Les marchés financiers attendent la publication aujourd’hui du très attendu rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis qui pourrait orienter les scénarios des investisseurs sur l’évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale. En effet, la « Fed » a fait du retour au plein emploi un facteur essentiel pour une éventuelle réduction de ses mesures de relance mises en place en raison de la pandémie de Covid-19. Et ceci orientera les marchés financiers mondiaux et donc ceux des matières premières.
Côté européen, les bourses ont terminé hier soir en légère hausse avec un euro qui a remonté à $ 1,186 à la clôture ce qui est son niveau le plus élevé depuis un mois face au billet vert. La monnaie unique européenne est soutenue par les récentes déclarations de responsables de la Banque centrale européenne sur la réduction des mesures de relance sur fond de reprise solide de l’économie et d’envolée de l’inflation, note Reuters.
Côté pétrole, le baril est toujours à la hausse avec le Brent qui terminait hier soir à $ 73,37 et le brut léger américain (WTI) à $ 70,5.
Alors que la nouvelle campagne 2021/22 va s’ouvrir dans un peu moins d’un mois, le cacao continue d’enregistrer de belles hausses de ses prix. La tonne à Londres a clôturé hier soir à £ 1 797 contre £ 1 781 en début de période sous revue, vendredi dernier, tandis qu’à New York les cours ont franchi les $ 2 600 pour atteindre hier soir les $ 2 611 contre $ 2 582 en fin de semaine dernière.
Les raisons de cette fermeté ? Une nouvelle campagne que certains attendent moins bonne en Afrique de l’Ouest. Ceci dit, Climate24 souligne que l’Afrique de l’Ouest a eu un mois d’août particulièrement pluvieux avec 50% de pluies en plus par rapport à la moyenne. Selon les cacaoculteurs dans la ceinture de production ivoirienne interrogés par Reuters, ceci pourrait donner ou non une très belle et bonne récolte principale en Côte d‘Ivoire.
En effet, les cacaoyers se développent bien avec de nombreuses cabosses déjà mures, précise-t-on en Côte d’Ivoire. Dans quelques régions, notamment à Abengourou réputée pour la qualité de ses fèves, la récolte a déjà démarré avec des acheteurs offrant FCFA 600 à 650 ($ 1,17) du kilo de fèves. Ceci dit, nombreux sont les producteurs à ne pas déjà vendre dans l’attente des nouveaux prix fixes qui devraient être annoncés d’ici début octobre à l’ouverture de la nouvelle campagne 2021/22. Dans l’ouest du pays, à Man, on s’inquiète plutôt des maladies qui peuvent se développer suite à ces pluies excessives. Dans le centre-ouest, à Daloa ou encore à Bongouanou, la récolte principale pourrait être plus tardive et courir de novembre à janvier, à cause de ces pluies bien au-dessus des moyennes de ces dernières années. A Daloa, 60,1 mm sont tombés la semaine dernière, soit le double de la moyenne passée.
Pour sa part, le Nigeria ne manque pas de déclarer que sa production devrait baisser de 12,5% en 2021/22, à 280 000 t contre les 320 000 t estimées jusqu’à maintenant. Selon le président de l’association du cacao Mufutau Abolarinwa, les pluies abondantes ces dernier mois pourraient endommager la récolte principale et accroitre le risque de maladies, a-t-il indiqué mercredi. Ces pluies tardives pourraient retarder la campagne principale qui court d’octobre à février et qui serait, selon lui, de 250 000 à 260 000 t. Un avis qui n’est pas nécessairement partagé par tous, certains soulignant que l’actuelle campagne intermédiaire n’est que de 25 000 t, soit moitié moins qu’habituellement, et que la prochaine campagne pourrait être meilleure.
De son côté, l’Organisation internationale du cacao (ICCO) a fortement révisé à la hausse son estimation d’excédent pour la campagne 2020/21 qui s’achève, à 230 000 t contre les 165 000 t initialement annoncées. S’appuyant sur une très belle récolte ouest-africaine, la production mondiale aurait finalement grimpé de 8% et atteindrait 5,14 millions de tonnes (Mt). Quant aux broyages, si l’ICCO a révisé à la hausse de 51 000 t ses prévisions antérieures, les volumes mondiaux broyés progresseraient pas autant que la production, de +3,3% à 4,86 Mt. S’agissant de la Côte d’Ivoire, l’ICCO a maintenu ses chiffres précédents avec une production estimée à 2,225 Mt. Quant à la dernière campagne 2019/20, elle serait quasiment à l’équilibre avec un petit excédent de 9 000 t, a encore annoncé l’ICCO.
Pour sa part, la banque américaine Citi estime que l’excédent mondial cette campagne 2020/21 sera encore plus élevé que ce qu’annonce l’ICCO, de l’ordre de 300 000 t. Elle voit 2021/22 plus équilibrée avec la poursuite de la reprise de la demande mondiale et une production stable voire en baisse.
Côté industrie, le géant suisse Barry Callebaut a fait parler de lui cette semaine avec le renouvellement du contrat d’approvisionnement du géant américain de la confiserie Hershey (Lire : Barry Callebaut et Hershey renouvellent leurs accords chocolat sur l’Amérique du Nord) et avec l’annonce ce matin de du rachat d’Europe Chocolate Company (ECC), le fabricant belge B2B de spécialités et décorations chocolatées à capitaux privés. L’intégration d’ECC débute immédiatement.
Le café poursuit sa belle ascension cette semaine… A New York, l’Arabica a clôturé hier soir à $ 1,9435 la livre (lb), certes en baisse sur la veille pour des prises de bénéfices, mais en hausse sur la période sous revue puisque la livre cotait vendredi dernier $ 1,922 sur décembre. Il en a été de même pour le Robusta qui est parti vendredi de $ 2 018 la tonne à Londres sur novembre pour toucher mercredi un plus haut de 4 ans à $ 2 092 et revenir hier soir à $ 2 056.
Le cycle est vertueux pour notre marché du café : la belle demande en Arabica a fait augmenter son prix qui, à son tour, a incité les industriels à se reporter sur le Robusta moins cher ce qui fait aussi grimper son cours. En outre, mercredi, la province de Lampung à Sumatra, en Indonésie, a annoncé une chute de 70,5% de ses volumes de Robusta exportés en août, à 6 250 t. Chaque mois, depuis le début de l’année, les volumes sont lourdement en baisse, la chute la plus élevée ayant été enregistrée en février avec -82,6% par rapport à février 2020.
A ceci se greffent des coûts de fret maritime très élevés pour le Robusta venant d’Asie, notamment d’Indonésie puisque le Vietnam n’a quasiment plus de volume et attend le démarrage de sa prochaine campagne début octobre. A noter que les marchés vietnamiens sont fermés ces deux jours-ci pour des fêtes nationales.
Au Brésil, il pleut dans les régions de production, ce qui devrait améliorer les perspectives sur la prochaine campagne. Selon le consultant spécialisé Safras & Mercado, la récolte actuelle serait achevée à 97%.
Après deux semaines de baisse, les cours du caoutchouc se sont stabilisés, en légère hausse sur l’Osaka Echange à 207,5 yens ($1,9) le kilo hier contre 206,5 yens vendredi dernier mais en légère baisse sur le marché de Shanghai à 13 715 yuans ($2 123) la tonne contre 13 810 yuans la semaine dernière. Le sentiment est baissier avec les signes de ralentissement de la croissance économique du premier acheteur mondial, la Chine, l’activité des usines chinoises s’étant contractée en août pour la première fois en près d’un an et demi sous l’effet des mesures de confinement du Covid-19, les goulets d’étranglement et les prix élevés des matières premières. En outre, la pénurie de semi-conducteurs ralentie la production automobile mondiale. Une crise de l’offre qui pourrait conduire à une contraction de la production entre 10 et 20% en 2021.
En Inde, le directeur général de l’Automotive Tyre Manufacturers’ Association (ATMA), Rajiv Budhraja, dans une interview avec CNBC-TV18, a affirmé avoir demandé au gouvernement de supprimer les restrictions portuaires, de réduire les droits sur les importations de caoutchouc et d’assouplir les conditions préalable pour soulager l’industrie indienne de pneumatiques. Cette dernière fait face à une double difficulté. D’une part, le caoutchouc disponible sur le marché intérieur ne couvre pas les besoins des industriels et il est cher. Alors que les prix du caoutchouc se négocient à des sommets d’environ 8 ans sur les marchés indiens, certains rapports suggèrent que le caoutchouc naturel national a répondu à environ 50 % de la demande réelle au premier et deuxième trimestre. Sur les marchés indiens, les prix du caoutchouc se négocient à 180 roupies le contre 140 roupies sur les marchés internationaux. D’autre part, alors que la dépendance aux importations continue d’augmenter, les importations de caoutchouc sont confrontées à des pénuries d’infrastructure, de logistique, d’expédition et de conteneurs.
Au Sri Lanka, la maladie fongique Pestalotiopsis microspora se propage et pourrait réduire de 15 à 20% la production de caoutchouc naturel cette année dans le pays. La maladie se propage rapidement et les producteurs ne disposent pas de fongicide pour la combattre ou d’engrais pour aider les arbres à se rétablir suite à l’interdiction décrétée par le président sri lankais Gotabaya Rajapaksa d’importer des produits agrochimiques afin d’économiser des devises étrangères. Environ 20 000 hectares sur 107 000 cultivés par de grandes exploitations et de petits exploitants ont été touchés par la Pestalotiopsis, estime la Colombo Rubber Traders Association. Sans solution, les producteurs pourraient se tourner vers des cultures alternatives comme la cardamone, le poivre ou la cannelle, estime Udara Premathilake, directeur des plantations caoutchouc, Kelani Valley Plantations PLC.
Léger retrait du marché du coton cette semaine, après trois gains hebdomadaires successifs, avec une clôture hier à 93,29 cents la livre contre 94,84 cents vendredi dernier. Si la demande demeure soutenue, c’est du côté de l’offre que les inquiétudes montent. “Les conditions de récolte sont bonnes, et bien que la récolte dans l’ouest du Texas soit encore un peu en retard, le potentiel est là pour faire une récolte assez importante“, a déclaré Peter Egli, directeur de la gestion des risques chez Plexus Cotton, ajoutant que l’offre américaine semble être supérieure aux prévisions du département américain de l’Agriculture (USDA) réalisées en août, où il avait abaissé son estimation de production de plus d’un demi-million de balles. Le dernier rapport hebdomadaire de l’USDA sur l’état d’avancement des récoltes montre aussi que 70% de la récolte de coton était dans un état bon à excellent au cours de la semaine se terminant le 29 août. Ce chiffre n’était que de seulement 44% pour la même période en 2020. Et puis l’ouragan Ida, qui a balayé la Louisiane, le Mississippi et la Nouvelle-Orléans, n’a pas causé de dommages majeurs à la récolte de coton.
« Peu de choses ont changé depuis la semaine dernière, alors que les spéculations longues et les courtes commerciales continuent de se tenir debout avec leurs positions historiquement importantes. Cela a enfermé le marché dans une fenêtre de 92 à 95 cents au cours des trois dernières semaines » conclut Peter Egli dans sa revue de marché. Il devrait le rester jusqu’au prochain rapport sur l’offre et la demande mondiales en produits agricoles (WASDE) de l’USDA le 10 septembre prochain.
Quant au Comité consultatif international du coton (ICAC), il estime que « le renforcement de la demande mondiale de coton, un déséquilibre attendu entre l’offre et la demande de coton et le resserrement des stocks de clôture indiquent que l’industrie cotonnière se dirige vers un marché haussier ». Pour la deuxième année consécutive, les stocks de clôture devraient baisser en 2021/22.
Au Pakistan, en dépit d’une superficie ensemencée moindre (-14%), la production de coton devrait grimper de 18% en 2021/22 pour atteindre 5,3 millions de balles, selon le département américain de l’Agriculture (USDA). Avec une demande robuste en coton du secteur textile, les importations devraient atteindre un record de 5,6 millions de balles. A noter que début août, le gouvernement a annoncé un prix de soutien du coton à 5 000 roupies pakistanaises ($ 781 la tonne) les 40 kilos pour la récolte 2021/22. Si les prix tombent en dessous de ce niveau, la Trading Corporation of Le Pakistan (TCP), achètera aux agriculteurs au prix de soutien.
Le Mexique devrait voir ses importations de coton grimper fortement en 2021/22 pour atteindre un niveau de 1,1 million de tonnes. En cause, la reprise plus rapide qu’anticipée de l’industrie textile mexicaine. La reprise de la demande mondiale de vêtements, l’innovation dans les offres de produits et le nouvel accord commercial entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (USMCA) -en vigueur depuis le 1er juillet 2020 -accélère la consommation de coton, observe l’USDA. De plus, avec le coût élevé des taux de frets internationaux et la rareté des conteneurs, l’industrie textile mexicaine est avantagée sur le marché des Etats-Unis par rapport aux vêtements importés en provenance d’Asie. Enfin, l’interdiction américaine du coton et des produits en coton du Xinjiang, en Chine, a créé des opportunités supplémentaires pour le Mexique d’augmenter l’offre de textiles aux États-Unis et au Canada dans le cadre de l’USMCA.
Au Mali, la Confédération des Sociétés des Producteurs de Coton (C-SCPC) estime que grâce aux mesures de soutien des autorités de transition la production de coton en 2021/22 devrait rebondir à 800 000 tonnes, contre seulement 147 000 tonnes en 2020/21 (Lire : Chute considérable de la production de coton au Mali en 2020/21). Le président de la C-SCPC, Bakary Koné, a déclaré : «Depuis 47 ans, nous cultivons du coton dans notre pays, c’est la première qu’un gouvernement augmente le prix du kilogramme du coton graine à FCFA 280 et baisse celui de l’engrais à FCFA 11 000 le tout en contrôlant le processus de la subvention des intrants sans qu’on lui tende la main».
Les cours de l’huile de palme ont glissé cette semaine avec une clôture à 4 242 ringgits ($1020,69) la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 4329 ringgits vendredi dernier. Ils ont toutefois rebondi jeudi après trois séances consécutives de pertes, avec une perspective d’une amélioration de la demande. “On s’attend à ce que les exportations d’huile de palme malaisienne connaissent un rebond en septembre en raison de la baisse des droits d’exportation sur l’huile de palme par rapport à l’Indonésie” souligne Anilkumar Bagani, responsable de la recherche du courtier en huiles végétales Sunvin Group basé à Mumbai. Le principal producteur d’huile de palme, l’Indonésie, a relevé sa taxe à l’exportation de CPO à $166 la tonne en septembre, contre 93 dollars le mois dernier
Mais la faiblesse des autres huiles végétales tant sur le Chicago Board of Trade (CBOT) que le Dalian Commodity Exchange et la chute de 17,8% selon SGS des exportations d’huile de palme de Malaisie en août pèsent sur le marché.
Les prix à l’exportation du riz de Thaïlande ont peu changé cette semaine en raison des contraintes tandis que le Bangladesh a autorisé les exportations privées et réduit les droits d’importation pour maîtriser la flambée des prix nationaux de l’aliment de base.
En Thaïlande, les prix du Thaï 5% est quasi-inchangé à $390-$400 la tonne contre $390-$403 la semaine dernière. Alors que les bas prix ont légèrement stimulé la demande des acheteurs au Moyen-Orient, les contraintes d’expédition limitent le potentiel. “A ces prix, les acheteurs sont intéressés, mais il n’y a pas de navires”, a déclaré un commerçant. La Thaïlande a exporté 2,59 millions de tonnes (Mt) de riz entre janvier et juillet de cette année, en baisse de 22% par rapport à la même période l’an dernier.
En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont progressé à $358-$363 la tonne contre $355- $360 la semaine dernière, suite à une légère amélioration de la demande et l’appréciation de la roupie. “La roupie s’est constamment appréciée et a exercé une pression sur nos marges. Nous n’avons pas d’autre choix que d’augmenter les prix“, a déclaré un exportateur basé à Kakinada dans l’État d’Andhra Pradesh.
Le Bangladesh, suite aux inondations répétées qui ont dévasté les récoltes l’année dernière, a autorisé les commerçants privés à importer 1,7 million de tonnes (Mt) de riz. La plupart du riz sera importé d’Inde en raison de la proximité et des moindre taux de fret par rapport à la Thaïlande ou au Vietnam. En outre, les commerçants peuvent également importer du riz par route. Sur le premier semestre 2021, le pays a déjà importé 1,3 million de tonnes (Mt), soit son niveau le plus élevé en trois ans.
Le sucre roux a clôturé en dessous de la barre des 20 cents la livre (lb) hier soir à New York sur l’échéance octobre, parti de 20,04 cent vendredis derniers. En revanche, le sucre blanc à Londres termine en beauté, à $ 488,90 la tonne contre $ 487,40 en fin de semaine dernière.
Une baisse qui s’expliquerait par une demande affaiblie car les taux de fret élevés ont réduit les livraisons de produit physique contre l’échéance octobre. Mais ceci a été contrebalancé par l’offre brésilienne étroite suite au gel et à la sécheresse, les exportations du Brésil ayant chuté à 2,6 Mt en août contre 3,14 Mt en août 2020. Les activités de transformation de la canne devraient être écourtées cette année, selon Jack Scoville de Price Futures Group à Chicago, interrogé par Reuters.
Aux Etats-Unis, l’ouragan Ida a entrainé la fermeture cette semaine de raffineries aux Etats-Unis, notamment en Louisiane. Des champs de canne ont été aussi impactés mais l’évaluation officielle des dommages à la filière sucre n’a pas encore été établie. Si la production se révélait affectée, le gouvernent pourrait ouvrir des quotas supplémentaires d’import à fiscalité réduite.
L’Ukraine devrait augmenter d’un tiers environ ses volumes de sucre blanc qui devraient atteindre 1,4 Mt en 2021/22, a annoncé mercredi le ministère de l’Economie, notamment en raison de superficies plus élevées cultivées, à 227 100 ha cotre 201 600 ha en 2020. Le pays a encore 422 000 t de sucre blanc en stock. A noter que sa demande nationale ne devrait pas excéder 1,25 Mt sur 2021/22.
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