La griffe de sorcière (Carpobrotus edulis), aussi communément appelée figue marine, doigt de sorcière, figuier des hottentots ou ficoïde comestible, est une plante de la famille des succulentes originaire d’Afrique du Sud, qui a été introduite en Europe dans le courant du vingtième siècle et que l’on rencontre surtout au bord de la mer comme sur l’île de Beauté par exemple, ou dans le Pays basque.
Cette plante rampante a de longues feuilles vertes portées par des tiges vigoureuses et épaisses qui peuvent couvrir plusieurs mètres carrés en quelques années. Aujourd’hui, elle est considérée comme une plante invasive qui nuit à la biodiversité. Très utilisées en couvre-sol, les fleurs ont la disposition de celles des marguerites, sauf que les pétales sont colorés. Par ailleurs, ces fleurs ont la particularité de se fermer une fois la nuit tombée.
En forme de figue, ses fruits très charnus sont comestibles et sont très appréciés en confiture, de par leur goût légèrement acidulé. Quant à ses feuilles allongées triangulaires vert-gris, elles auraient des vertus anti-inflammatoires, ainsi qu’antiseptiques. En outre, dans son pays d’origine, les feuilles de la figue marine sont prescrites en gargarisme en cas d’aphtes ou de maux de gorge.
La griffe de sorcière ne s’épanouira que dans un endroit très bien exposé aux rayons du soleil. Et pour ce qui est du sol, même si cette plante vivace affectionne les terrains humifères et riches en sel, les sablonneux conviennent très bien.
La culture et la multiplication par bouturage de Carpobrotus edulis peuvent être programmées dès l’arrivée du printemps après la fin des gelées.
Pour la plantation, il est préférable de creuser un trou d’une profondeur minimale de 30 centimètres dans la mesure où les racines de cette plante vivace sont très longues et ramifiées.
Supportant très bien les fortes chaleurs, le ficoïde comestible ne supporte pas les arrosages abondants, car trop d’eau pourrit ces racines. Par contre, si en hiver la température atteint -6 à -8°C, il faut rentrer les griffes de sorcières en bac ou en pot dans un endroit hors gel.
Les escargots raffolent des feuilles et des tiges du doigt de sorcière, ainsi que les cochenilles farineuses. Certains champignons peuvent aussi envahir la plante si on la cultive dans un endroit trop humide.
En jardinière, en bac, en plate-bandes, en massifs, en talus ou en rocaille… La griffe de sorcière trouve sa place partout parmi les autres plantes vivaces qui aiment le soleil.
Le genre compte 20 à 25 espèces dont la griffe de sorcière (Carpobrotus edulis) est la plus répandue. Citons également Carpobrotus acinaciformis, aux fleurs ne s’ouvrant que l’après-midi, Carpobrotus glaucescens, aux fruits salés, Carpobrotus deliciosus, Carpobrotus virescens, Carpobrotus muirii…
Attention aux conseils d’entretien et de jardinage de cette plante : il s’agit d’une espèce exotique envahissante qui fait des ravages sur le littoral, notamment méditerranéen. Cette espèce est un véritable fléau pour la biodiversité, les écosystèmes côtiers et la flore indigène !! Son mode de reproduction très rapide rend son expansion totalement incontrôlable.
Parler de cette magnifique plante en la qualifiant de fléau est sans doute excessif.
En jardinière, elle se comporte fort bien et fleurit longtemps. Sur le littoral, par exemple de Marseille, où la biodiversité est très pauvre, où la flore indigène est plus que réduite,(et plutôt minable) les carpobrotus constituent, à mon avis, une splendide plante de remplacement (d’ailleurs très facile à maîtriser).
Chez moi, en Bretagne, en bord de mer, il y en a partout, mais elle ne fleuri pas (j’ai vu une fleur violette au cœur jaune et blanc, unique, grande comme une paume de main et très parfumée, une seule fois, il y a deux ans, plus jamais depuis)
Ce qui ne l’empêche pas de coloniser les talus et même de grimper aux grillages, formant des murets végétaux du plus bel effet !
chez moi, elles poussent dans le goudron de la cour et me fond un tapis magnifique. Elles se propagent où le sol leur plaît, c’est impressionnant.
Cette plante est invasive dans de nombreuses régions françaises et européennes et détruit donc la biodiversité, les gens qu continuent de les plantes chez eux et qui ne se rendent pas compte des dégâts occasionnés sur le reste de la flore sont des inconscients, c’est beau certes, mais le beau peut aussi cacher le plus moche ! Réveillez-vous citoyens et renseignez-vous !
Ne plantez pas cette plante si vous n’avez pas 10 minutes/m² deux fois par an pour la maintenir là où vous voulez. Elle court effectivement même sur le goudron à la recherche d’un peu de terre où s’accrocher. Il est facile de la contenir, elle s’arrache facilement et il suffit de couper les bouts qui partent trop loin. Le plus dur est de transporter les coupes à la déchetterie car ils sont très lourds (laissez les dessiquer avant transport si vous avez la place et le temps). Je ne les mets pas au compost car j’ai remarqué que ça ne le fait pas (comme les feuilles d’eucalyptus ou de laurier rose).
En Bretagne nord la variété “locale” fleurit correctement jaune/blanc ou pourpre. Elle évite à coup sûr ces affreux talus couverts de plastique durant des années et qui génèrent des micro-plastiques sur des km² en se délitant.
Nous habitons Le Pouliguen, face à la mer… et aux vents souvent forts et chargés d’embruns et les doigts de sorcière se développent très bien. Curieusement, nous n’avons eu que très peu de fleurs les deux premières années, mais, maintenant, c’est magnifique. Nous sommes à la mi-novembre et il y a encore abondance de floraison. C’est vrai qu’il faut les empêcher de trop s’étendre et les tailler (entre deux et quatre fois par an). En conclusion : une très belle plante, pas difficile.
En 29 sud cette plante envahit le littoral. Tant mieux ! Ses fruits sont très bons et le jus des feuilles est un excellent anti coup de soleil, anti-aphte, cicatrise les plaies et apaise les mots de gorge. A ne pas planter chez soi, en pleine terre, toutefois !!!
Nous avons ramené un pied de Griffes de Sorcières des Landes (Mimizan) il y a 2 ans. Je trouvais cette plante extraordinaire car capable de pousser sur “rien” à même le sable. Je ne sais pas pourquoi mais cette force vitale me la rendait sympathique. Elle s’est très bien acclimatée chez nous en Bretagne dans le 35. Je lui ai réservé une plate-bande de quelques M2 plein SUD près de la maison. Elle vient de nous offrir sa première fleur d’un très joli pourpre. Dire qu’une plante est envahissante n’a, de mon point de vue pas vraiment de sens pour ce qui est des espaces régulièrement gérés comme nos jardins. L’invasion est plutôt le fait des milieux ouverts, non entretenus. Ceci dit, si une plante “prend le dessus” la question doit être posée de ce qu’elle apporte et de ce qu’elle détruit avant de crier systématiquement à l’attaque de la biodiversité. Griffes de sorcières ou ronciers impénétrables ? Est-ce vraiment important ?
Pourquoi ai-je des pucerons sur mes griffes de sorcières ?
Mes griffes de sorcières (Carpobrotus edulis), cueillies en 2017 Pointe St Mathieux, fleurissent dans le 29 depuis une semaine sur le balcon… Elles sont donc en bac Riviera et je voudrais savoir si l’on doit enlever toutes les vieilles feuilles fanées qui restent accrochées sur les tiges…?
J’ai planté plusieurs pieds de griffes de sorcières mais il n’y a pas de fleurs, est ce que par la suite il y aura des fleurs ou alors jamais ?
Je suis assez triste et en colère de ces commentaires. Je travaille pour des structures de conservation de l’environnement en Bretagne. Je vois les dégâts sur le littoral de cette plante. Je suis originaire de Marseille, j’ai étudié dans les calanques où j’ai appris et vu que justement la biodiversité végétale des calanques diminue à cause certes de pollution mais aussi des plantes ornementales échappées de nos jardins, carpobrotus, aloé, arbre à papillon etc toutes classées invasives mais toutes toujours en vente !! Après de multiples programmes d’arrachage, je ne comprend pas que ces espèces soient encore en vente, sans conseil correct de gestion et de maitrise de la plante la dégradation de nos littoraux bretons ou marseillais continuera !
J’ai ramené 2 tiges de griffes de sorcières depuis la Corse et les ai replantées dans un petit mélange terreau et sable. Après les avoir rentrées dans mon salon en début d’hiver, je constate qu’elles deviennent molles et qu’elles sèchent, malgré peu d’arrosage. Ces plantes se plaisent-elles à l’intérieur des maisons ?
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