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Le rouble dévisse, une filiale européenne d’une banque russe a fait faillite. La banque centrale du pays a doublé son taux d’intérêt, à 20 %.
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Les sanctions économiques occidentales semblent avoir atteint leur objectif : lundi 28 février, la Russie connaissait une grave crise financière. Le rouble, qui était déjà en recul de 60 % depuis 2014, dévisse : dans la matinée, il avait perdu plus de 20 % face au dollar. Forcée de réagir, la banque centrale russe a doublé son taux d’intérêt, de 9,5 % à 20 %, portant un violent coup à l’économie russe.
A travers le pays, les habitants font la queue devant les distributeurs de billets, à la recherche de devises. Une inflation galopante et un soudain appauvrissement de la Russie semblent inévitables. Le début d’une panique bancaire se profile : la filiale européenne de Sberbank, la première banque russe, propriété de l’Etat, est en faillite, après le retrait massif des dépôts par ses clients.
Les Occidentaux ont annoncé, samedi 26 février, des sanctions économiques sans précédent contre la Russie, en représailles contre l’invasion de l’Ukraine. Les Etats-Unis, la Commission européenne, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et le Canada ont, en particulier, décidé de geler les réserves de la banque centrale russe, touchant à son « trésor de guerre », selon l’expression d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. La banque centrale russe possède 630 milliards de dollars (562,3 milliards d’euros), selon ses propres chiffres, publiés en janvier. De quoi « couvrir vingt et un mois d’importations » de la Russie, affirmait-elle en janvier.
Parmi cette somme, une partie (167 milliards de dollars) est en roubles, et vaut aujourd’hui beaucoup moins. Une partie est en or (132 milliards de dollars), dans des coffres en Russie, et elle n’est pas touchée par les sanctions. Mais une partie (95 milliards de dollars) est déposée auprès des grandes banques centrales occidentales, notamment la Réserve fédérale (Fed) américaine, ou la Banque de France, qui possède moins de 2 milliards d’euros en dépôts. Cet argent est aujourd’hui gelé.
Concrètement, l’institution monétaire russe n’a plus la même puissance de feu pour défendre le rouble sur les marchés financiers. En cas de crise monétaire, elle peut normalement acheter des roubles pour enrayer la dévaluation. Elle est désormais limitée dans son action.
La banque centrale de Russie avait annoncé, dès jeudi 24 février, alors que les premières sanctions occidentales avaient été prises, qu’elle intervenait sur les marchés pour assurer la stabilité financière du pays.
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