En mars 2021, le besoin en liquidité des banques s’est atténué à 61,2 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire contre 63,3 milliards en février 2021, reflétant en particulier le reflux de la monnaie fiduciaire.
Dans ce contexte, les injections de liquidité de la Banque ont porté sur un montant total de 72,2 milliards, incluant 27,4 milliards à travers les avances à 7 jours, 15,7 milliards sous forme d’opérations de pension livrée, 27,9 milliards en tant que prêts garantis et 1,2 milliards de dirhams au titre des opérations de swap de change.
Dans ces conditions, le taux interbancaire s’est établi à 1,50% en moyenne, en ligne avec le taux directeur. Sur les autres marchés, les taux des bons du Trésor se sont orientés à la baisse en février aussi bien sur le compartiment primaire que secondaire.
Pour les taux de rémunération des dépôts à terme, ils ont marqué une baisse de 13 points de base à 2,35% pour ceux à 6 mois et une hausse de 12 points à 2,82% pour ceux à un an.
En ce qui concerne les taux débiteurs, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques relatifs au quatrième trimestre 2020 indiquent une légère hausse trimestrielle de 8 points de base du taux moyen global à 4,42% et ce après une baisse de 21 points au trimestre précédent.
Par secteur institutionnel, les taux assortissant les prêts aux entreprises ont augmenté de 12 points, traduisant des accroissements de 17 points pour les prêts aux grandes entreprises et de 3 points pour les crédits aux TPME.
A l’inverse, les taux appliqués aux particuliers ont accusé un repli de 17 points, recouvrant une diminution des taux appliqués aux comptes débiteurs et aux crédits à la consommation ainsi qu’une stabilité de ceux des prêts à l’habitat.
Concernant la masse monétaire, l’agrégat M3 s’est accru de 9,3% en février après 9,4% un mois auparavant.
Par composante, cette quasi-stabilité du rythme de progression recouvre un ralentissement du rythme de progression des titres des OPCVM monétaires de 25,6% à 23,1% et une atténuation de la baisse des dépôts en devises de 3,3% à 0,7%.
Concernant la circulation fiduciaire et les dépôts à vue auprès des banques, ils ont augmenté de 19% et de 11,2% respectivement, des taux quasi-similaires à ceux enregistrés en janvier.
Pour ce qui est des dépôts à terme, ils ont baissé de 6,5% après un repli de 7,1%, avec en particulier une atténuation du recul de ceux des entreprises privées de 14,8% après 16,4%.
Par source de création monétaire, la croissance du crédit bancaire s’est stabilisée à 4% en février, avec un ralentissement de 4,8% à 4,3% de l’accroissement du crédit destiné au secteur non financier et une hausse de 1,5% de celui des prêts au secteur financier après une diminution de 1,3%.
Par secteur institutionnel, la croissance du crédit aux entreprises non financières privées est revenue de 7,5% à 6,5%, traduisant principalement la décélération des rythmes de progression des facilités de trésorerie de 17% à 15,6% et des crédits destinés à la promotion immobilière de 2,2% à 0,4%, tandis que les prêts à l’équipement ont marqué une nouvelle baisse de 3,5%.
Pour ce qui est des concours aux entreprises publiques, ils ont enregistré un repli de 7,4% après celui de 5,9% en janvier avec des accentuations des reculs aussi bien des crédits à l’équipement, de 8,5% à 9,9%, que de ceux de trésorerie, de 16,6% à 20,2%.
Pour ce qui est du crédit aux ménages, sa progression est passée de 3,2% à 3,6%, recouvrant une atténuation de la diminution des crédits immobiliers aux promoteurs de 17% à 15,1%, une stabilité du taux de progression des prêts à l’habitat à 3,5% et une nouvelle baisse de 3,7% des crédits à la consommation après celle de 3,6% enregistrée un mois auparavant.
Quant aux créances en souffrance, elles ont connu une hausse de 14%, et leur ratio au crédit bancaire s’est situé à 8,8% contre 8,7% un mois auparavant.
Ces créances ont augmenté de 10,2% pour les entreprises non financières privées et 19,8% pour les ménages, avec des ratios qui se sont stabilisés respectivement à 11,6% et à 10,1%.
Concernant les autres sources de création monétaire, les avoirs officiels de réserve ont augmenté de 24,5% en février après 25,1% un mois auparavant.
Ainsi, leur encours s’est situé à 308,5 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 7 mois et 5 jours d’importations de biens et services.
S’agissant des créances nettes sur l’administration centrale, elles ont progressé de 11,4% après 11,8% en janvier, traduisant des ralentissements de 16,3% à 14,6% du rythme de progression des bons du Trésor détenus par les banques et de 61,3% à 37,8% de celui des OPCVM monétaires.
En revanche, les engagements des institutions de dépôts, ont augmenté 18,3% contre 19,2% un mois auparavant.
Pour ce qui est des agrégats de placements liquides, ils se sont accrus de 9,7% au lieu de 6,4%, traduisant des accélérations de 9,8% à 14,2% de la progression des titres des OPCVM obligataires, de 4,1% à 4,7% de celle des bons du Trésor intégrés dans cet agrégat et de 0,4% à 16,9% de celle des titres des OPCVM actions et diversifiés.










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