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Par Astrid Saint Auguste le 03.10.2016 à 10h01, mis à jour le 03.10.2016 à 10h01 Lecture 4 min.
La Grande Muraille de Chine en aura vu de belles ! Elle aura été attaquée et anéantie par les intempéries, pillée pour ses pierres et flanquée d’infrastructures touristiques inadéquates. Dernier outrage en date : une portion de la muraille — sur les 20 000 kilomètres que l’Unesco lui compte — a été consolidée avec une vilaine chape de ciment. Le travail de restauration a été aussitôt moqué par le public et qualifié de sommaire et grossier. Depuis, un haut fonctionnaire de l'administration du patrimoine culturel a reconnu que les réparations avaient « gravement compromis les caractéristiques historiques vierges et naturelles de la Grande muraille », selon le site du quotidien China Daily. Des projets de conservation sont en cours dans les 15 provinces traversées par le monument. Y aura-t-il d’autres mauvaises surprises ?
La future centrale à charbon de Rampal, le site choisi en lisière de la mangrove des Sundarbans, au Bangladesh, fait couler beaucoup d’encre. Cette forêt tampon protège le pays des cyclones et des aléas du changement climatique. La centrale à charbon, si elle venait à voir le jour, alimenterait en électricité une région économiquement peu développée. L’écosystème étant classé par l’Unesco, celui-ci demande des comptes à l’État. Le quotidien bangladeshi Daily Star ouvre largement ses pages aux débatteurs. Le 17 septembre dernier, lors d’une réunion organisée par le même quotidien, un conseiller économique du gouvernement a suggéré aux détracteurs du projet de présenter sur une base scientifique leurs arguments. Depuis, les tribunes et interviews de scientifiques — botanistes, ingénieurs hydrologues, spécialistes de la conservation — se succèdent dans les pages du Daily Star. Et pour faire feu de tout bois, les critiques fondent également sur les technologies anti-pollution de la future centrale.
C’est la première fois selon l’article du Japan Times que des pièces romaines sont trouvées dans les ruines d’un château japonais sur l’île d’Okinawa. Les pièces dateraient du règne de Constantin 1er. Un balayage au rayon X a permis de reconnaître le profil de l’empereur chrétien du 4e siècle. Les archéologues japonais interrogés par l’AFP sont sceptiques, comment ces pièces occidentales se sont-elles retrouvées dans une place –forte érigée au 12e siècle, à l’extrême sud de l’archipel nippon ? Ces pièces ne sont pas la preuve d’un lien direct entre le Japon et le monde occidental, ni même qu’elles aient servi à des transactions commerciales.
Les incendies de forêts répétés dans l’État indien d’Uttarakand inquiète le ministre de la Santé de celui-ci. Et si parmi les végétaux qui partaient en fumée, disparaissait à tout jamais la plante dont tous les herboristes de médecine traditionnelle indiens ont entendu parler sans jamais la voir ? La mrit sanjivani ou plante qui insuffle la vie joue son rôle dans l’épopée du Ramayana. C’est le dieu singe Hanuman qui est chargé de la retrouver sur les pentes de l’Himalaya. Une quête cryptobotanique racontée par un article du New York Times, qui va tout de même coûter la bagatelle de 3 millions d’euros aux contribuables. Certains pétitionnent déjà…
L’ancien site nucléaire militaire 816 à Chongqing dans la province chinoise du Sichuan est à nouveau ouvert au public depuis cette fin de septembre. La construction de la base souterraine ultrasecrète avait commencé en 1966. Le réacteur de l’usine devait produire du plutonium 239 à usage militaire. Les relations avec le grand-frère soviétique se détérioraient et la maîtrise de la filière nucléaire devenait une garantie de sécurité. L’usine n’a cependant jamais abriter la moindre matière radioactive selon le site du quotidien China Daily. Rouvert partiellement en 2010, le site désaffecté a été réaménagé aujourd’hui en musée du nucléaire et d’histoire. Et cette fois-ci, les touristes étrangers sont les bienvenus. Trois heures de visite dans le dédale des tunnels, rues et salles souterraines habillés de lumière.
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