Plusieurs centaines de manifestants réunies à Toulouse.
Hier, plusieurs centaines de manifestants s’étaient donné rendez-vous en centre-ville de Toulouse. Flambeau en main, les syndicats ont descendu les grands boulevards et illuminé la ville rose.
L’imposante horloge de la gare Matabiau s’apprête à annoncer 18 heures. « Il est beau, il est chaud, 2 euros le flambeau », hurle, porte-voix en main, un homme aux cheveux grisonnants, le gilet CGT sur les épaules. 
Même si, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, les débats sur la réforme des retraites ont débuté mardi matin, les manifestants ne se laissent pas démonter.
Plusieurs centaines d’entre eux sont réunies sur le parvis tout neuf de la gare. Des voyageurs peinent à se frayer un chemin.
Dans l’attroupement général, Diami se dépêche d’enfiler sa blouse blanche. « J’ai des enfants, ils ont 19 et 20 ans, je pense à eux, c’est pour ça que je suis là », lance l’aide-soignante en passant sa manche. Diami court acheter son flambeau. « Les deux euros vont tout droit dans la caisse de grève », précise la vendeuse nomade, le sac à dos rempli de tiges inflammables.

« Rester mobilisé », tel est le mot d’ordre des manifestants rencontrés. Comme pour prouver au gouvernement que la bataille est loin d’être aboutie. 
« Cette retraite aux flambeaux est symbolique, c’est un jeu de mots certes, mais c’est beaucoup moins visible qu’une manif », analyse Raphaël. Le manifestant se veut, tout de même, optimiste. « Même si le gouvernement est sourd, c’est important pour nous d’être là. Il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette réforme, je n’aimerais pas être député et voter ces zones d’ombre. »
Le cortège démarre, les manifestants qui avaient investi les bancs du parvis se lèvent, et tous prennent la route. Ils descendent le boulevard Pierre Semard. Les plus impatients attisent déjà leur flambeau. Comme par contagion, le feu se transmet.
Claire a 72 ans. C’est il y a trois ans que cette ancienne cadre a pris sa retraite. Après un an de manifestations intenses et régulières, rien ne semble avoir appauvri sa colère. 
« Ce projet est défavorable à tous. Mais, il l’est encore plus aux femmes ». La manifestante s’explique. « J’ai dû prendre ma retraite à 68 ans parce que j’ai arrêté de travailler plusieurs années pour élever mes enfants. En fin de carrière, c’est épuisant, on ne supporte plus l’agressivité du monde professionnel. » Claire en est persuadée, « le gouvernement dit vouloir réduire les inégalités entre les hommes et les femmes mais il ne fait que creuser le fossé davantage ».
Tous évoquent déjà la manifestation intersyndicale de jeudi. Les syndicats ne semble vouloir concéder aucune trêve au gouvernement. 
Veridik : nous c’est l’info!
Selon Libération, Noémie Montagne, l’ex-compagne de Dieudonné a déposé plainte contre lui le 25 octobre. Elle s’épanche dans les colonnes…
Le Journal « Le Monde » affirme s’être « procuré un journal rédigé par l’ex-ministre de la Santé », qui…
Pour ce protagoniste de l’affaire du chantage intime, la séance en distanciel a été une bonne nouvelle. L’ancien adjoint aux…
En 2020, le Dr Nathan Peiffer-Smadja et le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) avaient porté plainte contre le…
ton imageton imageton image
Auteur de deux années (2020 et 2021) de haute volée sur la scène musicale, le rappeur Damso a démarré le…
DJ Izo était un activiste de la première heure du mouvement hip-hop à Lyon. Il nous a quittés le 2…
Après une semaine dernière plutôt tranquille du côté des sorties salles, le mois de novembre s’annonce être un raz-de-marée de…
Dans un article publié le 6 novembre, intitulé « Comment la France s’est retrouvée piégée dans une spirale de Chaos et…
___________
___________
___________

ton imageton imageton image
Copyright © 2022 Veridik
Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

source

Catégorisé: