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Endettés en dollars, les groupes peinent à rembourser leurs crédits, détenus à 80 % par des banques turques.
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Malgré un taux de croissance record, 7,4 % pour 2017, soit le plus élevé des pays du G20, l’économie turque est entrée en zones de turbulences, menacée de surchauffe, selon le Fonds monétaire international. Largement vantée par le président Recep Tayyip Erdogan, en campagne électorale pour la présidentielle de 2019, cette forte croissance, tirée par la consommation et le crédit, est source d’inquiétudes.
Principal souci, la livre turque (TL) n’arrête pas de se déprécier. La monnaie locale a perdu près de 43 % de sa valeur face au dollar depuis le putsch manqué de juillet 2016, en raison, notamment, du déficit de la balance courante et d’une inflation à deux chiffres (10,26 % en février), loin de l’objectif de 5 % affiché par la banque centrale. « La hausse des risques géopolitiques dans notre région explique en grande partie cette situation. A cela, s’ajoute la réduction du bilan de la Réserve fédérale [Fed, banque centrale américaine] ainsi que la hausse de ses taux, qui entraînent une dépréciation de la monnaie de la plupart des pays émergents », explique Seltem Iyigün, économiste de l’assureur-crédit Coface à Istanbul.
Zümrüt Imamoglu, économiste à la Tüsiad, l’équivalent turc du Medef, déplore l’inaction de la banque centrale, peu encline à juguler la hausse des prix. « Cela fait bien longtemps que l’inflation gagne du terrain. Si le gouvernement et la banque centrale avaient pris des mesures pour l’enrayer, la livre turque n’en serait pas là. »
Ce retour de l’inflation rappelle l’instabilité économique et politique qui prévalait au début des années 2000, ce qui est un mauvais point pour le gouvernement islamo-conservateur. Par ailleurs, l’investissement étranger est inférieur de moitié à ce qu’il était il y a dix ans.
Autant de tendances négatives que le président Erdogan veut à tout prix corriger, alors que trois scrutins se profilent en 2019 : municipales en mars ; législatives et présidentielle en novembre.
La faiblesse de la monnaie locale met les entreprises turques privées en difficulté. Endettées en dollars, elles peinent à rembourser leurs crédits, détenus à 80 % par des banques turques. La dette du secteur privé en Turquie représente actuellement 65 % du produit intérieur brut, ce qui, « pour un pays émergent fortement industrialisé, n’est pas si élevé », explique François Faure, responsable du risque pays pour BNP Paribas.
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