CES cette année.
La télévision n’a pas dit son dernier pixel. Murs d’images, tunnels de téléviseurs OLED, dalles XXXL, définition 8K, et même… un écran enroulable, présenté par le fabriquant coréen LG. En apparence, il s’agit d’un modèle classique de 65 pouces (165 cm), plutôt imposant mais extrêmement fin. En un clic, l’écran se met en mouvement, sans un bruit, et s’enroule pour disparaître dans son socle, qui fait également office de barre de son de 100 watts.
« Ce tour de force est réalisé grâce à un alignement de petits bandeaux horizontaux, nous confie un représentant de LG, un peu à la manière d’un volet roulant. Sur cette base est apposée une dalle OLED (NDLR : des diodes électroluminescentes organiques) souple. » Le tout repose sur deux bras articulés qui permettent d’enrouler et dérouler l’écran, offrant un spectacle à lui seul.
L’OLED65R9 (son nom de code) est compatible avec les assistants personnels Alexa et Google Assistant. Si la commercialisation est annoncée pour le second semestre 2019, le prix n’est pas encore connu. Il faudra sans doute compter un gros rouleau d’euros !
On trouve vraiment de tout dans les allées du CES. Y compris cette vieille arlésienne qu’est la machine à plier le linge. Sauf que cette fois-ci, la start-up israélienne Foldimate, soutient mordicus que ça fonctionne, démonstration à l’appui sur le stand. La machine ressemble à une grosse photocopieuse qui délivre des tee-shirts, des chemises, des draps ou des pantalons, impeccablement pliés (et légèrement parfumés), au rythme de 25 pièces toutes les 5 minutes. Soit une pièce toutes les 12 secondes.
La commercialisation est prévue courant 2019, d’abord sur le marché américain, au prix d’un petit millier de dollars, avant un lancement éventuel en Asie et en Europe.
Il suffit de regarder les poignets des 180 000 visiteurs qui arpentent les allées du Venetian et du Bellagio pour se rendre compte que les montres connectées ont définitivement conquis le monde de la high-tech. Chacun consulte sa montre pour vérifier son prochain rendez-vous ou répondre à un appel, grâce à la connexion Bluetooth reliée aux écouteurs.
La marque française Withings fait son retour avec de nouveaux modèles permettant d’enregistrer des informations concernant notre santé. Ainsi la Withings Move (69,95 euros) mesure notre activité physique et la qualité de notre sommeil. La ECG (129 euros) est dotée en plus d’un électrocardiogramme. Et la BPM Core permet de prendre sa tension. Rappel : il faut effectuer selon les médecins 12 000 pas par jour pour se maintenir en forme. Après consultation, un journaliste au CES en parcourt en moyenne plus du double !
Et si vos portes s’ouvraient avec la lumière de votre smartphone? C’est l’idée -lumineuse- d’H avr, une start-up française créée à Compiègne (Oise) par Simon Laurent et Alexandre Ballet. « Avec votre téléphone, vous flashez la Brightlock, notre serrure connectée équipée d’un capteur, explique Alexandre Ballet, sur son stand du CES. Un code unique est envoyé au serveur qui déverrouille la porte pour vous. » Terminé les clés que l’on ne retrouve plus au fond de sa poche!
« La Brightlock permet également d’autoriser ou de limiter l’accès à votre domicile pendant un temps donné, précise encore le jeune entrepreneur de 23 ans. Par exemple pour une location ou un hébergement temporaire. » Et en cas de perte du téléphone, il suffit de désactiver la fonction via Internet.
Les assistants connectés ont tenu le haut de l’affiche au CES, sur fond de guerre commerciale que se livrent Google Home, Alexa d’Amazon (déjà intégré dans plus de 100 millions d’objets connectés) et Siri d’Apple. Une multitude d’applications ont été présentées, à l’instar de celle de Google, qui permet de traduire pas moins de 27 langues, dont le français, en temps réel.
Une simple phrase : « OK Google, soit mon interprète pour le français », suffit à déclencher le logiciel. La précision est étonnante, même avec des phrases complexes. L’assistant prononce la phrase traduite, avant de relancer automatiquement le microphone pour permettre à l’interlocuteur de répondre dans sa langue. La réponse est ensuite annoncée et la conversation peut se poursuivre.
Robot et Spiderman à la fois ! Ainsi, Winbot, de l’entreprise chinoise Ecovacs Robotics, n’a pas peur de se mettre à la verticale pour laver vos carreaux. Il contrôle en permanence son adhérence et déclenche une alarme si la pression de l’air dans ses ventouses n’est plus assez forte pour le maintenir sur la vitre. Perfectionniste, il peut, en mode nettoyage intensif, passer plusieurs fois sur les taches les plus tenaces.
Déjà accessible en ligne, son prix démarre autour de 300 euros.
Cette innovation, les conducteurs de deux-roues en rêvaient depuis longtemps. Vous avez peut-être déjà expérimenté l’affichage « tête haute » dans certaines voitures haut de gamme. Des informations comme votre vitesse ou les indications du GPS sont projetées directement sur le pare-brise afin que le conducteur n’ait jamais à quitter la route des yeux. La start-up japonaise Crosshelmet a adapté cette technologie aux casques de moto, à l’instar de ceux portés par les pilotes de chasse.
Le X1 affiche ainsi des images sur un mini-écran situé juste au-dessus du champ de vision. Relié à une caméra grand angle à l’arrière du casque, il permettra de voir tout ce qui se passe derrière, y compris les angles morts. Ainsi que de projeter l’itinéraire, par le biais d’une liaison Bluetooth avec votre smartphone, et d’obtenir un guidage vocal transmis par des haut-parleurs intégrés.
Son prix ? Autour de 1800 euros, pour une commercialisation en Europe en avril 2019.
Après la voiture autonome, qui fait un carton au CES et dont nous vous avons déjà parlé, place au… tracteur autonome. Plus besoin d’un fermier dans la cabine, ce modèle de la mythique marque américaine John Deere peut creuser, semer ou moissonner tout seul grâce à un cerveau électronique, un GPS et une batterie de caméras et de capteurs. Il peut même contrôler en temps réel la qualité de la récolte.
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