https://arab.news/vyb2q
RIYAD: L’Agence Nationale de Soutien au Développement Internationale de l’Économie Française Business France organise les «Journées Équestres Françaises» à Riyad en Arabie Saoudite et ce du 12 au 14 décembre en présence de plus de dix entreprises équestres françaises, des entités gouvernementales et des entreprises en charge de mégaprojets. Cette rencontre a été inaugurée par l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille.
Organisé pour la première fois dans le Royaume, cet événement vise à promouvoir l’expertise française au sein de la société saoudienne et à renforcer le partenariat franco-saoudien. Il s’inscrit également dans les objectifs de la Vision 2030 saoudienne, qui trace la voie vers un mode de vie plus sain et plus actif.
Durant cette première journée, du côté saoudien, le ministère du Sport, la Fédération Saoudienne d’Équitation, la Fondation de Sport Boulevard et l’hôpital Équin de Riyad ont présenté leurs objectifs stratégiques. Le directeur du Racing Jockey Club Salem Binmahfouz a expliqué comment il faudrait adopter et appliquer les normes internationales dans la gestion des courses de chevaux. La France avait «exprimé son souhait de faire partie de ce projet» , a-t-il expliqué à Arab News, se réjouissant de la «présence d’experts en Arabie».
Cécile Tardieu, dirigeante de Business France Invest a souligné l’importance des missions de cette agence particulièrement responsable de la croissance des exportations des entreprises françaises et de la promotion des investissements internationaux.
Elle a tenu à mettre en avant l’expérience incontestable, l’image de marque et l’attractivité de la France dans le domaine équestre. Il faut également préciser que depuis janvier 2019, et dans le cadre de la réforme du système de soutien de l’État aux exportations, Business France a confié à des partenaires privés la responsabilité de soutenir les petites et moyennes entreprises équestres à travers le monde. 
Mme Tardieu a déclaré à Arab News que ce projet de partenariat avait été décidé il y a un an lors de l’exposition universelle de Dubaï. Elle a reconnu le potentiel du marché saoudien et l’intérêt qu’accordent les autorités saoudiennes au développement du sport en général et des sports équestres en particulier. La présence des entreprises françaises consiste d’après elle dans un premier temps à mieux connaitre les différents acteurs qui vont intervenir dans le cadre de leur stratégie.  
Au cours de l’évènement, Jean Roch Gaillet, directeur général de l’Institut Français des chevaux et de l’équitation (IFCE) a mis en exergue le poids économique de l’industrie équestre en présentant des chiffres clés du secteur équin français qui a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 2.5 milliards d’euros. Ce secteur assure 22.287 emplois à plein temps, et 24,5% de revenus générés par l’exportation pour les entreprises opérant à l’échelle internationale.
Le Pôle Hippolia est l’unique pôle de compétitivité labellisé par l’état dédié à la filière équine. Basé en Normandie, il regroupe un réseau de plus de 210 membres sur l’ensemble du territoire français, des créateurs d’entreprises, des startups, des TPE, PME et grands groupes, mais aussi des équipes de recherche, des établissements de formation et des institutions. Il met à la disposition des porteurs de projets toute une ingénierie pour les accompagner dans leur processus d’innovation.
Plusieurs autres entreprises françaises ont pris part à cette rencontre. Citons parmi elles : Antarès Sellier, European Horse Services, Equ’Institut, Equi-rider, Equiways, Fornells, Franquet, Gregori International et Labéo venues spécialement à Riyad pour prévaloir leurs compétences indéniables dans le domaine.
Arab News a également saisi l’occasion de s’entretenir avec Ismaïl Himdi, représentant exclusif de la société Gregori International spécialisée dans la réalisation de projets complets et sur mesure et le développement de nouvelles gammes de terrains d’entraînement et de stades extérieurs clés en main. Elle crée des infrastructures sportives de proximité économiques, fonctionnelles, esthétiques et durables ainsi que des solutions prêtes à l’emploi. M. Himdi a admis que «le marché saoudien présente énormément d’opportunités». 
https://arab.news/mgsa9
BAGDAD : Trois militaires irakiens ont été tués et trois blessés mercredi dans l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule de patrouille dans une zone agricole au nord de Bagdad, ont annoncé les forces de sécurité.
L’attaque, qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, s’est produite dans les vergers de Tarmiya, une municipalité rurale située à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale et où des cellules jihadistes du groupe Etat islamique (EI) sont encore actives.
Dans un premier temps une source de sécurité s’exprimant sous couvert de l’anonymat avait fait état de “l’explosion d’une bombe posée en bordure de route durant une patrouille dans la région de Tarmiya”.
Un lieutenant-colonel à la tête d’une unité d’infanterie, mais aussi deux soldats, ont été tués “dans l’explosion d’une bombe”, a confirmé le ministère de la Défense dans un communiqué.
Trois militaires ont également été blessés, selon un autre communiqué d’une cellule média des forces de sécurité.
En 2017, l’Irak a déclaré sa victoire militaire contre l’EI mais les jihadistes restent actifs dans plusieurs zones du pays. A Tarmiya, ils profitent des buissons, palmeraies et autres fossés pour se terrer et lancer des attaques sporadiques, en particulier contre les forces de l’ordre.
Les forces de sécurité irakiennes enchaînent les opérations de contre-terrorisme et ratissent les zones où l’EI est présent. Elles annoncent régulièrement la mort de dizaines de jihadistes dans des frappes aériennes ou dans des raids.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son “califat” autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.
Malgré sa mise en déroute, l’EI “a maintenu sa capacité à lancer des attaques à un rythme régulier”, reconnaissait un rapport de l’ONU publié en janvier 2022.
“Exploitant la frontière poreuse” entre l’Irak et la Syrie, l’organisation jihadiste conserverait “entre 6.000 et 10.000 combattants dans ces deux pays, où elle forme des cellules et entraîne des agents”, selon ce rapport.
https://arab.news/zegwr
RAMALLAH: Drapeaux palestiniens dans les gradins, à la télévision et sur la pelouse lors des victoires du Maroc: le Mondial de football au Qatar montre que la cause palestinienne n’a pas été “enterrée” par la normalisation des relations entre Israël et des pays arabes, estiment des politiques et des médias.
A Gaza, Ramallah et Jérusalem-Est, les succès du Maroc, premier pays arabe à accéder au carré des as d’un Mondial, sont suivis de près par les Palestiniens qui se félicitent de voir les Lions de l’Atlas arborer le drapeau noir, blanc, rouge et vert.
Dans sa boutique d’articles sportifs de Ramallah, Saeed Al-Ramahi n’a plus un seul maillot de la sélection marocaine à vendre. “Si j’avais eu 300 000 maillots, je les aurais tous vendus ces deux derniers jours”, dit-il à l’AFP.
L’engouement est tel que l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a convié les fans de football mercredi soir à la Muqataa, son siège à Ramallah, pour assister à la demi-finale France-Maroc.
“Le Mondial révèle le mensonge selon lequel la cause palestinienne a été enterrée par les accords” de normalisation récents entre Israël et des pays arabes, dont les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, déclare Djibril Rajoub, président de la Fédération palestinienne de football et secrétaire général du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas.
Le Mondial est “une gifle à l’idée de normalisation”, affirme M. Rajoub, ajoutant que la compétition au Qatar a montré “aux Palestiniens que les peuples arabes n’avaient pas cessé de les soutenir”.
La classe politique palestinienne avait fustigé les accords d’Abraham, conclus en 2020, les qualifiant de “coups de couteau dans le dos”, soutenant que les pays arabes pouvaient normaliser leurs relations avec Israël après mais pas avant un règlement définitif au conflit israélo-palestinien.
«Confiance»
Les scènes “pro-Palestine” au Mondial ont “contribué à restaurer la confiance des Palestiniens dans la justice de leur cause”, souligne une étude conjointe publiée mardi par le Centre de recherche palestinien sur la politique et les sondages (PCPSR) et la fondation allemande Konrad Adenauer.
“La vaste majorité des Palestiniens disent avoir regagné beaucoup, sinon une partie, de leur confiance perdue à l’égard des Arabes depuis l’élan de solidarité exprimé envers la Palestine durant les matches de football”, poursuit l’étude.
“Nous, Palestiniens, sommes la 33e équipe au Qatar, nous étions présents dans tous les événements et forums qui ont accompagné cet événement historique”, a ajouté M. Rajoub.
“Toute activité sportive a des répercussions et un impact politique. Le sport est un des symboles de l’identité pour tout peuple, et nous avons besoin de ces symboles”, souligne-t-il.
Pays hôte du Mondial-2022, le Qatar a accueilli à la fin des années 90 une représentation commerciale israélienne, depuis fermée, et n’a pas normalisé ses relations avec l’Etat hébreu, étant plutôt un soutien clé de l’administration de Gaza, territoire palestinien sous contrôle du Hamas.
“Le Mondial au Qatar a confirmé que la cause palestinienne est toujours une valeur humaine suprême dans le monde arabe et sur la scène internationale”, affirme à l’AFP Hazem Qassem, porte-parole du Hamas.
«Vérité amère»
Si en Israël, pays à majorité juive dont une partie de la population est originaire du Maroc, la population célèbre les succès des Lions de l’Atlas, la profusion des drapeaux palestiniens montre que la normalisation des relations avec le monde arabe reste lointaine, souligne la presse.
“Les festivités marocaines au Mondial ont prouvé que le monde arabe est loin de la normalisation avec Israël”, soulignait dimanche dans une analyse le quotidien israélien Maariv.
“En tant que téléspectateurs israéliens, nous continuerons à regarder jusqu’au coup de sifflet final, tout en étant témoins de la vérité amère que les supporters arabes ont mise devant nos yeux”, poursuit ce journal de centre-droit.
Idem à gauche pour le quotidien Haaretz: “Le véritable vainqueur du Mondial sur les réseaux sociaux, c’est la Palestine”.
https://arab.news/nusht
RAMALLAH: Des journalistes palestiniens racontent à Arab News de quelle manière ils sont régulièrement la cible de l’armée, de la police et des colons israéliens.
Sous pression, des médias internationaux connus retirent des contenus de leurs sites, ce qui rend très difficile la tâche de couvrir objectivement la violence des autorités israéliennes dans la région.
Des journalistes déclarent à Arab News qu’Israël leur a effectivement déclaré la guerre avec la mort de la correspondante d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh au mois de mai dernier.
Des membres de la presse sont régulièrement blessés, arrêtés et harcelés par les forces israéliennes, qui les empêchent de voyager hors de Cisjordanie vers la Jordanie, Israël ou même la bande de Gaza, affirment-ils, ajoutant que les médias étrangers pour lesquels ils travaillent sont contraints de les expulser.
Environ mille deux cents journalistes palestiniens en Cisjordanie pensent que les atrocités régulièrement perpétrées contre eux – hors ligne et en ligne – font partie d’une campagne israélienne destinée à les empêcher de dénoncer les crimes de l’armée et de la police d’Israël.
 

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