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Le nouveau premier ministre britannique a réservé son premier appel à un dirigeant étranger. Le président ukrainien a dit à cette occasion espérer un « renforcement » des relations entre Kiev et Londres.
Sept civils ont été tués et trois autres blessés lundi à Bakhmout, ville de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, qui est depuis des mois le théâtre d’intenses combats avec l’armée russe, annonce le chef de l’administration militaire régionale de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, sur Telegram. Trois corps de civils tués plus tôt ont, par ailleurs, été découverts dans deux localités de la région, a-t-il précisé.
L’armée ukrainienne a, en outre, fait état d’offensives russes en direction de Bakhmout, située dans le nord de la région, et de la ville d’Avdiïvka, une cinquantaine de kilomètres plus au sud. Lundi, les troupes ukrainiennes ont repoussé les attaques russes près de dix localités, dont Bakhmout, dans les régions de Donetsk et Louhansk.
Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, est arrivé à Kiev pour une visite surprise aujourd’hui. Il s’agit de sa première visite en Ukraine depuis le 24 février. Il devait s’y rendre la semaine dernière, mais le voyage a été reporté en raison d’une série d’attaques russes.
A son arrivée, il a déclaré : « Mon message aux Ukrainiens est que nous ne sommes pas seulement à vos côtés, nous continuerons à soutenir l’Ukraine économiquement, politiquement et militairement », rapportent les médias allemands. Il s’agit d’« adresser un signe de solidarité aux Ukrainiens, surtout pendant cette phase de frappes aériennes par des drones, des missiles de croisière et des roquettes ». S’adressant à ses concitoyens, il a ajouté : « Le peuple ukrainien a besoin de nous. »
M. Steinmeier va se rendre dans la petite ville de Korjukiwa qui avait été occupée par les troupes russes. Cette ville qui est maintenant libérée doit faire face au froid, alors que ses infrastructures sont détruites. Le président allemand va fournir de l’aide à la commune pour ses infrastructures énergétiques. M. Steinmeier va prendre la direction du parrainage, avec le président ukrainien, du réseau de jumelage de villes allemandes et ukrainiennes. « Plus il y aura de parrainages, plus ce sera facile de passer l’hiver et de construire ensemble un avenir européen », a-t-il dit.
Hier à Berlin, M. Steinmeier a reçu au palais présidentiel le nouvel ambassadeur ukrainien en Allemagne, Oleksii Makeiev, et son épouse, Olena Makeieva.

Un responsable ukrainien a estimé que les forces russes, qui occupent une partie de la région de stratégique de Kherson dans le sud de l’Ukraine, et les soldats ukrainiens, qui avancent vers la capitale régionale, se livreraient « la plus rude des batailles » dans la ville de Kherson.
« A Kherson, la situation est claire. Les Russes rassemblent leurs forces », a déclaré mardi le conseiller à la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovitch dans une vidéo. « Cela signifie que personne n’est prêt à reculer. Au contraire, la plus rude des batailles se déroulera à Kherson », a-t-il ajouté, sans toutefois dire quand cette bataille pourrait se dérouler.
Le tout nouveau premier ministre britannique, Rishi Sunak, a assuré mardi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, du « soutien inébranlable » du Royaume-Uni face à l’invasion russe de l’Ukraine, a indiqué Downing Street. Pour son premier appel à un dirigeant étranger dans ses nouvelles fonctions, « Rishi Sunak a discuté avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ce soir pour souligner le soutien inébranlable du Royaume-Uni pour l’Ukraine », a indiqué un porte-parole de Downing Street dans un communiqué. M. Sunak a aussi indiqué qu’il « espérait qu’ils [lui et M. Zelensky] se rencontrent bientôt en personne », a-t-il ajouté.
De son côté, Volodymyr Zelensky a indiqué dans une vidéo après l’appel qu’il espérait un « renforcement » des relations de son pays avec Londres, l’un de ses principaux soutiens face à la Russie. Il a ajouté avoir invité M. Sunak en Ukraine.
Le gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk, Valentyn Reznitchenko, a déclaré, mardi soir sur Telegram, que « des bombardements russes » sur la ville de Dnipro, avaient « tué deux personnes » et fait « trois blessés ». « Les détails et le nombre de victimes sont en cours de confirmation », a-t-il précisé.

Le président ukrainien a expliqué, mardi soir lors de son allocution vidéo quotidienne, espérer un « renforcement » des relations de son pays avec Londres, l’un de ses principaux soutiens face à la Russie, après une conversation téléphonique avec le nouveau premier ministre britannique, Rishi Sunak. « Je suis convaincu que le partenariat entre nos pays et le leadership britannique, devenu traditionnel dans la défense de la démocratie et de la liberté, continueront à se renforcer », a déclaré Volodymyr Zelensky, qui a précisé avoir invité M. Sunak en Ukraine.
« La Russie continue d’accuser à tort l’Ukraine de fabriquer une “bombe sale”. C’est absurde : pourquoi l’Ukraine utiliserait-elle une bombe sale sur ses territoires, qu’elle veut libérer ? », a déclaré mardi le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg. Selon lui, les accusations de la Russie correspondent à une tactique classique de Moscou : « Accuser les autres de ce qu’ils ont l’intention de faire. »
« La Russie (…) doit comprendre que nous n’accepterons pas de faux prétextes pour une nouvelle escalade dans la guerre en Ukraine, a insisté le chef de l’OTAN. Nous savons que les Russes accusent souvent les autres de ce qu’ils ont l’intention de faire eux-mêmes. Nous l’avons vu en Syrie, nous l’avons vu au début de cette guerre en Ukraine. »
Ce conflit doit se terminer « tôt ou tard » à la table des négociations, mais « les Alliés ne négocieront ou ne concluront jamais un accord sur l’Ukraine sans l’Ukraine », a-t-il affirmé.
Le président israélien, Isaac Herzog, a déclaré mardi avoir partagé avec les Etats-Unis des informations démontrant, selon le renseignement israélien, l’utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine, plaidant pour une réponse ferme de la communauté internationale. En visite à Washington, le président, dont le rôle est largement protocolaire, a rencontré le secrétaire d’Etat Antony Blinken, avant un entretien mercredi avec le président américain, Joe Biden. Le président Herzog a déclaré :
Les armes iraniennes jouent un rôle-clé dans la déstabilisation de notre monde et la communauté internationale se doit d’en tirer les leçons, maintenant et à l’avenir. La communauté internationale se doit de tenir le même langage vis-à-vis de l’Iran – un message de fermeté, d’unité et sans compromission.
Dans un communiqué, son bureau a précisé qu’il allait partager avec les Etats-Unis des images qui, selon le renseignement israélien, montrent des similitudes entre des drones abattus en Ukraine et des pièces testées en Iran en décembre 2021 et montrées lors d’une exposition dans le pays en 2014.
S’exprimant au début de sa rencontre avec M. Herzog, M. Blinken a affirmé que les Etats-Unis et Israël étaient « main dans la main contre les activités dangereuses, déstabilisantes et visant à susciter la terreur de l’Iran ». « L’envoi de drones par l’Iran à la Russie afin d’aider à l’agression contre l’Ukraine et son peuple se traduit par des résultats épouvantables sur le terrain en Ukraine », a ajouté M. Blinken.

Kadri Simson a exhorté, mardi sur Twitter, les pays et les entreprises de l’Union européenne à intensifier leur « soutien pour remplacer rapidement les infrastructures endommagées » en Ukraine. « Ce qui est en jeu, c’est la protection et le bien-être de milliers et de dizaines de milliers de ménages, de personnes vulnérables, d’enfants et de personnes âgées avant cet hiver », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le président américain a prévenu mardi que l’utilisation d’une arme nucléaire par la Russie constituerait une « erreur immensément grave ». Moscou a évoqué dimanche, lors de conversations téléphoniques entre le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, et ses homologues américain, français, britannique et turc, « d’éventuelles provocations de la part de l’Ukraine avec le recours à une “bombe sale” », c’est-à-dire une bombe radiologique, constituée d’explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs, destinés à être disséminés en poussière au moment de l’explosion.
Paris, Londres et Washington ont fustigé ensemble lundi des accusations sans fondement de Moscou. « Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade », ont-ils souligné dans une déclaration commune. « Je ne garantis pas pour l’instant qu’il s’agisse d’une opération prétexte. Nous ne savons pas », a toutefois précisé mardi le président américain.

La Russie a répété, mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, ses accusations contre l’Ukraine, qui, selon elle, préparerait une « bombe sale », disant « douter » que des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) puissent prouver que ce n’est pas le cas.
A l’initiative de la Russie, qui avait envoyé une lettre en ce sens au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité a discuté, mardi à huis clos, de ces allégations contre Kiev, déjà balayées par l’Ukraine et les Occidentaux.
« Nous pensons que c’est un danger très grave, une menace sérieuse », a déclaré à l’issue de la réunion l’ambassadeur russe adjoint aux Nations unies, Dmitry Polyanskiy.
« L’Ukraine a les capacités et l’Ukraine a les motifs de le faire, parce que le régime de [Volodymyr] Zelensky veut éviter la défaite et veut impliquer l’OTAN dans une confrontation directe avec la Russie », a-t-il ajouté, montrant du doigt deux structures capables de fabriquer ces bombes « pas sophistiquées » en Ukraine.
Après avoir affiché mardi leurs divergences persistantes sur un plafonnement des prix du gaz, les ministres européens de l’énergie ont décidé de se revoir le 24 novembre afin de tenter d’adopter un paquet de mesures pour juguler la crise de l’énergie.
Réunis en sommet jeudi et vendredi, les dirigeants des Vingt-Sept avaient demandé à la Commission européenne de leur soumettre d’urgence « des décisions concrètes » pour des achats communs de gaz, encadrer le marché de gros du gaz, mais aussi, malgré les réticences de Berlin, plafonner les prix du gaz utilisé pour la production d’électricité.
Autant de dossiers discutés mardi au Luxembourg par leurs ministres, qui ont mis la pression sur Bruxelles pour aboutir rapidement à des propositions législatives en vue de débloquer leurs pourparlers. Seuls les achats communs font vraiment consensus.
Le pape François s’est joint à d’autres chefs religieux, mardi au Colisée de Rome, pour lancer un appel à la paix et mettre fin à ce qu’ils ont appelé le « cauchemar nucléaire », alors que les craintes s’intensifient quant à l’utilisation d’armes atomiques dans le cadre de l’agression militaire menée par la Russie contre l’Ukraine.
Une cérémonie dans l’ancienne arène romaine a couronné une conférence sur la promotion de la paix dans le monde. La Communauté de Sant’Egidio, une organisation caritative catholique étroitement liée au Vatican, a organisé l’événement de trois jours dans la capitale italienne.
Dans ses remarques aux participants, François a noté que le pape Jean XXIII avait exhorté les chefs de gouvernement, il y a exactement soixante ans, lors de la crise des missiles cubains, à épargner au monde un holocauste nucléaire. « Soixante ans plus tard, ces mots nous impressionnent toujours par leur actualité, a déclaré François. Je les fais miens. »
« Aujourd’hui, la paix a été gravement violée, agressée et foulée aux pieds, et cela en Europe, sur le continent même qui, au siècle dernier, a enduré les horreurs de deux guerres mondiales », a déploré le pape.
La reconstruction de l’Ukraine est la « mission d’une génération, qui doit commencer maintenant », a exhorté le chancelier allemand, Olaf Scholz, mardi, lors d’une conférence internationale dont les participants ont réaffirmé leur soutien de long terme au pays attaqué par la Russie.
L’Ukraine peut compter sur le soutien de la communauté internationale pendant des décennies pour réparer ses infrastructures, a assuré le dirigeant allemand. Il s’agit de « créer un nouveau plan Marshall pour le XXIe siècle », a-t-il lancé lors de cette conférence à Berlin réunissant responsables politiques et experts.
Reconstruire l’Ukraine est « un défi pour des générations », a-t-il poursuivi, mais aussi une chance pour moderniser ses routes, ponts, hôpitaux et moyens de transport.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, également présente, a jugé « stupéfiante » l’ampleur des destructions depuis le début de l’invasion russe, le 24 février. « La Banque mondiale estime le coût des dégâts à 350 milliards d’euros – c’est assurément plus que ce qu’un pays ou une union peut fournir seul. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont », a-t-elle dit.

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) discutera, mardi à huis clos, des accusations de la Russie, qui a assuré que l’Ukraine fabriquait une « bombe sale », a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources diplomatiques. Des allégations balayées par Kiev et les Occidentaux.
Cette discussion se tiendra à l’initiative de la Russie, dont l’ambassadeur à l’ONU, Vassili Nebenzia, a envoyé une lettre au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, répétant les accusations de « provocation » de l’Ukraine, selon le texte consulté par l’AFP.
Les services de contre-espionnage norvégien (PST) ont annoncé mardi l’arrestation d’un présumé espion clandestin russe se faisant passer, selon eux, pour un chercheur brésilien.
Le suspect a été arrêté lundi matin alors qu’il se rendait à son travail à l’université de Tromso (Nord), selon la télévision publique norvégienne NRK.
« Nous pensons que c’est un clandestin pour le compte des autorités russes », a déclaré la numéro deux du PST, Hedvig Moe, à la chaîne TV2. Opérant sous une identité d’emprunt, « un clandestin est une personne qui collecte des informations, le plus souvent pour son pays d’origine, la Russie et les services de renseignement russes dans le cas présent », a-t-elle expliqué.
Le PST, qui dit avoir travaillé de concert avec des services de renseignement de pays alliés, va demander son expulsion. En attendant, le suspect a été placé mardi en détention pour quatre semaines.
Au sein de l’université de Tromso, il travaillait sur la politique norvégienne dans le Grand Nord et sur les menaces hybrides, selon le PST.
Cette affaire survient après de multiples arrestations de citoyens russes accusés d’avoir fait voler des drones au-dessus du territoire norvégien en violation de l’interdiction de survol imposée aux Russes à cause de la guerre en Ukraine, ou d’avoir enfreint des interdictions de prendre des photos sur des sites sensibles.

L’appel de la basketteuse américaine Brittney Griner, condamnée en Russie à neuf ans de prison pour trafic de cannabis, a été rejeté par la justice russe, mardi. L’Américaine avait demandé au tribunal de réduire sa peine « traumatisante ».
Le tribunal a décidé de « laisser sans changement » le verdict prononcé en août contre la star américaine du basket, a déclaré la juge Elena Vorontsova, tout en précisant que la justice tiendrait compte des mois déjà passés en prison par Mme Griner, incarcérée depuis mars, et comptabiliserait chaque jour de cette détention comme un jour et demi.
La basketteuse fait l’objet d’une procédure judiciaire « bidon » et doit être libérée, a réagi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, mardi. « Le président Biden a été très clair sur le fait que Brittney doit être libérée immédiatement », a-t-il déclaré, regrettant qu’elle continue d’être « emprisonnée à tort, selon des circonstances inacceptables, après avoir dû subir une nouvelle procédure judiciaire bidon aujourd’hui ».
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé, lundi, qu’elle allait envoyer dans les prochains jours des inspecteurs sur deux sites en Ukraine, à la demande des autorités ukrainiennes, en réaction aux soupçons de la Russie selon lesquels Kiev pourrait utiliser une « bombe sale », malgré les dénégations ukrainiennes. Ces deux sites ont déjà fait l’objet d’inspections de l’AIEA, l’un d’eux ayant même été visité il y a un mois, a précisé l’agence.
De son côté, Energoatom, l’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire, accuse les forces russes d’effectuer des travaux secrets dans la zone de stockage des déchets radioactifs de la centrale nucléaire de Zaporijia. « Les Russes qui contrôlent la zone ne donneront pas accès au personnel ukrainien qui gère l’usine ou aux observateurs de l’AIEA », écrit Energoatom dans un communiqué publié mardi. « La destruction de conteneurs [de combustible usagé] à la suite d’une détonation entraînera un accident radiologique et une contamination radiologique de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la zone environnante. »
De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré mardi son affirmation selon laquelle l’Ukraine envisage d’utiliser une « bombe sale », sans fournir de preuve à l’appui de ses affirmations. La Russie a l’intention d’aborder la question au Conseil de sécurité des Nations unies et a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour « empêcher que ce crime odieux ne se produise ».

Lors de sa première intervention à Downing Street, Rishi Sunak, le nouveau premier ministre britannique, a dénoncé l’invasion menée par la Russie en Ukraine, apportant son soutien à Kiev. Il a qualifié l’agression lancée en février de « guerre terrible qui doit se terminer par un succès ». En retour, Volodymyr Zelensky l’a félicité. « Je vous souhaite de surmonter avec succès tous les défis auxquels la société britannique et le monde entier sont confrontés aujourd’hui. Je suis prêt à continuer à renforcer ensemble le partenariat stratégique ukraino-britannique », a déclaré M. Zelensky sur Twitter en adressant ses « félicitations » à M. Sunak.

Lors de son discours de politique générale devant la Chambre des députés, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré que « l’Italie continuera d’être un partenaire fiable de l’OTAN en soutien à l’Ukraine ». Elle a aussi dénoncé le « chantage » de Vladimir Poutine. « Céder au chantage de Poutine sur l’énergie ne résoudrait pas le problème, cela l’aggraverait, ouvrant la voie à de nouvelles prétentions et chantages et de futures augmentations [du prix] de l’énergie encore plus importantes que celles que nous avons connues ces derniers mois », a-t-elle estimé.
Atlantiste et favorable au soutien à l’Ukraine face à la Russie, elle était attendue sur cette question après les propos polémiques de M. Berlusconi, qui a affirmé avoir « renoué » avec le président russe, Vladimir Poutine, et rejeter sur Kiev la responsabilité de la guerre.
Elle avait rectifié le tir en affirmant que l’Italie fait « pleinement partie et la tête haute » de l’Europe et de l’OTAN. Un message bien reçu à Washington, à Kiev et à l’OTAN, dont le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a adressé ses « félicitations » à Mme Meloni. Le président américain, Joe Biden, a dit samedi avoir « hâte » de travailler avec elle.
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