https://arab.news/wuh2f
DUBAÏ: «Les cinq dernières décennies ont été marquées par des partenariats fructueux entre les secteurs public et privé. Ces collaborations ont permis aux Émirats arabes unis [EAU] de réaliser des avancées significatives dans de nombreux domaines et de se forger une réputation internationale», affirme le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum.
«Le développement constitue un processus permanent dont l’objectif est de réaliser les objectifs de la nation et de répondre à ses attentes.» Le vice-président, Premier ministre et gouverneur de l’émirat de Dubaï s’est adressé en ces termes aux dignitaires locaux, aux responsables d’institutions gouvernementales de Dubaï et aux hommes d’affaires qui se sont rassemblés mardi au palais Zabeel.
L’agence de presse des EAU précise que le cheikh Hamdane ben Mohammed (prince héritier de Dubaï et président du conseil exécutif de Dubaï) et le cheikh Maktoum ben Mohammed (vice-Premier ministre des EAU, ministre des Finances et gouverneur adjoint de Dubaï) assistaient également à cette réunion.
Le cheikh Mohammed a rappelé que les partenariats jouent un rôle primordial dans la réalisation de la vision des EAU et de Dubaï, qui vise à accélérer le développement.
La réunion portait par ailleurs sur les mesures prises pour perfectionner les services gouvernementaux et pour renforcer la législation en faveur des entreprises, ce qui est essentiel pour consolider le statut de Dubaï en tant que destination privilégiée des investisseurs.
Le gouverneur de Dubaï a salué les efforts entrepris par les parties prenantes en vue d’accélérer le développement des EAU et de répondre aux besoins de sa communauté.
Il a souligné qu’il était nécessaire de créer de nouveaux partenariats entre les secteurs public et privé et de résoudre les problèmes qui entravent leur coopération.
La nouvelle génération d’entrepreneurs mérite également d’être encouragée et les expériences réussies des hommes d’affaires émiratis doivent être mises en valeur, a-t-il affirmé, avant d’ajouter que les jeunes du pays joueront un rôle déterminant dans la consolidation de la position dominante des EAU dans de nombreux secteurs.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/zpbpk
NEW YORK: L’Iran a été expulsé mercredi du principal organe des Nations unies chargé des droits de la femme. Cette décision intervient alors que le régime iranien continue de réprimer brutalement les manifestants pacifiques descendus dans la rue pour la première fois il y a trois mois, après la mort en garde à vue de Mahsa Amini, âgée de 22 ans.
Plus de 350 manifestants ont été tués au cours des trois derniers mois, selon les groupes de défense des droits de l’homme, et 18 000 ont été arrêtés et risquent la peine de mort. On sait que le régime a jusqu’à présent exécuté deux manifestants, au mépris de la condamnation internationale, et l’on craint que des exécutions massives ne suivent.
Le Conseil économique et social de l’ONU, composé de 54 membres, a voté mercredi l’adoption d’une résolution, proposée par les États-Unis, demandant le retrait «avec effet immédiat de la République islamique d’Iran de la Commission de la condition de la femme pour le reste de son mandat 2022-2026».
Cette commission de 45 membres, qui se réunit chaque année en mars, s’emploie à promouvoir l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes.
Vingt-neuf membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution, huit ont voté contre et 16 se sont abstenus.
Après l’adoption de la motion, Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, a déclaré à Arab News: «Nous avons l’impression que les Iraniens ont été déconcertés par ce geste. Le fait qu’ils étaient là (dans la salle) et qu’ils ont protesté montre qu’ils veulent clairement, pour des raisons qui ne sont pas claires pour moi, faire partie de ce conseil.
«Et maintenant, ils savent que s’ils veulent en faire partie, ils doivent changer de comportement.»
Lors du vote, Thomas-Greenfield a qualifié l’appartenance de l’Iran à l’organisme de «vilaine tache sur la crédibilité de la Commission».
«Les femmes et les activistes iraniens ont fait appel à nous, les Nations unies, pour obtenir un soutien. Ils nous ont adressé une demande claire et nette: retirer l’Iran de la Commission de la condition de la femme», a-t-elle ajouté.
Elle a remercié les militants iraniens «dans la salle, et ceux du monde entier, pour votre courage, votre clairvoyance, vos sacrifices et pour votre leadership».
Elle a souligné que le vote de mercredi était une réponse à l’appel de la société civile iranienne et qu’il «aura des répercussions dans le monde entier.»
«Maintenant, nous espérons commencer à voir certains changements de comportement. Nous avons vu la décision de dissoudre la police des mœurs; je ne crois pas que cela va changer les choses, notamment, sur le terrain. Mais cela montre qu’ils essaient de faire quelque chose, de réagir, et j’espère qu’en fin de compte ils entendront clairement le Conseil économique et social de l’ONU (CESNU) et qu’ils cesseront leur brutalité implacable contre les manifestants dans les rues.»
Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies, Amir Saeid Iravani, a qualifié la décision des États-Unis d’«illégale» et de partie intégrante de ce qu’il a appelé «la politique hostile des États-Unis à l’égard des Iraniens, en particulier des femmes iraniennes».
Les manifestations en Iran ont commencé peu après la mort d’Amini, une femme kurdo-iranienne, le 16 septembre. Elle avait été arrêtée trois jours plus tôt par la police des mœurs pour ne pas avoir respecté les règles strictes régissant le port du hijab. Les militants des droits de l’homme ont déclaré que sa mort était due à un passage à tabac par la police.
Les manifestations se sont rapidement étendues à la majeure partie du pays et se sont poursuivies, devenant une révolte populaire d’Iraniens issus de toutes les classes de la société et posant ce que beaucoup considèrent comme le défi le plus important à la légitimité du régime depuis son arrivée au pouvoir lors de la révolution de 1979.
Le régime iranien accuse les ennemis étrangers et leurs agents d’être à l’origine de ces agitations.
 
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/pdbaa
CASABLANCA: “Bravo à eux”. Leurs espoirs sont douchés, à l’image des trombes d’eau qui se sont abattues mercredi sur le Maroc, mais les Lions de l’Atlas ont gagné le coeur du peuple marocain et au-delà des frontières du royaume.
“Ils ont fait un très beau match mais la chance n’a pas été de notre côté. On a tenu tête aux tenants du titre, c’est superbe”, se réconfortait Oussama Abdouh, 35 ans, un  supporteur casablancais.
“Au-delà de la Coupe du monde, cette équipe nous a fait rêver jusqu’au bout et rien que pour ça, je leur tire mon chapeau”, a-t-il ajouté.
Un autre fan, Hakim Salama, aurait aimé que l’histoire continue. “On a raté l’opportunité du siècle. Je suis dégoûté”, lâche-t-il.
A Rabat, dans une capitale imbibée de pluie, loin des explosions de joie qui avaient fêté ses précédents exploits au Qatar, le parcours fantastique de l’équipe marocaine a été néanmoins salué par des salves de klaxons et des rassemblements festifs au son des tambours.
“L’équipe nationale a fait des miracles depuis le début du Mondial. Perdre ou gagner importe peu pour nous”, commentait avant le match Rachid Sabbiq, croisé dans un marché du quartier populaire de Derb Sultan à Casablanca.
“Ils ont gagné le respect et l’admiration de tous les Marocains et ça n’a pas de prix !”, ajoute ce vendeur ambulant qui a troqué le négoce des friandises pour des drapeaux marocains.
«On les remerciera jamais assez»
Derb Sultan est un des quartiers emblématiques de la plus grande ville du royaume, haut lieu du ballon rond marocain.
Fief de la résistance contre le protectorat français (1912-1956), il a vu naître en 1949 le plus prestigieux des clubs du royaume, le Raja de Casablanca.
Mais également des footballeur de renom comme Mohamed Jarrir (alias “Houmane”), le premier buteur marocain en Coupe du monde, contre l’Allemagne au Mexique en 1970.
“Dans ce quartier, on est épris de foot, donc forcément les victoires de l’équipe nationale nous font rêver”, s’enthousiasme Mohamed Nadifi, un adolescent qui voudrait tant imiter son idole, Sofiane Boufal.
Dans tout le Maroc, pas un commerce qui ne vendait les tuniques rouges, des doudounes siglées, des drapeaux.
“Non seulement les Lions nous ont rendu heureux mais ils ont aussi permis de relancer le business”, se réjouit Khalid Alaoui, habillé de rouge et de vert, les couleurs des Lions.
“Les maillots s’écoulent facilement depuis leur victoire contre la Belgique”, sourit le jeune homme.
Touria Matrougui a bravé le froid et la pluie torrentielle pour aller à Derb Sultan acheter des tenues du Maroc pour ses quatre petits neveux.
“Ils ont brandi le drapeau marocain très haut et rien que pour ça, on ne les remerciera jamais assez”, assure fièrement la quinquagénaire.
Fièvre africaine
Cette fièvre a gagné tout le continent africain et le monde arabe.
“Le Maroc a rendu tout un continent fier. J’ai suivi avec passion le parcours de cette équipe comme si c’était mon propre pays”, confesse Sidibey Zoumana, un Ivoirien résident au Maroc depuis 2018.
De Rabat à Gaza en passant par Dakar, la liesse populaire a accompagné l’épopée des hommes de Walid Regragui.
“Les Lions de l’Atlas ont donné de la visibilité à notre pays, de la sympathie aussi. Ils ont prouvé qu’un pays africain peut aller loin, être compétitif”, s’est consolé Saïd Mouhssine, 48 ans, après la défaite.
Cette demi-finale contre la France – copieusement sifflée pendant toute la rencontre – était particulièrement chargée d’histoire et de revanche.
“Ça me rappelle l’ambiance lors de l’indépendance du Maroc”, a confié au quotidien Le Parisien l’écrivain Tahar Ben Jelloun.
Cette demi-finale s’est déroulée sur fond de crise diplomatique entre le Maroc et la France en raison des épineux dossiers des visas et du Sahara occidental.
Un couac, malgré tout, la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a dû annuler mercredi des vols prévus entre Casablanca et Doha pour les supporteurs après que d’autres déjà arrivés au Qatar n’ont pu obtenir les tickets promis sur place pour ce match.
A Doha, des supporters marocains ont expliqué que la Fédération marocaine de football (FRMF) leur avait promis des billets dont ils ne disposaient pas à leur arrivée.
D’autres fans ont dénoncé le clientélisme et le favoritisme des officiels de la fédération qui “donnent des tickets à leurs amis et connaissances”.
https://arab.news/jbue2
WASHINGTON: Il l’avait promis, il l’a fait: Joe Biden, conscient de prendre la parole juste avant la demi-finale de Coupe du monde France-Maroc, a expédié son discours face aux dirigeants africains réunis en sommet à Washington pour aller regarder le match avec le Premier ministre marocain.
Le président américain, face à une cinquantaine de chefs d’Etat dont celui du Liberia, l’ancienne star du football George Weah, dont le fils Tim joue justement pour l’équipe américaine, a plaisanté en introduction: “Je suis sûr que vous vous dites +Fais court Biden+, (…) il y a une demi-finale qui arrive.”
Il a aussi salué la présence du Maroc à ce stade de la compétition, une première pour une nation africaine, provoquant des applaudissements dans la salle.
De fait, son discours a duré un long quart d’heure, 17 minutes pour être précis, et s’est terminé à 14H04 (19H04 GMT)… soit quatre minutes après le coup d’envoi et juste à temps pour l’ouverture du score pour la France par Théo Hernandez.
Il a ensuite regardé la première mi-temps avec le chef de gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, ainsi que d’autres dirigeants participant au sommet, a confirmé la Maison Blanche.
Il a quitté l’enceinte où se déroulent les discussions à 14H48, juste après la mi-temps.

根源

カテゴリー

タグはこちら

, ,