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Source : JT 13h Semaine
C'est à la fois la preuve et la conséquence d'une reprise épidémique bien réelle dans l'Hexagone. Le nombre de tests de dépistage du Covid-19 est reparti à la hausse entre le 7 et le 13 mars pour la première fois depuis mi-janvier, avec plus de 2,5 millions de tests effectués, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé. Si cela n'a rien de comparable avec les 12 millions de tests réalisés dans la foulée de la rentrée scolaire des vacances de Noël, c'est toutefois 8% de plus que la semaine précédente, note la Direction des statistiques (Drees) dans un communiqué.
Ce rebond observé a concerné toutes les classes d'âge, mais il a été "notamment porté par les plus jeunes" la semaine dernière, à commencer par les enfants et adolescents de moins de 16 ans (+21%). 
De fait, alors que la reprise épidémique s'observe aussi à l'école, les enfants de moins de douze ans sont invités à réaliser un test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique ou autotest) deux jours après que les parents ont été prévenus par l’Assurance Maladie ou par la personne positive, peut-on lire sur Ameli.fr. Pour rappel, dans le cas d’un autotest positif, il convient de faire confirmer le résultat immédiatement par un test RT-PCR, sans remettre l'enfant à l’école dans l’attente du résultat. Dans le cas d’un test antigénique positif, il convient de faire confirmer le résultat par un test RT-PCR dans les 24 h et d'isoler l'enfant immédiatement. Enfin, dans le cas d'un test RT-PCR positif, il convient d'isoler l'enfant immédiatement. Ces mêmes consignes s'appliquent aux adultes ayant été en contact avec une personne malade du Covid.
Mais la réalisation d'un test reste avant tout et surtout recommandée en cas de symptômes, et ce "immédiatement", indique l’Assurance-maladie. Enfin, alors que le pass sanitaire reste en vigueur dans les établissements de santé et les maisons de retraite, les personnes non vaccinées doivent continuer à se faire tester pour accéder à ces lieux.
Pour rappel, plusieurs études, dont une japonaise publiée le 5 janvier dernier, se sont penchées sur la charge virale et la durée de contagiosité des personnes infectées par le variant Omicron. Verdict : le délai idéal pour se faire tester serait compris "entre cinq et neuf jours après le dernier contact à risque", rapportait L’Express mi-janvier. En d'autres termes, si l'on est contaminé mais détecté par le prélèvement, il est possible que le test réalisé à J + 2 soit intervenu trop tôt. C’est surtout vrai s’il s’agit d’un test antigénique et a fortiori d’un autotest, beaucoup moins sensibles que les tests PCR. 
Quid de son "cousin" le sous-variant, BA.2, désormais majoritaire en France et encore plus contagieux ? "Nous n’avons pas connaissance d’une diminution de détection du variant Omicron BA.2, qui est totalement dominant actuellement, par les tests antigéniques", a rassuré auprès de Sud-Ouest Marie-Édith Lafon, cheffe de service du laboratoire de virologie et biologiste au CHU de Bordeaux, soulignant qu'"aucune étude à ce jour, signalant une baisse d’efficacité n’est accessible." Et de poursuivre : "Ce variant est parfaitement détecté par PCR et les pharmacies détectent davantage de positifs ces jours-ci, ce qui va plutôt à l’encontre de l’idée d’une perte de sensibilité complète des tests." 
Toujours auprès du quotidien, Pierre Bèguerie, président du conseil central de l’Ordre des pharmaciens en officine, abonde : "Désormais, on ne fait plus de criblage des tests, mais lorsque la personne se révèle positive, le second trait rose apparaît d’emblée, alors que pour Delta et le premier sous-variant d’Omicron, il fallait attendre quelques minutes. Cette rapidité plaide plutôt en faveur d’une hypersensibilité. Dès qu’il y a une protéine virale, le test répond."
Pour les personnes dont le schéma vaccinal n'est pas complet, les tests restent payants, malgré la levée de l'essentiel des restrictions dont le pass vaccinal le 14 mars. Seuls peuvent se faire tester gratuitement "les mineurs, disposant d’une contre-indication à la vaccination, identifiés dans le cadre du contact-tracing fait par l’Assurance maladie ou TousAntiCovid, présentant une prescription médicale ou ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois", a eu l'occasion de préciser la direction générale de la santé (DGS) à RTL.
Pour un test antigénique, les personnes au schéma vaccinal non complet doivent payer la somme de vingt euros tandis que le prix des tests PCR "de confort" sans ordonnance ou autre indication est fixé à 44 euros. Concernant les autotests, les prix varient de 3,35 euros pour un adulte et 4,10 euros pour un autotest destiné aux enfants. 
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