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Selon des médias, l’explosion d’une bombe a aussi été entendue devant le palais de Dolmabahçe, où sont notamment situés les bureaux du Premier ministre.
Temps de lecture : 3 min
Des coups de feu et l’explosion d’une bombe ont été entendus mercredi à Istanbul devant le palais ottoman de Dolmabahçe, où siègent les bureaux du Premier ministre, ont annoncé des médias locaux. Selon les premières informations, ces attaques n’ont fait ni mort ni blessé. La police a interpellé les deux assaillants, ont précisé les chaînes de télévision. D’après la chaîne d’information NTV, le trafic était interrompu sur les avenues principales qui entourent le palais, se trouvant non loin de la tour de Galata, sur la rive européenne de la mégalopole stambouliote.
 

Media report sound of gunfire at Dolmabahce #Istanbul where PM’s office is located

 
 
Cette nouvelle attaque survient plus d’une semaine après une série d’attentats qui ont ciblé Istanbul et des villes du sud-est du pays, tuant six membres des forces de sécurité turque. À Istanbul, l’attaque contre le consulat américain avait été revendiquée par un groupe d’extrême gauche (DHKP-C, Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple), tandis que celle ayant visé un poste de police à Sultanbeyli (rive asiatique d’Istanbul) était l’œuvre de rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les tensions entre les rebelles kurdes et Ankara sont à leur comble dans le sud-est du pays depuis l’offensive militaire turque lancée le 24 juillet, et rejaillissent dans le reste du pays. À la suite de l’attentat suicide de Suruç (sud), qui a causé la mort de 33 jeunes proches de la cause kurde et qui a été attribué à l’organisation État islamique (EI), la Turquie a lancé une « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts, ciblant à la fois les djihadistes de l’EI et les rebelles du PKK.
Aux problèmes sécuritaires s’ajoutent des incertitudes politiques dans le pays. “Nous avançons rapidement vers des élections”, a déclaré à la mi-journée le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’une rencontre dans son palais avec des élus locaux. L’homme fort de la Turquie a affirmé que le pays serait inévitablement appelé à consulter “la volonté du peuple” pour sortir de l’impasse politique.
Selon certains analystes, le chef de l’État veut un nouveau scrutin dans l’espoir que l’AKP (parti islamo-conservateur au pouvoir) emporte la majorité, et puisse former seul un gouvernement. Le parti islamo-conservateur de la justice et du développement (AKP), qui régnait depuis 2002 sans partage, a essuyé un sérieux revers lors des législatives de juin, l’obligeant à négocier avec les autres forces politiques pour former un gouvernement de coalition. En vain. Les sociaux-démocrates (CHP, deuxième force au Parlement) et le parti nationaliste (MHP, troisième force) ont décliné l’offre.
Le président, qui a été Premier ministre de 2003 à 2014, avant de devenir l’an dernier le premier président élu au suffrage universel direct, ne cache pas son ambition : réformer la Constitution pour étendre les pouvoirs dévolus au chef de l’État. Recep Tayyip Erdogan a récemment provoqué l’ire de ses opposants en suggérant que le système présidentiel était “de facto” en place. “Que vous soyez d’accord ou non, le régime turc a changé”, a-t-il déclaré la semaine dernière, ce qu’il a répété mercredi.
Dans ce contexte agité, la monnaie turque a continué sa dégringolade face au dollar et à l’euro, franchissant de nouveaux seuils record. La livre (TL) s’échangeait dans l’après-midi à 2,93 TL pour un dollar et à 3,23 pour un euro, en baisse d’environ 1,2 % pour une seule journée.
 

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