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Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, fulmine face aux agissements d’Alexandre Loukachenko qui a « lancé une guerre hybride contre l’UE ».
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a qualifié dimanche 21 novembre la crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, frontière orientale de l’Union européenne (UE), de « plus grande tentative de déstabilisation de l’Europe » depuis la guerre froide.
Le président biélorusse Alexandre « Loukachenko a lancé une guerre hybride contre l’UE. C’est (la) plus grande tentative de déstabilisation de l’Europe depuis 30 ans. La Pologne ne cédera pas au chantage et fera tout pour défendre les frontières de l’UE », a déclaré Mateusz Morawiecki sur Twitter.
Plus tard dans la journée, le chef du gouvernement polonais rencontrera ses homologues des États baltes, dont deux ont également une frontière commune avec la Biélorussie, pour discuter de la crise, avant de se rendre dans d’autres capitales européennes cette semaine.
Lukashenka launched a hybrid war against the EU.This is greatest attempt to destabilize Europe in 30years. ����will not yield to blackmail and will do everything to defend the EU’s borders. PL, LT, LV, EST need support.We must stand together to defend Europehttps://t.co/OMEtY70vlo
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L’Occident accuse la Biélorussie d’avoir créé artificiellement la crise en faisant venir des candidats à l’immigration, principalement du Moyen-Orient, et en les amenant à la frontière en leur promettant un passage facile dans l’Union européenne. La Biélorussie a démenti cette accusation, reprochant plutôt à l’UE de ne pas accueillir les migrants.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré vendredi à la BBC qu’il était « absolument possible » que ses forces aient aidé des personnes à passer dans l’UE, mais il a nié avoir orchestré l’opération. « Nous sommes des Slaves. Nous avons du cœur. Nos troupes savent que les migrants vont en Allemagne… Peut-être que quelqu’un les a aidés », a-t-il déclaré. « Mais je ne les ai pas invités ici », a-t-il affirmé.
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Bien que certains signes indiquent que la crise s’apaise un peu, les gardes-frontières polonais ont signalé dimanche de nouvelles tentatives de passage, notamment par un « groupe très agressif d’une centaine » de migrants. Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a déclaré samedi que la Biélorussie avait désormais changé de tactique en dirigeant des groupes de migrants plus petits vers plusieurs points de la frontière. Selon les médias polonais, au moins 11 migrants sont morts depuis le début de la crise, cet été.
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« Nous sommes des Slaves… Et nous avons une longue pratique des mauvais traitements envers nos voisins ! »
Louka a son bon coeur si lourd de chagrin à la vue de ces réfugiés, (qu’il est allé chercher en Irak, merci Turkish airlines !) qu’il préfère les expédier par-dessus la frontière pour ne plus les voir. Il me fend le coeur ce bon Louka !
A l’horizon, une petite bisbille que Poutine se plairait à enfler pour répondre aux sanctions européennes, c’est de bonne guerre vu de Moscou, mais cela n’augure rien de bon pour la suite : on sait où ça commence, nul ne sait où cela s’arrêtera.
Savez-vous de quoi vous parlez ?
Accuser Varsovie de ne pas porter secours… À des personnes en danger ?
Et qui a transporté ces “personnes en danger” d’Irak, où elles étaient tranquilles chez elles, jusqu’en Biélorussie, sinon ce roublard de Luka ?
Il pourrait même aller jusqu’à couper les vivres à tous ces “faux réfugiés en service commandé” et accuser la Pologne d’affamer les réfugiés stationnées chez lui.
Evidemment personne ne croit aux faux bons sentiments de ce tortionnaire, dont les anges gardiens sont des guébistes de l’époque stalinienne.
L’UE n’a aucune raison de céder en quoi que ce soit au microcéphale “petit père du peuple biélorusse” ; on espère qu’elle est prête, cette fois, à soutenir la Pologne, partagée trois fois dans son histoire douloureuse entre ses trois voisins.
Comment s’étonner de voir le Louki rendre à l’Europe la monnaie de sa pièce, après que celle-ci l’ait mis au pilori pour ses pratiques, selon elle, autocratiques. Moralité, quand on se prétend en terme d’humanisme, plus catholique que le Pape, on ne laisse pas croupir derrière ses frontières des anciens alliés qui vous ont courageusement aidé à vaincre l’EI en Irak. À quand un comportement conforme à l’image qu’on veut projeter ?
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