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La compagnie pétrolière française a cédé à une société russe sa participation dans le gisement, une annonce qui acte son repli de la Russie annoncé en avril. TotalEnergies ne s’est pour autant pas totalement retiré du pays depuis la guerre en Ukraine.
Le géant énergétique TotalEnergies a annoncé ce mercredi 6 juillet avoir cédé sa participation de 20 % dans le gisement de Khariaga, dans l’Arctique russe, à la société russe Zaroubejneft, qui avait déjà hérité du rôle d’opérateur du site depuis 2016.
« En ligne avec nos principes d’actions énoncés le 22 mars dernier concernant notre désengagement du pétrole russe (…), TotalEnergies a convenu du transfert à Zaroubejneft des 20 % d’intérêts résiduels que la Compagnie détenait », a indiqué le groupe français dans un communiqué, précisant que « cette transaction est soumise à l’accord des autorités russes ». Aucun montant n’a été dévoilé pour cette opération.
Le groupe français se désengage ainsi complètement de ce projet, qui a produit « plus de 20 millions de tonnes » de pétrole depuis son démarrage en 1999 et qui « a généré plus de 4 milliards de dollars de recettes pour la Russie », selon le site internet de Zaroubejneft.
En 2016, TotalEnergies avait déjà cédé une partie de sa participation dans le gisement de Khariaga à Zaroubejneft, de 40 % à 20 %.
Fin avril, sur fond de conflit entre l’Ukraine et la Russie, le géant français de l’énergie avait annoncé un « début de repli » de la Russie et déprécié 4,1 milliards d’actifs concernant notamment le projet gazier Arctic LNG 2 après avoir cessé d’apporter des fonds au projet.
TotalEnergies avait déjà pris quelques distances avec la Russie, pays stratégique pour lui, en annonçant en mars renoncer à tout achat de pétrole, gazole et produits pétroliers russes au plus tard à la fin de l’année. Il avait aussi annoncé qu’il n’apporterait plus de capital à de nouveaux projets là-bas.
Il ne s’est pour autant pas retiré de ce pays dans lequel il est implanté depuis le début des années 1990, et où il produit 16,6 % de ses hydrocarbures, et même 30 % pour le gaz seul, s’attirant les critiques des partisans d’un retrait total de Russie après l’invasion des forces de Moscou en Ukraine.
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Tout le monde a intérêt à ce que ce conflit s'arrête vite, y compris l'Ukraine (je parle des gens, puisqu'ils envisagent d e mobiliser tout le monde, sans munitions ni formation…), et même les USA, qui y ont gagné gros (Otan, avions vendus, fermeture Nord Stream2, gaz de schiste, économies concurrentes en déclin) mais ont sous-estimé l'impact de la crise sur leur propre économie, particulièrement si le projet de diminuer l'usage du dollar comme monnaie d'échange aboutit et s'élargit.

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