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Mayer a sorti Sob Rock le mois dernier. « Je ne suis intéressé que si je peux créer de nouvelles choses. Et ma façon de le faire en ce moment c’est faire ce qui me plaît« , a-t-il précédemment déclaré à Zane Lowe à propos de son nouveau disque. « Celui-ci s’appelle Sob Rock parce que personne n’aurait jamais imaginé que c’était le nom du disque. Et je vais aller plus loin ! La moitié de moi vis ce fantasme 80s tout le temps maintenant, surtout quand la promo se met en place. »
Claire Shaffer

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Rolling Stone a posé quelques questions à Lars Ulrich, batteur et membre-fondateur de Metallica.
D’un point de vue personnel, pouvoir redonner quelque chose à sa famille. D’un point de vue musical, avoir la liberté d’aller dans la direction qu’on veut. Par exemple, on ne part pas en tournée plus de deux semaines d’affilée. On a donné presque 200 concerts par portions de deux semaines pour Death Magnetic [en 2008]. On veut pouvoir voir nos enfants.
Je ne pense pas qu’il y ait du “pire” [rires]. Je pense qu’on devrait arrêter de se plaindre et qu’on devrait être content que quelqu’un en ait quelque chose à foutre.
Des gens qui remettent en cause le statu quo. Dans le désordre: mon père, Steve Jobs, James Hetfield, [le peintre] Mark Rothko. Des gens qui t’encouragent à être altruiste, comme [le PDG de Salesforce] Marc Benioff. Des gens comme Ritchie Blackmore qui sont complètement impulsifs – tu n’as aucune idée de ce qui va sortir de sa bouche ou de sa guitare dans les trois minutes à venir. [Le co-manager de Metallica] Cliff Burnstein m’a toujours appris à penser différemment, en dehors des sentiers battus.
C’est juste le musicien le plus cool que je connaisse. Il a supporté mes conneries pendant trente-cinq ans, donc il doit y avoir une certaine appréciation entre nous. Parfois je pense qu’il est peut-être sous-estimé en regard de l’étendue de son talent.
J’ai appris qu’il n’y avait rien de plus important que la bonne santé de Metallica. Plutôt que de forcer les gens à faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire, il y a toujours une autre possibilité de créer quelque chose de bien.
C’était assez pénible de regarder certains des trucs qui s’y passent. Mais j’étais fier du fait qu’on ait été complètement transparents et qu’on ait laissé les gens entrer dans notre intimité. J’ai la faculté de me protéger des choses qui me font peur ; la seule chose qui m’effraie à mon sujet, c’est ma capacité à ne pas être effrayé. Parfois, je peux être tellement blindé que ça me fait réellement flipper. Suite à mon affaire avec Napster [le procès], j’ai pris pas mal de coups. J’ai juste appris à enfiler ma carapace de tortue et à ne plus me laisser atteindre par tout ça.
Mon grand front? [Rires] Ma femme dit que je suis un mec cozy. Il y a un mot danois, hygge, qui se traduit approximativement par cozy. C’est ce genre de truc très danois, hygge, quand tu invites des gens, que tu allumes des bougies, que tu bois un peu de vin et que tu traînes. L’autre truc, c’est que je pratique une sorte d’autodérision. J’ai aussi un certain refus du statu quo qui me fait toujours pousser un peu le bouchon. L’art de taquiner. C’est quelque chose qu’il faut être Danois pour comprendre.
Les trucs qui ont été incrustés en moi par les expériences de ma vie. Babylon by Bus de Bob Marley sera probablement toujours un disque important dans ma vie. Une partie a été enregistrée au Danemark, au festival de Roskilde, et j’ai commencé à beaucoup l’écouter quand il est sorti, en 1978. Puis il y a Kind of Blue [de Miles Davis]. Quand j’entends Master of Reality [de Black Sabbath], d’une façon quelque peu perverse, ça me rappelle toujours quand j’avais 13 ans et que j’ai fumé du hash noir afghan pour la première fois dans ma chambre avec mes potes.
J’ai découvert le magazine Mad en 1976, quand je voyageais en Amérique avec mon père. Ça m’a fait découvrir beaucoup de pans de la culture amé- ricaine. Ça a toujours été mon truc d’être quelqu’un de l’extérieur, autonome, légèrement cynique à propos de l’opinion majoritaire – Mad m’a apporté ça.
J’ai téléchargé le livre de Springsteen il y a deux semaines. J’avais lu les articles dans Rolling Stone et dans Vanity Fair et je me suis dit que je devais le lire. J’adore la façon dont il écrit ; c’est comme ses textes. C’est incroyablement poétique. J’adore la façon dont il est ouvert au sujet de la dépression et de ses problèmes.
Il y a eu des périodes de ma vie, mais pas récemment, où je claquais beaucoup d’argent en fringues. Je dépensais, disons, 3 000 dollars pour un costume et deux ans plus tard, je regardais dans mon placard, et je faisais : “Merde, il y a ce costume que j’ai acheté. Je ne l’ai même jamais porté. Il y a toujours les putains d’étiquettes.” Heureusement, ça n’arrive plus trop.
“Ralentis. Digère bien tout ce qui se passe. Apprécie ce qui t’arrive au lieu d’être si pressé.” Le contraire de ce que dit Dave Grohl, “ça c’est fait, au suivant.” On a vécu beaucoup d’expériences dans les années 1980 et 1990, que je n’ai jamais complètement assimilées. Avec Metallica, on était en Russie en 1991, en pleine chute de l’Union Soviétique. J’aimerais juste avoir un petit peu plus ouvert les yeux, parce que je n’ai pas vraiment de souvenir de ce qui se passait autour de moi. Je ne le regrette pas, mais aujourd’hui, on s’arrêterait un peu plus longtemps pour assimiler tout ça, genre, “Wow, c’est plutôt dingue.”
Par Kory Grow
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Guitariste et co-fondateur de AC/DC, Malcolm Young est décédé en 2017 à l’âge de 64 ans. Cela faisait trois ans qu’il souffrait de démence, une maladie qui l’avait contraint à quitter le groupe légendaire qu’il avait formé avec son frère Angus Young en 1973.
« C’est avec la plus grande tristesse qu’AC/DC doit annoncer le décès de Malcolm Young, » peut-on lire dans un communiqué du groupe.
« Avec Angus, Malcolm était à l’origine d’AC/DC. Son dévouement était la force motrice du groupe. En tant que guitariste, parolier et visionnaire, c’était un perfectionniste et un homme unique. Il était toujours franc du collier et ne mâchait pas ses mots. Il était fier de ce qu’il entreprenait. Sa loyauté envers ses fans n’avait pas de limite. »
Angus Young ajoute : « En qualité de frère, il m’est difficile d’exprimer l’importance qu’il a eu tout au long de ma vie tant le lien qui nous unissait était si particulier. Il laisse derrière lui un héritage gigantesque. Bon boulot, Malcolm. »
Dans un autre communiqué rédigé par la famille de Malcolm Young, le groupe précise qu’il est décédé paisiblement samedi, entouré des siens.
« Connu pour ses prouesses musicales, Malcolm parolier, guitariste, producteur et visionnaire en a inspiré plus d’un, » peut-on lire plus loin. « Il a très vite su ce qu’il voulait accomplir, et au côté de son frère, il s’est donné corps et âme sur toutes les plus grandes scènes. Il n’en fallait pas moins pour ses fans. »
Guitariste rythmique pour le légendaire groupe de rock, Malcolm Young était le pendant parfait aux gigantesques riffs d’Angus Young. Après avoir fondé AC/DC en 1973, les frères Young seront crédités comme co-auteurs de toutes les chansons enregistrées par le groupe entre la sortie de High Voltage en 1975 et Rock or Bust en 2014. Ce dernier marquant le premier album d’AC/DC sans Malcolm, qui avait annoncé en septembre 2014 qu’il quittait définitivement le groupe pour cause de démence.
« Bien sûr, Malcolm nous manque, » confiait le chanteur Brian Johnson en juillet 2014. « C’est un battant. Il a beau être à l’hôpital, c’est un battant. On croise les doigts pour qu’il s’en sorte… Stevie, le neveu de Malcolm, s’en est extrêmement bien tiré mais une telle pression n’aide pas à enregistrer dans des conditions sereines. Mais je suis sûr que Malcolm soutenait cette initiative. »
Malcolm Young s’est produit avec AC/DC pour la dernière fois en juin 2010 à Bilbao, alors que le groupe finissait de tourner Black Ice.

À l’instar de son aîné George et de son cadet Angus, Malcolm Young a vu le jour à Glasgow peu de temps avant que sa famille émigre à Sydney au début des années 60.
Malcolm et Angus ont eu un premier aperçu de ce que pouvais être la vie de rock star grâce à leur frère, qui s’était fait un nom au sein du groupe Easybeats. Bien que ses aînés aient eu du succès dans le domaine de la musique, son père a malgré tout poussé Malcolm à travailler comme mécanicien dans une fabrique de soutiens-gorges dés l’âge de quinze ans.
« Je ne me suis jamais considéré comme une pop star, » avouait Malcolm à Rolling Stone en 2008. « Ça me vient de mon passage en usine. Ça ne s’oublie pas comme ça. »
En 1973, Malcolm a recruté Angus pour former un nouveau groupe, que les deux frères ont nommé AC/DC d’après un sigle figurant sur la machine à coudre de leur sœur. Après quelques changements de line-up, Bon Scott rejoint le groupe sous l’impulsion de George Young, producteur des premiers albums d’AC/DC.
Tout au long de leur carrière, Malcolm et Angus Young ont été la principale force créatrice derrière AC/DC, composant les riffs qui rendront le groupe mondialement célèbre. On leur doit « Back in Black », « Hells Bells », « Highway to Hell », « Thunderstruck », « For Those About to Rock (We Salute You) », « You Shook Me All Night Long » ainsi que plusieurs douzaines d’autres tubes.
Cependant, le parcours de Malcolm au sein d’AC/DC ne fut pas de tout repos. Alcoolique, il avait déjà quitté AC/DC en 1988 pour suivre une cure de désintoxication. Après quelques mois, il avait rejoint le groupe est n’avait plus consommé d’alcool depuis. « Cela ne m’a pas surpris, » déclarait George Young quant à la sobriété de son frère. « Lorsque Malcolm a une idée en tête, il s’y accroche. »
Le guitariste du E Street Bad, Steven Van Zandt, a déclaré à Rolling Stone que « Malcolm était un guitariste rythmique essentiel à l’un des plus grands groupes de hard rock de la planète. Il est irremplaçable. »
Quant à Slash, il a confié au magazine que « Malcolm Young était l’un des meilleurs guitaristes rythmiques de l’histoire du rock. C’était un excellent parolier et quelqu’un d’une grande éthique. J’ai suivi AC/DC lors de leur tournée ‘Stiff Upper Lip’. J’ai trouvé Malcolm très cool. C’était le genre de gars qui gardait les pieds sur terre. Le monde du rock tout entier a le cœur brisé. »
Eddie Van Halen a quant à lui écrit qu’il s’agissait « d’un jour triste dans l’histoire du rock. Malcolm Young était mon ami, le cœur et l’âme d’AC/DC. J’ai passé parmi les meilleurs moments de ma vie quand j’étais avec lui en tournée en Europe en 1984. Toutes mes condoléances à sa famille, ses collègues et ses amis. »
Dave Mustaine, le chanteur de Megadeth, considérait Malcolm comme l’un des plus grands guitaristes rythmiques de l’histoire. A l’annonce de sa mort, il a tweeté : « Je n’en reviens pas. Je déteste ça. » Ce à quoi Paul Stanley de Kiss a ajouté : « La force motrice d’AC/DC vient de mourir. Une fin tragique pour une icône de l’ombre. Un des grands. RIP. » Pour Tom Morello, Young était « le meilleur guitariste rythmique de l’histoire ».
Entré au Rock and Roll Hall of Fame en 2003, AC/DC a vendu plus de 110 millions d’albums, en faisant est le groupe australien le plus rentable de tous les temps.
Lorsque Rolling Stone avait demandé aux frères Young qui était à la tête d’AC/DC, Malcolm avait répondu : « Nous deux, car nous sommes là depuis le début. »
Traduit et adapté par Jessica Saval

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Huit albums et une coupe de cheveux bien méritée plus tard, Nickelback est de retour et le moins que l’on puisse dire, c’est que le quatuor canadien est en pleine forme ! Une semaine avant le début de leur tournée, ils présentaient aujourd’hui leur second single, « Song on Fire ».
Véritable retour aux fondamentaux façon « How You Remind Me », ce morceau tout aussi classique que séduisant brille surtout par son clip que l’on pourrait sans peine définir comme kitsch. Entre un bœuf au coin du feu à la pseudo acoustique et les errances forestières d’un jeune homme Twilightien tentant de rattraper une jeune femme toute de blanc vêtu, on en viendrait presque à douter que nous sommes en 2017.
Certes, rien n’a vraiment changé, mais en même temps ce n’est pas ce qu’on demande à ces artisans du rock alternatif ! La production est charmante, le rythme entraînant et les paroles sont efficaces, fallait-il s’attendre à autre chose ?
Par Jessica Saval

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J’ai adoré ça. On aime tous être sur les routes. C’est une sorte d’existence bizarre que vous ne changeriez pour rien au monde. Malgré tout, à la fin, vous sentez qu’il est temps que cela s’arrête. Vous voyez ? Vous savez au fond de vous qu’il est temps de faire une pause. A la fin, j’avais l’impression d’avoir enfin mis le doigt sur ce que j’aimais jouer, et ce que j’aimais moins. Donc finir une tournée est un sentiment partagé… Mais il y a du soulagement à la fin. Pas parce que je n’aimais pas ça, mais parce que c’était le bon moment.
Jamais. Je n’ai sorti qu’un album, donc vous sélectionnez vos chansons parmi une douzaine. J’ai atteint un point où je n’étais pas forcément lassé de mes chansons, mais j’ai réalisé que je voulais en enregistrer plus pour pouvoir les accompagner. Mes deux chansons préférées à jouer en live restent « Budapest » et « Blame It On Me » parce que tout le monde chante avec moi. Et c’est ce que j’aime le plus dans le fait d’être en concert. Quand vous sentez une énergie commune à toute la pièce. C’est formidable, j’adore.

Certains groupes savent parfaitement écrire sur leurs villes de naissance, ou le monde qui les entoure de près. Et je trouve ça génial, mais je ne sais vraiment pas faire. Je ne critique pas l’endroit où je vis. Je trouve simplement difficile d’écrire dans un endroit où je me sens trop à l’aise. Donc le fait de m’emmener ailleurs, de voyager dans des endroits différents, me permet d’ouvrir les yeux un peu mieux. Ce sont des petites choses, comme la météo, la nourriture, la monnaie, le décalage horaires… Toutes ces petites choses mises bout à bout rajoutent à la sensation de dépaysement et changent votre façon de penser. Vous devez être plus conscient de ce qui vous entoure. Et cela m’aide à écrire.
Sur cet album, le thème principal était justement cette idée de s’échapper du monde qui vous entoure. Pas nier son existence, mais juste « Ok, tu as le droit de prendre du temps pour toi, loin de tout ça. De prendre ton temps. » Je pense que l’on a le droit de rêvasser, de s’échapper un peu. Mais quand vous grandissez, j’ai l’impression que vous arrêtez de vous autoriser cela. Et parfois, c’est bien d’y revenir.
Quand vous êtes en tournée, vous êtes dans une bulle. Vous restez dans une ville, pour une courte période, et ensuite vous partez. Et vous restez éloigné de ce qu’il se passe dans le monde. Pas délibérément, mais parce que vous n’avez pas trop le choix. Et quand vous arrêtez, vous avez l’impression que tellement de choses se sont passées pendant ce temps. J’avais l’habitude de recevoir les alertes infos sur mon téléphone, mais c’est rapidement devenu oppressant. J’ai donc délibérément écrit des chansons enjouées et joyeuses. D’abord parce que j’adore ça. Ensuite, parce que si j’écrivais des chansons sombres sur des périodes difficiles, où serait l’échappatoire ? Et puis, quand vous êtes en tournée, vous devez chanter tous les soirs. Je ne peux pas penser à quelque chose pire que de chanter tous les jours des morceaux tristes. Je pense que cela me détruirait. En vérité, je crois que j’aime juste les chansons joyeuses !

Quand j’avais quinze ans, j’ai commencé à écrire des chansons parce que c’était drôle. Je pense aujourd’hui que je croyais qu’il existait une sorte de club : « Toi seul peut le faire. » Et j’ai finalement appris que j’en étais capable, moi aussi. Ce fut très libérateur. Je ne suis pas du genre à écrire une chansons par jour. Je n’en ressens pas le besoin. Parfois, je m’assois, je prends ma guitare, le plus souvent je m’affale quelque part dans mon appartement. Et je joue plus ou moins les mêmes accords que ceux que je faisais quand j’avais quinze ans. Je n’y pense pas vraiment. De temps en temps, l’inspiration vient. Et je ne me pose pas de questions, je m’adapte.
Parfois, certaines chansons vous parlent même si elles ne sont pas de vous. Et souvent, quand vous les jouez en live, cela devient frustrant. Parce que vous êtes très conscient que vous n’auriez jamais pu aboutir à une telle conclusion, mais que vous auriez adoré. La semaine dernière, nous avons filmé avec Taratata, et j’ai chanté « Don’t Think Twice, i’s alright » de Bob Dylan.
En fait, oubliez, ce n’est pas un bon exemple, parce que c’est Bob Dylan. Donc évidemment que j’aurais adoré écrire cette chanson ! (Rires)
Non… Je réalise le succès qu’a rencontré mon premier album. Je sais aussi que ce n’est pas normal. Et ce n’est pas parce que vous avez réussi une fois que vous devez vous attendre à la même réception systématiquement. Je ne crois pas d’ailleurs que ce soit très important de rencontrer le succès à chaque fois. La chose la plus important c’est que je sois capable d’aller en tournée et de jouer. C’est capital pour moi.
A un moment donné, en studio, je me suis tournée vers Cam [Blackwood NDLR], le producteur de l’album, et je lui ai dit « Merde, les gens vont entendre cette chanson. » Ce à quoi il m’a répondu « Ouais… Qu’est-ce que tu crois qu’on fait ici ? » (Rires) Pendant cette phase, vous devez faire preuve d’égoïsme, parce que vous allez chanter les morceaux chaque soir. Donc si je n’aime pas ce que je fais, ça ne sert à rien. Je suis donc très excité de voir où tout cela va nous mener. Je n’aurais jamais espéré un tel succès pour le premier album, donc je suis prêt à tout pour celui-ci.
J’en écoute beaucoup. La majorité de ceux que j’apprécient sont un dialogue entre comédiens à propos de leurs performances d’acteur et de l’industrie du cinéma. Je n’étais pas sûr que les chanteurs et les stars de la pop puissent arriver au même degré d’honnêteté. Parce que j’ai l’impression que notre industrie se repose sur des faux-semblants et des non-dits. Je voulais commencer un projet où je pourrais aller parler à des chanteurs, des pop stars, des musiciens, et voir s’ils peuvent être honnêtes. Et je crois qu’ils le sont. Ils aiment particulièrement parler avec quelqu’un qui fait le même métier qu’eux. A chaque fois, nous sommes tous les deux tous seuls dans la pièce. Ça me permet de retomber amoureux de la musique ; à force de faire partie de ce milieu, j’avais fini par m’en lasser. Et on découvre aussi plein de gens très différents. La base est toujours la même : j’écris mes chansons, des personnes les aiment, je les joue sur scène. Mais chaque histoire est un petit peu différente.

Je suis très conscient de la chance que j’ai de faire ce que je fais. Tout simplement parce que j’adore mon métier. Faire quelque chose que vous aimez est génial. Mais c’est important de montrer qu’il y a néanmoins des hauts et des bas. La plupart du temps, tout se passe bien, mais il y a aussi du négatif. Par exemple, quand je pose la question « Que pensez-vous du fait de faire des tournées ? », tous sans hésitation vont me dire qu’ils adorent. Mais ils expliquent que c’est aussi compliqué, parce que vous n’êtes pas là aux mariages, aux enterrements, aux anniversaires, lorsqu’un enfant naît, auprès de votre famille… Mais c’est le prix à payer : vous ratez toutes ces choses de la vie mais vous avez la possibilité de faire l’un des meilleurs métiers du monde. C’est une conversation intéressante à avoir avec les gens !
Question intéressante ! Il y a un album que j’ai beaucoup écouté l’année dernière et que je continue à beaucoup passer. Je ne sais pas si je prononce son nom correctement. Il s’appelle Leif Vollebeck, et vient du Canada. Son album s’appelle Twin Solitude, et il est magnifique. C’est l’un de ces albums qui m’énervent parce que j’aurais telmenet aimé pouvoir sortir quelque chose de ce niveau !
Ensuite, il y a Sigrid. Elle va être invitée sur mon podcast très bientôt, ce que j’attends avec ipatience. Elle a gagné le BBC Sound of 2018. Et il y a quelque chose de très excitant dans ce qu’elle fait.
Et le troisième… Il vient de Londres, il habite à Brixton. Il s’appelle Dan Caplen, et a été ma première partie l’année dernière. Il joue du violoncelle et a écrit pour Macklemore et d’autres. C’est formidable de le voir aussi occupé et entouré.
Propos recueillis, traduits et adaptés par Louise-Camille Bouttier

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Joan Jett débute sa carrière en 1975 avec le groupe « The Runaways », le premier « girls band » punk. Membre fondateur du groupe, elle mène quelques chants, joue principalement de la guitare et écrit de nombreux morceaux pour la bande. En 2010, le cinéma s’intéresse à la l’histoire du groupe. The Runaways raconte leur histoire d’après l’autobiographie de Cherie Currie.
Le film se penche particulièrement sur la relation de la musicienne, interprétée par Kristen Stewart et Cherie Currie, jouée par Dakota Fanning. Le groupe finira par se séparer dans les années 80. Ne trouvant pas de maison de disque, Joan Jett lance avec son manager Kenny Laguna, « Blackheart Record » et enregistre avec son nouveau groupe « Joan Jett and The Blackhearts ». En 1982, le célèbre morceau « I love Rock’n’Roll » sort Numéro Un des charts américains et un peu partout dans le monde.
Après une longue période de repos, Jett revient à la fin des années 80. Touche-à-tout, elle fera ses premiers pas au cinéma dans le film « Light of day » avec Michael J. Fox ainsi que dans la série « Highlander ». Elle produira de nombreux groupes comme les « Circus Lupus » et « Bikini Kill ».
Joan Jett est une artiste engagée. Porte-parole auprès de la PETA (Association de protection des animaux), elle a aussi longtemps milité contre  la guerre en Irak. Celle qui avait dit : « Les filles ont des couilles, elles sont juste un peu plus hautes, c’est tout », a su s’imposer comme l’artiste rock’n’roll dans un milieu qui a l’époque était 100% masculin.



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