Comme chaque mardi, voici les films préférés de notre rédaction parmi les sorties de la semaine. Au menu, « Les enfants de la mer », merveille de l’animation japonaise, « Anna », le nouveau film d’action de Luc Besson, ou « Vita & Virginia », consacré à la romancière Virginia Woolf.
Ruka, lycéenne dont le père travaille dans un aquarium, rencontre durant ses vacances deux mystérieux garçons, Umi et Sora, qui semblent avoir un don pour communiquer avec les animaux marins. En les fréquentant assidûment, elle découvre que non seulement ils peuvent nager sous l’eau comme des poissons, mais aussi qu’elle était liée à eux sans le savoir, le monde marin et le cosmos faisant partie d’un grand tout…
Il faut se préparer au grand plongeon avant d’aller voir ce film. Avec son animation sidérante, « Les Enfants de la mer », signé du japonais Ayumu Watanabe, procure au spectateur cette impression rare d’être totalement enveloppé dans un film. Cet univers fantastique permet au réalisateur de tout oser ou presque, surtout sur le plan graphique : les images, essentiellement sous marines, sont d’une beauté époustouflante, sublimées de surcroît par une épatante bande originale : immergez-vous dans ce chef-d’oeuvre!
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 5/5
Jeune top-model russe recrutée par une agence française, Anna travaille en fait pour le KGB, pour lequel elle accomplit des missions à hauts risques. Mais elle ne rêve que de se sortir de cette incessante spirale de violence qui l’accable depuis son enfance…
Luc Besson décide une nouvelle fois de tout miser sur un personnage féminin fort, dans la lignée d’une « Nikita ». Un patronage d’ailleurs un rien encombrant, tant le scénario d’Anna semble être en partie décalqué de celui qui intronisait Anne Parillaud en héroïne de film d’action. Mais outre le fait que, parmi les jeunes générations, rares sont ceux qui ont vu « Nikita », sorti en 1990, Besson met ici en images un scénario en forme de poupées russes, qui multiplie en outre les flash-back relançant l’action.
Sans oublier quelques scènes d’action pas piquées des hannetons et la révélation d’une jeune actrice qui crève l’écran, Sasha Luss… Pourquoi bouder son plaisir ?
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
«Anna», thriller français de Luc Besson, avec Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy… 1 h 59.
Angleterre, 1922. Alors qu’elle est déjà considérée comme une écrivaine avant-gardiste, la bohème Virginia Woolf croise l’aristocrate Vita Sackville-West, romancière elle aussi. Mariée à un diplomate, Vita enchaîne les liaisons, parfois avec des femmes, et jette son dévolu sur Virginia.
Une relation passionnée et parfois toxique va se nouer entre les deux femmes. Celle-ci mènera à l’écriture, par Virginia Woolf, d’« Orlando », biographie imaginaire d’un homme devenant femme, qui marquera un tournant dans la carrière de la romancière…
Malgré une interprétation un peu ampoulée, « Vita et Virginia » raconte avec finesse – et des dialogues très littéraires – une histoire d’amour anticonformiste et complexe. Le film dépeint aussi les rapports contrariés de la fragile Virginia à la sexualité et au bonheur.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
«Vita & Virginia», romance de Chanya Button. Avec Gemma Arterton, Elizabeth Debicki… 1h50.
Des peluches bizarres vivent sereinement à Uglyville, jusqu’au jour où l’une d’elle, Moxy, décide d’entraîner des amis derrière la montagne qui ceinture leur ville. Elles vont y découvrir la ville de Perfection, un univers où poupées et peluches sont dressées à n’avoir aucun défaut.
D’abord rejetés, Moxy et ses camarades vont se battre pour faire valoir la beauté de leurs imperfections… À réserver aux tout-petits, cette gentille fable colorée, sympathique sur le fond mais grevée de chansons et d’une animation pas très inspirées, a le mérite de distiller de jolis messages sur la différence aux plus jeunes spectateurs.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
«Ugly Dolls», film d’animation de Kelly Asbury. 1 h 30. Dès 4 ans.
« Inna de yard », ça veut dire « jardin » en patois jamaïcain. C’est là, à la maison, que quelques vieux briscards du reggae se retrouvent pour revisiter leurs classiques. Ils s’appellent Kiddus I, Cédric Myton ou Judy Mowatt. Tous ont eu leur heure de gloire, parfois internationale. Comme Ken Boothe auteur du mythique « Everything I own » repris par Boy George, avant de sombrer dans des affaires de drogue aux Etats-Unis.
Le film suit les musiciens, de leur enregistrement en Jamaïque jusqu’à un concert triomphal à Paris au Trianon. « Inna de yard » rappelle inévitablement la formidable renaissance du Buena Vista Social Club cubain ou l’incroyable retour en grâce de Sugarman. Malgré quelques jolis moments d’émotion, le documentaire français est avant tout destiné aux fans de reggae.
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5
«Inna de yard», documentaire français de Peter Webber avec Winston McAnuff, Ken Boothe, Cédric Myton.
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