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PARIS: L’activité touristique s’est nettement améliorée pendant l’été à Paris et sa région, se rapprochant des performances de l’avant-pandémie, mais sur le premier semestre les recettes et la fréquentation restent inférieures à 2019, selon des estimations présentées mercredi.
De janvier à juin, le tourisme a généré des recettes de 7 milliards d’euros, en recul de 30% comparé au premier semestre 2019, selon les chiffres publiés par le comité régional du tourisme (CRT) Paris Ile-de-France.
Ainsi sur les six premiers mois de l’année 2022 la fréquentation touristique est encore en net repli par rapport à l’avant-Covid-19: 18,2 millions de touristes se sont rendus à Paris et en Ile-de-France soit 23% de moins qu’au premier semestre 2019.
Parmi ces derniers, le nombre de touristes internationaux a reculé de 42% à 7,4 millions, du fait de la reprise très progressive du trafic aérien et des allègements de restrictions sanitaires. La baisse est un peu moindre pour les touristes français (-22%) qui ont été 10,8 millions de touristes à visiter la capitale et sa région.
Cela représente toutefois un net progrès comparé à 2021, avec 6,5 millions de touristes français supplémentaires et 6 millions de touristes internationaux en plus sur les six premiers mois de l’année, selon le CRT.
L’été (juin à août) a été bien plus favorable. Quelque 12,6 millions de touristes ont visité la capitale et sa région, soit 6% de moins qu’à l’été 2019.
Parmi les étrangers, certains sont même venus plus nombreux qu’à l’été 2019, en particulier les Italiens (+33%), les Espagnols (+8%) et les Allemands (+1%) en juin-juillet selon les calculs de l’organisme, réalisés à partir des arrivées hôtelières.
En revanche, au premier semestre, les arrivées hôtelières de touristes américains, première clientèle internationale de la région, sont en repli de 24% à 949.000 comparé à 2019, suivies par celles des Britanniques, encore en recul de 19% à 737.000.
Viennent ensuite les touristes venus d’Allemagne (-10% à 560.000), d’Espagne (-13% à 468.000), de Belgique (-3% à 440.000) proches du niveau d’avant-pandémie, comme les Italiens ou les Suisses (respectivement -5% à 403.000 et -1% à 225.000).
Le nombre de touristes originaires des Pays-Bas a lui fait un bond de 32% à 406.000, tandis que ceux venant du Brésil progressaient de 5% à 111.000.
Interrogés sur le mois de septembre, 69% des professionnels ont jugé l’état de leurs réservations “moyen”, alors qu’en août 2019, ils étaient un peu plus nombreux (71%) à le qualifier de “bon”, semblant se montrer circonspects quant à leur activité des prochaines semaines.
https://arab.news/chka8
STOCKHOLM: Le géant suédois de l’habillement H&M a enregistré jeudi une chute de 89% de son bénéfice net au troisième trimestre, plombé par une provision liée à son désengagement progressif de Russie après l’invasion de l’Ukraine.
Le numéro 2 mondial du secteur a également annoncé un nouveau plan visant à des économies annuelles de 2 milliards de couronnes, dont les effets doivent être visibles à partir du deuxième semestre 2023.
Pour son troisième trimestre décalé (juin-août), le bénéfice net de H&M a été divisé par neuf à 531 millions de couronnes (environ 49 millions d’euros) au troisième trimestre, nettement sous les attentes des analystes sondés par Bloomberg et Factset.
“Le troisième trimestre a largement été affecté par notre décision de mettre en pause nos activités en Russie puis de nous y désengager”, a commenté la PDG Helena Helmersson dans le rapport financier du groupe.
“Cela a eu un effet significatif sur nos ventes et notre rentabilité, ce qui explique la moitié de la baisse des bénéfices”, a-t-elle ajouté.
Le chiffre d’affaires d’H&M a lui atteint 57,5 milliards de couronnes soit une hausse de 3%, correspondant aux attentes des analystes, selon Factset.
Vers 11H00 (09H00 GMT), l’action d’H&M perdait près de 3% à la bourse de Stockholm, à environ 103 couronnes.
Le géant suédois n’a pas détaillé les mesures de son plan d’économies qui inclura des “réductions de coût et des améliorations de l’efficacité”.
Après avoir mis à l’arrêt l’ensemble de ses ventes en Russie en mars après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, le groupe avait annoncé en juillet se désengager de Russie, pour un coût de 2,1 milliards de couronnes.
Le montant s’est avéré plus élevé que prévu à cause de la baisse de la valeur de la couronne suédoise sur le marché des changes, explique le groupe.
Sixième plus gros marché du groupe à la fin 2021, la Russie représentait plus de 2 milliards de couronnes de chiffre d’affaires au quatrième trimestre dernier.
A ce jour, le groupe compte “un peu plus de 30” magasins définitivement fermés sur les 172 enseignes de H&M en Russie.
H&M va également fermer ses trois magasins au Bélarus.
Le groupe comptait un total de 4.664 enseignes dans le monde à la fin du mois d’août.
Cette année, H&M prévoit désormais 165 fermetures nettes hors Russie, Bélarus et Ukraine, contre 178 jusqu’ici.
Le groupe va ouvrir 89 nouveaux magasins, essentiellement dans les marchés en croissance, et en fermer environ 254, précise-t-il.
https://arab.news/8kkwc
RIYAD: Ce jeudi, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a dévoilé la stratégie du Savvy Games Group, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).
«Savvy Games Group s’inscrit dans le cadre de notre ambitieuse stratégie qui vise à faire de l’Arabie saoudite le centre mondial par excellence du secteur des jeux et de l’e-sport d’ici à 2030», a déclaré le prince héritier.
«Nous utilisons le potentiel encore inexploité du secteur des jeux et de l’e-sport afin de diversifier notre économie, de stimuler l’innovation dans le secteur et de développer davantage les offres de divertissement et de compétitions d’e-sport dans l’ensemble du Royaume», a-t-il ajouté.
À suivre…
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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PARIS : Renault a indiqué jeudi qu’il présenterait le 8 novembre une “mise à jour” sur sa stratégie, qui prévoit une scission de ses activités thermiques et électriques.
Au cours d’un “Capital Market Day” à Paris, à savoir une journée dédiée aux investisseurs, son directeur général Luca de Meo et son directeur financier Thierry Piéton présenteront “une mise à jour de la stratégie du groupe et des objectifs financiers moyen-terme du plan Renaulution”, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le constructeur a enregistré un bon premier semestre, poussé par Dacia et avec des prix en hausse, en pleine pénurie de puces électroniques.
Mais sa santé financière reste fragile: ses comptes ont été plombés par son retrait de Russie et il doit, comme tous les constructeurs, financer une coûteuse transition vers l’électrique.
Le groupe automobile chinois Geely et le géant pétrolier saoudien Aramco sont sur les rangs pour entrer au capital d’une société, baptisée “Horse”, qui inclura les activités de moteurs thermiques et hybrides (essence-électricité) de Renault, selon des informations de presse.
Le groupe français resterait actionnaire “de référence”, mais minoritaire de son activité historique.
Il contrôlerait en revanche l’entité, dénommée “Ampère”, chapeautant la production de véhicules à propulsion électrique, promise à un fort développement en Europe, les 27 Etats membres de l’UE ayant approuvé fin juin l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique en 2035 au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.
Après plusieurs vagues de suppressions de postes, cette séparation des activités inquiète les organisations syndicales. La CGT s’est notamment opposée début septembre au “démantèlement de l’entreprise”, demandant que Renault reste “une entreprise cohérente qui détient l’ensemble des métiers d’un constructeur automobile”.
D’autres constructeurs comme Ford ont entrepris de telles manœuvres stratégiques, alors que la transition vers l’électrique nécessite de très importants investissements et que la valorisation des groupes automobiles traditionnels fait pâle figure face à celle de nouveaux entrants spécialisés dans les automobiles zéro émission, comme l’américain Tesla.