Consulter
le journal
Télévision : les ambitions de Xavier Niel bousculent M6
OpenAI : dans la tête des créateurs de ChatGPT
« En matière d’hydrogène, la collaboration franco-allemande est menacée dès sa naissance »
Inflation : « L’antidote de la hausse des taux ne fonctionnera pas »
Enquête vidéo | Les manquements de la police lors de l’insurrection à Brasilia
Pourquoi les prix de l’électricité s’envolent (et ne devraient pas redescendre)
« Moi, général de Gaulle » : l’appel du 18-Juin peut-il être reconstitué ?
Le résumé vidéo de 2022 en sept minutes
L’anniversaire du traité de l’Elysée entre Berlin et Paris aurait pu être propice à un geste fort en faveur de l’Ukraine
« Pour beaucoup de personnes trans, la transphobie est si fréquente et si grave que son expérience est totale »
Annette Wieviorka : « A mon retour de Chine, j’ai remis en cause tout ce que je pensais »
Protection de l’enfance : « Il est urgent de donner des moyens plus importants à la pédopsychiatrie et de créer des places dans le médico-social »
Malaise chez les salariés d’Unifrance face à un management jugé brutal
« Irréfutable essai de successologie » : les bons conseils de Lydie Salvayre
« Planet Killers », sur France 5 : comment Interpol traque les écocidaires
« La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé », sur Canal+ : Xavier Dolan tue la mère et filme un nœud de vipères
Mode Homme : protège-moi si tu peux
Mode homme : ce que vous porterez l’hiver prochain
Paris Fashion Week : rendre à cet art ce qui lui appartient
La greffe d’utérus, une voie féconde pour porter un enfant
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Partenaire « fiable » selon le chef du Kremlin, la Turquie reste surtout le seul pays de l’OTAN à ne pas appliquer les sanctions occidentales contre Moscou. Quant au commerce russo-turc, il est en plein essor.
Temps de Lecture 4 min.
Article réservé aux abonnés
LETTRE D’ISTANBUL
L’entente est on ne peut plus cordiale entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. La preuve, ils ont été filmés « bras dessus, bras dessous », alors qu’ils rejoignaient la salle de réunion des chefs d’Etat de l’Organisation de Shanghaï, dont le vingt-deuxième sommet s’est déroulé les jeudi 15 et vendredi 16 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan.
Diffusée par plusieurs médias turcs, la vidéo* est censée attester de la solidité de leur relation. Un mélange d’adversité, comme on le constate en Syrie, en Libye, au Caucase et en Ukraine, et de coopération, avec l’achat par Ankara des missiles russes antiaériens S-400 ainsi que la construction par Rosatom, le géant russe du nucléaire, de la première centrale nucléaire de Turquie.
Un examen attentif de l’image capturée dans les couloirs du sommet montre comment le numéro un turc prend ostensiblement Vladimir Poutine sous son bras, plutôt que l’inverse. « On dirait qu’Erdogan cherche à le réconforter », estime Seyit Tugul, auteur d’une biographie récente du maître du Kremlin (Öteki Putin, éditions Nas Ajans Yayinlari, 2021, 250 pages, non traduit). Un geste salutaire pour le président russe, qui n’est pas apparu au mieux de sa forme à Samarcande. « Il avait deux grosses contrariétés à gérer, la déroute de son armée dans l’est de l’Ukraine et les reproches adressés par les dirigeants chinois et indien, ses partenaires, ulcérés par l’enlisement du conflit, la hausse des prix de l’énergie, l’image déplorable renvoyée par la Russie », analyse le biographe.
En ces temps difficiles, les alliés de Moscou se font rares, y compris dans le camp anti-occidental. A Samarcande, le premier ministre indien Narenda Modi n’y est pas allé par quatre chemins. Vendredi, juste avant sa rencontre en tête-à-tête avec Poutine, il lui a déclaré : « Excellence, l’heure n’est pas à la guerre, (…) je vous l’ai déjà dit par téléphone… ». La veille, le président russe avait reconnu que la Chine, sa meilleure partenaire, avait « des préoccupations » au sujet du conflit en Ukraine.
Le soutien d’Erdogan ne pouvait pas mieux tomber. La Turquie, a rappelé Vladimir Poutine avant ses entretiens avec Recep Tayyip Erdogan, est « fiable ». Elle constitue surtout « une voie sûre d’approvisionnement pour la Russie ». Seul pays membre de l’OTAN à ne pas appliquer les sanctions occidentales vis-à-vis de Moscou, ses ports, ses aéroports, sa logistique, ses banques sont devenus la bouée de sauvetage du régime poutinien.
Il vous reste 62.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde