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Pendant dix ans, le lieu parisien a exposé de grands noms. Pas assez rentables, les cartes blanches s’arrêtent. Mais le modèle pour l’avenir reste à inventer.
Il n’est jamais facile pour une institution patrimoniale d’exister sur le créneau très pointu et exigeant de l’art contemporain. Après dix ans de programmation de grands noms, dont le photographe David LaChapelle, les artistes Maurizio Cattelan ou Grayson Perry, la Monnaie de Paris l’a appris à ses dépens. Constatant une «fréquentation de ses expositions parfois en deçà de ses espérances», elle a décidé de siffler la fin de la partie.
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Une fois les œuvres de Kiki Smith retirées des grands salons, le 9 février 2020, la Monnaie ne proposera plus de carte blanche à un grand artiste contemporain. Et se recentrera sur son musée et des événements culturels. Conséquence logique, Camille Morineau, directrice de la programmation de l’art contemporain et du musée, a quitté la maison il y a deux semaines. Elle avait pourtant prévu une rétrospective consacrée à Jean Tinguely, qui a été annulée. «Je pars sans animosité mais avec regrets», indique-t-elle.
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