Les tensions entre l'Ukraine et la Russie vont avoir de nombreuses répercussions sur l'économie française.
Le conflit entre la Russie et l'Ukraine aura des conséquences directes sur le porte-monnaie des Français. Les prix du gaz, du pétrole ou du blé pourraient encore flamber, alors qu'il est déjà à la hausse depuis plusieurs semaines.
En effet, l'Allemagne a annoncé mardi 22 février, la suspension de l'autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne, et qui doit acheminer du gaz russe en Europe. Ce gazoduc doit permettre à la Russie de doublier sa capacité de transit de gaz naturel vers l’Europe et de ne plus dépendre des oléoducs passant par l'Ukraine.
Le prix du gaz est reparti à la hausse mercredi en Europe. Le prix du gaz sur le marché à terme néerlandais, la référence en Europe, a augmenté de près de 5 % à 83 euros par mégawattheure ce mercredi, selon RTBF.
"Nous allons avoir une montée des prix du gaz, de l’électricité et du pétrole", prévient ainsi l’économiste Philippe Chalmin au micro de franceinfo, l’Europe restant très dépendante du gaz et du pétrole russe.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a tenté de rassurer les Français. "Nous sommes peu exposés, le marché russe n’est pas stratégique pour la France", avait-il déclaré mercredi 23 février sur BFMTV, tout en rappelant que la France ne s’appuie actuellement sur la Russie pour ses importations de gaz qu’à hauteur de 20 %, contrairement à l'Allemagne qui importe 60 % de son gaz de Russie.
Mais les prix du gaz et du pétrole pourraient tout de même augmenter dans les semaines à venir. "La France s’adaptera", a affirmé le ministre de l'Economie. Mardi, devant la commission des Finances du Sénat, il a promis que le gouvernement maintiendrait "le gel du prix du gaz pour les particuliers en toutes circonstances", alors que ce blocage décidé en octobre pour lutter contre l’inflation doit prendre fin en juin 2022.
"35 % des produits pétroliers consommés en Union européenne viennent en effet de Russie", explique à la Dépêche du Midi, Estelle Brack, économiste et spécialiste des systèmes bancaires et financiers.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine, rapporte BFMTV.
Le prix de certaines céréales pourrait également être impacté par la crise entre la Russie et l'Ukraine, comme le blé ou le maïs. Avec la Russie, l'Ukraine, longtemps baptisée "le grenier à blé de l'Europe" représente un quart des exportations mondiales du blé. "On sait pertinemment que l'Ukraine est un producteur de blé important, de céréales. Nous ici, quand on achète de la farine à notre meunier, il a beau être d'Occitanie, le cours du blé est fixé sur un cours mondial", confiait un boulanger toulousain à nos confrères de Franceinfo. Selon nos confrères, le cours du blé a bondi de 6 % depuis mardi 22 février. 
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Mais que fait donc le poutinolatre Zemmour. ?
10 articles sur la guerre en Ukraine, les journalistes n'ont ils pas des sujets Français sans nous abreuver des actions de poutine, qui ne souhaite que de reconstituer la grande Russie. Macron, un minus qui fait rire poutine, vu que ce dernier fera plier l'Europe et les USA.
entre la Covid est maintenant cette guerre ont a pas fini de mettre la main a la poche: ex: le pain,le pétrole,alimentation en général,les mutuelles, EDF,le gaz, de plus la baisse des retraites par a port a la CSG grille mise en place par Macron en 2019pour notre couple moins 56e par mois

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