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Le mauvais état des pelouses des stades de football, attaquées par un champignon proliférant avec la chaleur, a conduit la Ligue de football professionnel à organiser un séminaire sur les enjeux climatiques.
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Les pelouses des stades victimes du réchauffement climatique
Avoir une belle pelouse est essentiel pour un stade. Mais le réchauffement climatique n’est pas sans conséquence sur le gazon des terrains.
Voltamax / Pixabay / CC
Jeudi 6 octobre, lors du séminaire sur les enjeux climatiques organisé à Lyon par la Ligue professionnelle de football, certains clubs seront sur la sellette. Les présidents de Bastia, Montpellier, Bordeaux et, dans une moindre mesure, Toulouse, Nice et Monaco, devront s’expliquer sur leur mauvais bulletin. Publié mercredi, le classement des pelouses de Ligue 1, en vigueur depuis trois ans, fait apparaître trois cancres en dessous de la moyenne et trois mauvais élèves atteignant péniblement 12/20, une note médiocre quand les meilleurs caracolent autour de 19 (l).
« Ce n’est pas un hasard si les stades en question sont tous situés dans le sud de la France », précise Raymond Chapelon, président de la commission surface de jeu de la Ligue, qui rassemble les clubs de première et de deuxième division. « Pendant longtemps, le problème a été lié aux conditions hivernales, au gel, à la boue, mais les jardiniers français ont beaucoup appris sur le sujet, en particulier des maîtres anglais, poursuit-il. Aujourd’hui, c’est la question du réchauffement qui nous inquiète. »
Les fortes chaleurs de l’été conjuguées à des semis tardifs (liés à l’organisation des matchs de l’Euro, qui a retardé les plantations) ont conduit à une catastrophe dans les stades les plus exposés. Un champignon, le pythium, a proliféré sur les pelouses, transformant certaines en champs de patates indignes d’un championnat de haut niveau.
Alerté par les diffuseurs de télévision, furieux de devoir officier dans un décor mité, et par les nombreuses plaintes d’entraîneurs, de joueurs et de spectateurs, Didier Quillot, le directeur général nouvellement nommé de la Ligue, a tapé du poing sur la table fin septembre. Il a sommé les présidents des clubs incriminés de réagir, sous peine de sanctions financières.

(1) Le classement des pelouses de Ligue 1 après la huitième journée de championnat : 1. Metz et Paris SG (19,1) ; 3. Angers (18,8) ; 4. Guingamp (18) ; 5. Nantes (17,9) ; 6. Lyon (17,6) ; 7. Dijon et Lorient (16,8) ; 9. Rennes (16,7) ; 10. Caen, (16,3) ; 11. Marseille (15,5) ; 12. Lille (15,1) ; 13. Saint-Étienne (13,9) ; 14 Monaco (12) ; 15. Nice (11,8) ; 16. Toulouse (11,2) ; 17 Bordeaux et Montpellier (8,8) ; 19. Bastia (7). Le stade de Nancy, équipé d’une pelouse synthétique, ne figure pas dans ce classement.
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