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Au 56e jour de l’invasion russe, l’Ukraine a reçu des avions de chasse pour l’aider à contrer l’offensive russe dans l’est du pays, où les derniers combattants ukrainiens retranchés à Marioupol ont lancé un appel désespéré à la communauté internationale pour être secourus.
► Moscou a bloqué le site internet de RFI, qui diffuse des informations dans une quinzaine de langues dont le russe. Une adresse URL alternative permet d’accéder au site en français et en russe. RFI en russe est aussi disponible sur Telegram : https://t.me/RFI_Ru, via un VPN et en Russie en français par satellite sur Hotbird.
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Les points essentiels :
 1,1 million d’Ukrainiens sont de retour dans leur pays depuis le début de l’offensive russe, selon les garde-frontières ukrainiens.
► Le président du Conseil européen Charles Michel, en visite à Kiev, a assuré mercredi que l’Union européenne ferait « tout son possible » pour que l’Ukraine « gagne la guerre » contre la Russie.
 Le couloir pour évacuer mercredi des civils depuis le port assiégé de Marioupol dans le sud-est de l’Ukraine « n’a pas fonctionné », selon Kiev. Un accord avait été trouvé avec la Russie dans la journée alors qu’aucun couloir d’évacuation n’avait été mis en place en Ukraine depuis samedi, faute d’accord avec les Russes qui ont intensifié ces derniers jours leurs frappes dans l’est de l’Ukraine.
► « Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures », a affirmé mercredi sur Facebook un commandant de militaires ukrainiens assiégés à Marioupol. Moscou a donné un nouvel ultimatum aux combattants ukrainiens, appelés à se rendre avant 11h TU. 
► Le Pentagone a déclaré mardi que l’armée ukrainienne avait reçu des avions de chasse supplémentaires et des pièces détachées pour l’entretien de ceux-ci.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU)
22h49 : Les Occidentaux s’attendent à des cyberattaques russes massives contre eux
Les États-Unis et quatre autres pays occidentaux ont prévenu que leurs services de renseignement disposaient d’informations selon lesquelles la Russie s’apprêtait à lancer des cyberattaques massives contre les alliés de l’Ukraine. Les pays formant l’alliance dite des « Five Eyes », regroupant États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande, ont précisé que Moscou pourrait faire appel à ces groupes cybercriminels pour lancer des attaques contre des Etats, des institutions, et des entreprises.
« Des renseignements croissants indiquent que l’État russe étudie les options pour de potentielles cyberattaques », ont-ils indiqué dans un communiqué commun. « L’invasion russe de l’Ukraine pourrait exposer des organisations aussi bien dans la région que dans le reste du monde à une cyberactivité malveillante », indique le communiqué. « Cette activité pourrait répondre au coût économique sans précédent imposé à la Russie, et au soutien matériel apporté [à l’Ukraine] par les États-Unis, leurs alliés et leurs partenaires ».
L’alliance des « Five Eyes » souligne que « certains cybercriminels ont récemment prêté publiquement allégeance au gouvernement russe ». « Certains groupes ont menacé de mener des cyberattaques contre les pays et les organisations qui soutiennent matériellement l’Ukraine », précise le communiqué.
22h36 : Le ministre des Affaires étrangères ukrainien face aux réticences bulgares sur les armes
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, était en visite surprise en Bulgarie. Au cœur de cette visite : l’aide fournie par la Bulgarie, seul pays européen avec la Hongrie à refuser d’envoyer de l’armement.  Dmytro Kuleba a rencontré le Premier ministre Kiril Petkov ainsi que Rumen Radev, nous raconte notre correspondant à Sofia, Damian Vodénitcharov. Sans résultat : la Bulgarie ne veut toujours d’envoyer des armes à l’Ukraine, malgré des exportations d’armement qui ont été multipliées par cinq depuis 2016.
La raison officielle : l’ire du « grand frère russe », qui pourrait même faire de la Bulgarie une prochaine cible. C’est en tout cas ce que soutiennent les partis pro-russes au parlement bulgare. Le Parti socialiste en premier lieu, qui menace de se retirer de la coalition au pouvoir si le gouvernement ne se borne pas à envoyer de l’aide humanitaire à Kiev. Une aide humanitaire qui comprend aussi de vieux casques militaires et des gilets pare-balles. Tout en remerciant la Bulgarie pour l’accueil de plus de 90 000 réfugiés ukrainiens, Dmytro Kuleba a averti que « ceux qui n’aident pas l’Ukraine aident la Russie ».
22h06 : En Finlande, première journée de débats sur une adhésion à l’Otan
Lors ce débat, huit groupes parlementaires sur dix se sont prononcés pour une adhésion à l’Otan. Le parti d’extrême-droite des Vrais finlandais y est devenu favorable, comme le Parti du centre, très présent dans les campagnes, et les Verts, qui viennent tout juste de changer leur ligne politique. Quant aux Sociaux-démocrates, le parti le plus important de la coalition au pouvoir, ils ont souhaité que la Finlande rejoigne une alliance militaire, sans cependant prononcer le nom de l’Otan, rapporte notre correspondant régional, Frédéric Faux.
Chacun a son idée sur ce que la Finlande devra accepter pour bénéficier de la protection de ses futurs alliés, mais beaucoup insistent sur un point : cette adhésion ne peut se faire sans celle du voisin suédois, avec lequel les liens militaires et politiques sont très forts. La population finlandaise étant déjà acquise à l’Otan, la prochaine étape pourrait être un vote du Parlement qui demanderait officiellement cette adhésion. Selon la Première ministre Sanna Marin, cette décision n’est qu’une question de semaine et pourrait être annoncée lors du prochain sommet de l’Alliance atlantique qui se tiendra à Madrid, en juin. 
21h47 : Le Premier ministre Boris Johnson évoque le « manque évident de bonne foi » de Vladimir Poutine dans les négociations avec l’Ukraine
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a comparé des négociations avec le président russe Vladimir Poutine à une opposition avec un crocodile, prévenant l’Ukraine qu’il sera difficile d’obtenir un accord de paix avec un chef d’État qu’il juge peu fiable. Selon le dirigeant britannique, Vladimir Poutine a clairement fait comprendre qu’il entendait prendre le contrôle d’une plus grande partie du territoire ukrainien et pourrait lancer une nouvelle offensive contre la capitale Kiev.
« Comment pouvez-vous négocier avec un crocodile qui a votre jambe entre ses mâchoires ? C’est la difficulté à laquelle font face les Ukrainiens », a dit Boris Johnson à des journalistes à bord d’un avion le transportant en Inde pour une visite de deux jours. « Il est très difficile d’imaginer comment les Ukrainiens peuvent négocier avec Poutine étant donné son manque évident de bonne foi », a-t-il ajouté.
21h13 : Washington sanctionne la banque russe Transkapitalbank et un réseau d’oligarques
Le Trésor américain a annoncé mercredi des sanctions contre la banque russe Transkapitalbank et un vaste réseau entourant l’oligarque Konstantin Malofeev, qui aurait été utilisé pour contourner les punitions visant Moscou. Les mesures contre Transkapitalbank visent à empêcher cet établissement privé d’accéder aux réseaux financiers mondiaux en interdisant aux institutions et individus américains ainsi qu’à ceux ayant des activités aux États-Unis de faire des affaires avec lui.
Selon le Trésor, la banque a mis en place son propre système de transferts financiers sur internet et offre un accès à des banques en Chine, au Moyen-Orient et ailleurs, pour permettre le règlement de paiements en dollars américains sans passer par le système mondial Swift et en évitant de faire transiter les paiements par le système bancaire américain.
20h51 : La Norvège donne 100 missiles à l’Ukraine
La Norvège a donné environ 100 missiles de défense aérienne français Mistral à l’Ukraine, indique le ministère norvégien de la Défense. Le ministre de la Défense, Bjørn Arild Gram, a déclaré dans un tweet que le système de défense aérienne était « une arme efficace » et serait un « grand avantage » pour l’Ukraine. Le missile doit être retiré des forces armées norvégiennes. Les armes auraient déjà été expédiées en Ukraine.
Norway provides an air defense system to #Ukraine.

-The Mistral air defense system is an effective weapon that is being used by the Norwegian Navy. The system will be of great benefit to Ukraine, says 🇳🇴 Minister of Defence @Bjornarildgram. https://t.co/oCZ9qaejyG
20h34 : Kiev propose à la Russie des négociations à Marioupol, selon le négociateur ukrainien
L’Ukraine a proposé mercredi à la Russie une « session spéciale de négociations » à Marioupol, ville portuaire sur la mer d’Azov assiégée, a déclaré Mykhaïlo Podolyak, conseiller de la présidence ukrainienne et un des négociateurs avec la Russie. « Nous sommes prêts à tenir une “session spéciale de négociations” à Marioupol. Pour sauver nos gars, [le bataillon] Azov, les soldats, les civils, les enfants, les vivants et les blessés. Tout le monde », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Yes. Without any conditions. We’re ready to hold a “special round of negotiations” right in Mariupol. One on one. Two on two. To save our guys, Azov, military, civilians, children, the living & the wounded. Everyone. Because they are ours. Because they are in my heart. Forever.
20h13 : Koupiansk, un enjeu central dans la bataille du Dombass
Depuis le week-end dernier, les forces ukrainiennes mènent une contre-offensive à l’est de la ville de Kharkiv. L’idée étant non seulement de libérer des zones occupées par les troupes russes, mais également de couper les lignes d’approvisionnement de l’armée russe. Et dans cette optique, la petite ville de Koupiansk, qui comptait environ 30 000 habitants avant le début du conflit, est devenue un enjeu central.
Cette ville est considérée comme un véritable carrefour avec ses routes, ses liaisons ferroviaires avec la Russie voisine, mais aussi avec ses lignes de chemin de fer la reliant avec les partis du Donbass aux mains de séparatistes. Une ville qui permet à l’armée russe d’apporter tout le soutien nécessaire aux soldats qui occupent un saillant, c’est-à-dire une avancée en territoire ennemi, autour de la ville d’Izioum, située à environ 50 kilomètres au sud.
Si les troupes ukrainiennes parviennent à reprendre Koupiansk, près de 15 000 soldats russes, selon l’état-major ukrainien, ne pourraient plus recevoir de munition, de carburant, de pièces de rechanges ou encore de vivre. C’est donc une bataille décisive qui se joue dans cette ville. Une bataille qui pourrait bien changer la dynamique du conflit si d’aventure les troupes ukrainiennes parviennent à récupérer cette ville aux mains de Moscou. 
19h49 : Lors du débat de la présidentielle, Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen de « dépendre du pouvoir russe »
Sur la politique internationale lors du débat à la présidentielle, Emmanuel Macron a accusé Marine Le Pen de « dépendre du pouvoir russe » et « de monsieur Poutine » pour avoir « contracté un prêt auprès d’une banque russe », au cours du débat avant le second tour de la présidentielle. « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c’est ça le problème madame Le Pen », a déclaré le président candidat, la candidate du RN répondant être « une femme absolument et totalement libre ». Elle a ensuite affirmé mercredi soir soutenir une « Ukraine libre », indépendante des États-Unis, de l’Union européenne et de la Russie.
Marine Le Pen a régulièrement été attaquée pour ses positions jugées complaisantes envers la Russie de Vladimir Poutine. Elle avait été notamment la seule candidate à la présidentielle à rencontrer le président russe avant l’élection de 2017.
19h28 : L’orchestre de Kiev entame une tournée européenne avec un premier concert à Varsovie ce jeudi
 
 
Les membres de l’orchestre symphonique de Kiev joueront leur premier concert depuis l’invasion russe à Varsovie. Le concert de jeudi à la Philharmonie de Varsovie marquera le début d’une tournée européenne pour l’orchestre. « Nos concerts sont vraiment une mission culturelle », indique Olexiï Pchenytchnykov, second violon de 22 ans dans l’orchestre, lors d’une pause dans les répétitions. Les hommes dans l’orchestre ont bénéficié d’une dispense spéciale des autorités ukrainiennes pour pouvoir quitter le pays, la loi martiale en vigueur en Ukraine interdit aux hommes en âge de combattre de partir. Cette dispense ne dure que jusqu’à la fin de la tournée.
19h10 : La Turquie accuse des pays de l’Otan de vouloir une guerre durable pour affaiblir Moscou
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a accusé mercredi des pays de l’Otan de vouloir une guerre qui dure en Ukraine, afin d’« affaiblir » Moscou. « Il y a des pays au sein de l’Otan qui souhaitent que la guerre continue », a jugé le chef de la diplomatie turque.
Membre de l’Otan et alliée de l’Ukraine – à laquelle elle a livré des drones de combat -, la Turquie s’efforce depuis le début du conflit en Ukraine de faciliter une médiation entre Moscou et Kiev. La Turquie a accueilli par deux fois des négociations directes entre les deux parties, le 10 mars au niveau ministériel à Antalya (sud) et le 29 mars à Istanbul.
Les négociations russo-ukrainiennes, censées continuer en ligne depuis la dernière séance en face à face à Istanbul fin mars, semblent au point mort. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que les Ukrainiens « ne cessent de se retirer de ce sur quoi il y avait des ententes ».
18h59 : Des ministres occidentaux protestent contre la présence de la Russie au G20
Des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20, réunis mercredi en marge des réunions du FMI et de la banque mondiale, ont quitté la séance plénière ou éteint leur écran pour protester contre la présence de la Russie qui a envahi l’Ukraine. La présidence indonésienne avait été pressée dès le mois dernier d’exclure Moscou du G20. Elle s’y est toutefois refusée au nom de l’impartialité.
« La guerre est incompatible avec la coopération », a déclaré le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire en ouverture de la réunion du G20, en exhortant la Russie à « s’abstenir de participer aux réunions du G20 ». Son homologue russe Anton Siluanov a rétorqué : « le G20 a toujours été et reste avant tout un forum économique ».
Cette instance réunit les vingt grandes économies mondiales dont les États-Unis, le Canada, la Chine, l’Inde, le Brésil, le Japon, la France et l’Allemagne.
 Aujourd’hui l’économie – Le G20 est-il encore une instance de gouvernance mondiale ?
18h25 : Pour ne plus déprendre la Russie, l’Italie va chercher du gaz ailleurs
L’Italie dépend à 90% des importations de gaz pour ses besoins – dont 45 % en provenance de Russie. Le pays cherche à cesser de dépendre de Moscou d’ici deux ans. C’est sa priorité numéro un depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir.
Gaz: l’Italie frappe à toutes les portes pour ne plus dépendre de la Russie
17h53 : L’évacuation de Marioupol n’a pas fonctionné comme prévu, selon le gouverneur de Donetsk
L’évacuation de Marioupol n’a pas fonctionné comme prévu, selon le gouverneur de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. Il a déclaré que moins de bus que prévu ont pu atteindre les civils dans la ville assiégée de Marioupol ce mercredi, rapporte Reuters. Peu de personnes ont été évacuées de Marioupol comme les autorités de la ville l’avaient espéré, a-t-il déclaré. La députée ukrainienne, Inna Sovsun, a partagé une vidéo montrant un convoi de bus à l’arrêt quelques heures après l’ouverture du couloir humanitaire depuis la ville portuaire.
 
The humanitarian corridor from #Mariupol was supposed to open at 14:00. This is a video shot 4 hours past said time showing buses&ambulances in Orikhiv still waiting for evacuees. #Ukraine did everything from our side. But #russians are just ignoring the agreement. pic.twitter.com/CpWACgyiLE
La vice-Première ministre Iryna Vereshchuk a également déclaré que les bus organisés par la Russie n’avaient pas envoyé les évacués à temps au point où les bus et les ambulances ukrainiennes attendaient. Elle a aussi accusé les Russes d’avoir violé le cessez-le-feu.
17h19 : Qu’est-ce que le Donbass ?
Le Donbass, que Moscou affirme vouloir « libérer », est une région industrielle d’environ deux fois la taille de la Belgique située dans l’est de l’Ukraine, au cœur d’un conflit sanglant depuis 2014 entre Kiev et des séparatistes pro-russes. Avec le soutien de Moscou, ces derniers ont pris en partie le contrôle de ce bassin minier majoritairement russophone, y proclamant les deux « républiques populaires » séparatistes de Donetsk et Louhansk. Sans existence administrative, le Donbass englobe les deux oblasts ukrainiens de Donetsk et Louhansk.
Jusqu’à la guerre de 2014, l’agglomération de Donetsk, plus grande ville du Donbass, était le principal centre métallurgique d’Ukraine. La présence de nombreux russophones y est notamment liée à l’envoi de travailleurs russes après la Seconde Guerre mondiale. Cet héritage industriel et linguistique a façonné l’identité du Donbass, qui a gardé après la chute de l’URSS et l’indépendance de l’Ukraine de forts liens économiques et culturels avec la Russie. Moscou justifie son soutien aux séparatistes par le fait que ces russophones feraient l’objet de discriminations depuis le mouvement pro-européen du Maïdan, au printemps 2014.
16h55 : Le Pentagone précise que l’Ukraine a reçu des pièces détachées, pas des avions de combat entiers
L’Ukraine a bien reçu des pièces détachées pour ses avions de chasse afin de renforcer son armée de l’air, mais pas des appareils entiers, a indiqué mercredi le porte-parole du Pentagone, John Kirby, corrigeant ses propos de la veille. « J’avais compris que l’offre d’un autre pays de la région de fournir des avions entiers à l’Ukraine… avait été mise en oeuvre. Ce n’est pas le cas », a déclaré le porte-parole à la presse. « Je regrette cette erreur ».
16h44 : L’équipe féminine ukrainienne de futsal s’entraînera en France en juin
La Fédération française de football accueillera en juin l’équipe féminine ukrainienne de futsal dans son centre d’entraînement de Clairefontaine pour lui permettre de mener sa préparation à l’Euro, rendue impossible en Ukraine par l’invasion russe, a-t-on appris mercredi auprès de la FFF. Qualifiées pour la phase finale de l’Euro de futsal féminin, prévue au Portugal du 1er au 3 juillet, les Ukrainiennes se prépareront pendant une semaine dans les Yvelines aux frais de la Fédération française, qui mettra à disposition une partie du centre d’entraînement où évoluent habituellement les équipes de France.
16h36 : Antonio Guterres (ONU) demande par lettres à être reçu par Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a envoyé mardi des lettres aux dirigeants russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, leur demandant d’être reçu à Moscou et Kiev, a annoncé mercredi son porte-parole, Stéphane Dujarric. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, l’ONU est marginalisée dans le conflit, entre autres à cause de la rupture qu’elle a provoqué entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité dont Moscou fait partie avec Washington, Paris, Londres et Pékin.
16h25 : L’ATP dénonce l’exclusion « injuste » de Wimbledon des Russes et des Biélorusses
L’ATP, qui gère le circuit professionnel hommes de tennis, a estimé « injuste » la décision prise par Wimbledon d’exclure les joueurs russes et bélarusses pour sanctionner l’invasion de l’Ukraine par la Russie et envisage des sanctions. Cette décision « peut causer un précédent dommageables au tennis », indique l’ATP dans un communiqué. « La discrimination basée sur la nationalité constitue également une violation de nos accords avec Wimbledon aux termes desquels la participation d’un joueur n’est basée que sur son classement. Nous allons maintenant analyser […] la suite à donner à cette décision », ajoute le texte.
16h13 : Le groupe de restauration collective Sodexo annonce avoir cédé ses activités en Russie
Le groupe de restauration collective Sodexo a annoncé cesser ses activités en Russie, qui représentaient moins de 1% de son chiffre d’affaires, et a dit s’être « fortement mobilisé » pour soutenir les Ukrainiens forcés de se réfugier dans des pays frontaliers, depuis le début de l’invasion russe. L’entreprise a précisé dans un communiqué avoir « cédé le contrôle de ses activités dans le pays à l’équipe de direction locale qui poursuit les opérations en Russie via une structure et une marque indépendantes ».
15h42 : L’adhésion à l’Union européenne est « une priorité » pour l’Ukraine, selon Volodymyr Zelensky
 
 
L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne (UE) est « une priorité pour notre État, pour la puissance de notre peuple », a affirmé M. Zelensky face à la presse, après une réunion avec le président du Conseil européen, Charles Michel.
De son côté, le président du Conseil européen Charles Michel, en visite à Kiev, a assuré mercredi que l’UE ferait « tout son possible » pour que l’Ukraine « gagne la guerre » contre la Russie, qui a envahi le pays le 24 février. Vladimir Poutine « ne réussira ni à détruire la souveraineté de l’Ukraine, ni à diviser l’Union européenne », a lancé aussi Charles Michel.
15h23 : Le chancelier allemand Olaf Scholz critiqué au sein de sa coalition sur ses réticences à aider l’Ukraine
« L’Allemagne freine sur les sanctions contre la Russie, l’Allemagne freine sur les livraisons d’armes à l’Ukraine ». La critique ne vient pas de Kiev ou d’un responsable de l’opposition à Berlin mais du président écologiste de la commission des affaires européennes au Bundestag Anton Hofreiter, donc un allié du chancelier. Comme le parti libéral, autre membre de la coalition, les Verts critiquent la position d’Olaf Scholz sur des livraisons d’armes lourdes à l’Ukraine. Le chef du gouvernement allemand estime que la Bundeswehr n’a pas de stock disponibles et propose de financer l’achat par Kiev d’armements. Olaf Scholz souligne également que du matériel que les soldats ukrainien ne maitrisent pas ne leur serait pas utile.
Mais derrière ces arguments, les critiques contre des réticences plus globales redoublent, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut. L’aile gauche des sociaux-démocrates rechigne à de telles livraisons d’armes qui ne feraient qu’envenimer les choses et prolonger la guerre. L’écologiste Anton Hofreiter réplique : « Si Poutine gagne, la guerre peut s’élargir avec des attaques contre d’autres pays et de facto une troisième guerre mondiale. C’est pourquoi nous devons tout faire pour soutenir l’Ukraine aujourd’hui ».
15h01 : Premier tir d’essai réussi du Sarmat, dernier né des missiles balistiques russes
L’armée russe a annoncé mercredi le premier tir d’essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée. « C’est véritablement une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive », a déclaré Vladimir Poutine, lors d’une annonce diffusée à la télévision.
🇷🇺 Successful launch of Sarmat intercontinental ballistic missile was held today at Plesetsk Cosmodrome from a silo launcher.

🚀📹 Here is HD footage. pic.twitter.com/lzmygsolp8
14h52 : Russes et Biélorusses exclus du tournoi de tennis de Wimbledon à cause de « agression militaire » russe
 
 
Les Russes et les Biélorusses, Daniil Medvedev en tête, ont été exclus de l’édition 2022 de Wimbledon en réponse à l’invasion de l’Ukraine, a annoncé la direction du tournoi londonien. « Dans les circonstances d’une agression militaire injustifiée et sans précédent, il serait inacceptable que le régime russe tire le moindre bénéfice de la participation de joueurs russes ou biélorusses », explique l’All England Lawn Tennis Club dans un communiqué diffusé.
Statement regarding Russian and Belarusian individuals at The Championships 2022.
14h31 : La Russie en pleine phase de shaping, avant d’envoyer ses troupes au front
Ces dernières 24 heures, des missiles de haute précision ont neutralisé treize places fortes ukrainiennes, selon le ministère de la défense russe. Cette première phase de l’offensive, les anglo-saxons l’appelle le « shaping », c’est une phase de modelage du champ de bataille qui a deux objectifs : affaiblir le front ukrainien et désorganiser ses voies d’approvisionnement.
Ces derniers jours l’armée russe a donc procéder à des tirs dans la profondeur, à Kramatorsk, à Dnipro. Dans cette nouvelle bataille, la logistique est devenu le talon d’Achille des forces ukrainiennes, car elles sont très étirées d’Ouest en Est et donc fragiles. Alors que les forces russes opèrent au plus près de leurs bases arrières.
Selon le Pentagone, l’Armée russe, a massé 76 bataillons dans le Donbass et le sud du pays, soit 50 000 soldats dont la plupart viennent du front de Kiev. Ces unités disparates sont usées par 50 jours de guerre, auxquelles l’Etat-major russe a tenté de redonner une certaine cohérence. 40 000 soldats ukrainiens leur font face. Dans un deuxième temps, ces deux armées vont venir se percuter, ce sera le combat de mêlée.
14h08 : Selon la presse occidentale, le rythme des livraisons d’armes à l’Ukraine s’accélère
« Le déroulement de cette course logistique pourrait bien déterminer l’issue de la guerre », fait valoir de son côté le New York Times qui met néanmoins en avant que cette stratégie « comporte un risque notable : celui de contrarier la Russie au point de déclencher un conflit international plus large ».
Écoutez notre revue de presse internationale en intégralité
13h51 : « La coopération doit continuer » au sein du G20, malgré la guerre en Ukraine, selon la patronne du FMI
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a exhorté les pays à continuer leur coopération alors que certains ministres des Finances ont décidé de ne pas participer à certaines sessions du G20 mercredi en raison de la présence de responsables russes. « Aucun pays ne peut résoudre ses problèmes seul. Il est évident que la coopération doit et va se poursuivre », a-t-elle estimé lors d’une conférence de presse. « Je n’ai aucun doute qu’il y aura des discussions substantielles » au cours de ce G20, a-t-elle également souligné.
13h23 : Plus d’un million d’Ukrainiens revenus dans leur pays depuis le début du conflit
Un total de 1,1 million d’Ukrainiens sont retournés dans leur pays depuis le début de l’invasion russe le 24 février, a annoncé le porte-parole du service ukrainien des garde-frontières, Andriï Demtchenko lors d’une conférence de presse. Il n’a pas précisé dans quelle proportion ces personnes étaient des Ukrainiens ayant fui le pays au début de l’invasion ou des Ukrainiens qui vivaient déjà à l’étranger avant la guerre. Il a précisé que les frontières ukrainiennes avaient été franchies par « presque cinq millions de personnes dans les deux sens ».
Selon les chiffres du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés publiés mercredi, la barre des cinq millions de réfugiés ukrainiens a cependant été franchie. L’Europe n’a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Le retour des Ukrainiens dans leur pays ou dans leur foyer se fait toutefois sentir, au point que le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a exhorté la semaine dernière les évacués de la capitale – jusqu’à la moitié des 2,8 millions d’habitants au plus fort de la guerre – à ne pas revenir pour l’instant.
Avant ce conflit, l’Ukraine comptait plus de 37 millions d’habitants dans les territoires contrôlés par Kiev – qui n’incluent donc pas la Crimée (sud) annexée en 2014 par la Russie, ni les zones de l’est sous contrôle des séparatistes prorusses depuis la même année.
13h00 : Combien de morts en Ukraine ?
 
 
Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles. Rien qu’à Marioupol, les autorités ukrainiennes parlent de 20 000 morts. Un accord y a été trouvé mercredi sur un couloir humanitaire pour évacuer des civils, premier accord de ce type depuis samedi. Au total, 300 000 Ukrainiens ont été évacués par des couloirs humanitaires depuis le début des hostilités, avait indiqué Kiev mardi.
Sur le plan militaire, le président Volodymyr Zelensky avait déclaré vendredi qu’environ 2 500 à 3 000 soldats ukrainiens avaient été tués depuis le début du conflit et quelque 10 000 blessés. Le Kremlin a récemment admis de son côté des « pertes importantes ». Le 25 mars, il avait reconnu la mort de 1 351 soldats pour 8 825 blessés. Certaines sources occidentales vont jusqu’à 12 000 morts russes. Des chiffres à prendre avec prudence.
12h41 : La famille d’un Britannique capturé dénonce une vidéo « sous la contrainte »
La famille d’Aiden Aslin, un Britannique capturé lors de combats en Ukraine, a dénoncé une vidéo diffusée en Russie, filmée selon eux « sous la contrainte », en violation de la convention de Genève sur le traitement des prisonniers. « La vidéo d’Aiden parlant sous la contrainte et ayant clairement subi des blessures physiques est profondément éprouvante. Utiliser des images et des vidéos de prisonniers de guerre est contraire à la Convention de Genève et doit cesser », indique sa famille dans une déclaration relayée sur Twitter par le député Robert Jenrick.
Aiden Aslin, né en 1994, figure aux côtés de son compatriote Shaun Pinner, lui aussi capturé en Ukraine, dans des enregistrements présentés comme des interviews et diffusés par la télévision publique russe lundi. Les deux hommes, qui apparaissent les traits tirés, demandent à être échangés contre Viktor Medvedtchouk, un riche homme d’affaires ukrainien proche de Vladimir Poutine et arrêté en Ukraine.
Selon les médias russes, ils ont été capturés après avoir combattu du côté ukrainien à Marioupol dans le sud-est. Ils appartiendraient à une unité qui s’est rendue la semaine dernière aux forces russes. Aiden Aslin apparaît aussi menotté dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube du Britannique Graham Phillips, qui se décrit comme un journaliste.
La famille d’Aiden Aslin a expliqué que ce dernier avait déménagé en 2018 en Ukraine, où il a rencontré sa petite amie et s’est finalement installé à Mykolaïv. Il a décidé de rejoindre les Marines ukrainiens et a servi dans cette unité pendant près de quatre ans. « Il n’est pas, contrairement à la propagande du Kremlin, un volontaire, un mercenaire ou un espion. Aiden faisait des plans pour son avenir en dehors de l’armée, mais comme tous les Ukrainiens, sa vie a été bouleversée par l’invasion barbare de Poutine », souligne sa famille.
12h21 : Volodymyr Zelensky invite Le Pen à admettre « qu’elle s’est trompée »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité jeudi Marine Le Pen, candidate à la présidentielle française accusée de proximité avec la Russie, à admettre qu’elle « s’est trompée » et a souhaité ne pas « perdre » ses relations avec le président français, candidat lui aussi, Emmanuel Macron. « Si madame la candidate comprend qu’elle s’était trompée, […] notre relation pourrait changer », a déclaré sur BFMTV le président ukrainien dans un entretien à distance depuis Kiev.
Mais, a ajouté le chef de l’État ukrainien, « je ne suis pas persuadé que j’ai le droit, aujourd’hui, d’influencer ce qui se passe chez vous ». Marine Le Pen et Emmanuel Macron, candidats au second tour de la présidentielle française dimanche, doivent s’affronter mercredi soir lors d’un débat télévisé. « Je veux dire que bien évidemment j’ai des relations avec Emmanuel Macron et je ne voudrais pas les perdre », a encore dit Volodymyr Zelensky.
Marine Le Pen avait été interdite de séjour en Ukraine en janvier 2017 après avoir défendu l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, jugée illégale par la communauté internationale. La candidate RN a condamné l’invasion de l’Ukraine par Moscou, mais elle a de nouveau plaidé mercredi dernier pour un « rapprochement stratégique entre l’Otan et la Russie » une fois la guerre terminée. La candidate d’extrême droite avait été lors de la présidentielle 2017 reçue par Vladimir Poutine, et son parti continue de rembourser un prêt de 9 millions d’euros à un créancier lié à d’anciens militaires russes.
12h08 : Les ventes de voitures chutent faute de pièces fabriquées en Ukraine 
L’invasion russe en Ukraine est un nouveau choc pour le secteur automobile européen. Les ventes de voitures se sont effondrées en Europe en mars. En volume, elles ont baissé de 20%. Ce ne sont pas les acheteurs qui manquent, mais les pièces indispensables à la construction des véhicules.
11h18 : L’Ukraine demande une aide militaire à une Bulgarie réticente
 
 
En visite à Sofia, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a appelé la Bulgarie à fournir au plus vite une assistance militaire à son pays, blâmant ceux qui refusent de livrer tout équipement au sein du gouvernement. Les autorités « savent parfaitement quelles sont nos requêtes », a déclaré à la presse le ministre, arrivé lundi soir en voiture après vingt heures de route. « Quand on est en guerre, on a besoin de tout, des balles aux avions de combat », a-t-il ajouté. Membre de l’Union européenne et de l’Otan, la Bulgarie produit des munitions, des missiles, des armes légères et possède des avions MiG-29 de conception soviétique.
11h01 : [Diaporama] Marioupol sur le point de tomber
Après bientôt deux mois de siège, le port stratégique ukrainien de Marioupol semblait mercredi proche de tomber aux mains des Russes. L’un des derniers militaires ukrainiens retranché dans le complexe industriel Azovstal a lancé un appel désespéré.
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé mercredi matin que l’armée russe « concentrait l’essentiel de ses efforts sur la prise de la ville de Marioupol et poursuivait ses tentatives d’assaut près de l’aciérie Azovstal ».
Au moins 1 000 civils, surtout des femmes, enfants et personnes âgées, sont terrés, avec les combattants, « dans les abris souterrains » de l’usine, avait affirmé mardi le conseil municipal de Marioupol, qui redoute que plus de 20 000 civils soient déjà morts dans la ville.
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Dans ce contexte, Kiev a indiqué être arrivé à « un accord préliminaire » avec les Russes pour mettre en place un couloir d’évacuation depuis Marioupol. Les habitants étaient invités à se rassembler à 14h (11h TU) pour partir vers Zaporijié. Un voyage de 200 km devenu avec la guerre un périple, de plusieurs jours parfois, avec plus d’une dizaine de check-points à franchir.
10h45 : La guerre en Ukraine pousse de plus en plus de pays vers l’Otan
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, les pays européens qui ne faisaient pas partie de l’Otan semblent de plus en plus prêts à franchir le pas.
Le Parlement de la Finlande commence ainsi mercredi à débattre d’une adhésion à l’Alliance atlantique pour mieux se protéger contre une éventuelle agression de son voisin russe. Avec une candidature désormais « très probable » dans les semaines qui viennent, malgré les messages de dissuasion envoyés par Moscou.
Le débat est suivi de près par la Suède voisine, qui envisage, elle aussi, de rejoindre l’alliance militaire menée par les États-Unis.
10h32 : « L’Histoire n’oubliera pas les crimes de guerre », prévient Charles Michel
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est rendu à Borodianka, près de Kiev, où des civils ont été victimes de « massacres » commis par les Russes, selon les autorités ukrainiennes.
У Бородянці.

Як Буча та багато інших міст в Україні

Історія не забуде військових злочинів, які тут були скоєні.

Не може бути миру без справедливості. @ZelenskyyUa pic.twitter.com/l309U9xrFO
10h19 : L’équipementier automobile Continental redémarre « temporairement » sa production en Russie
L’équipementier automobile Continental a fait savoir ce mercredi matin qu’il allait relancer « temporairement » sa production en Russie, après l’avoir suspendu début mars en raison de l’invasion de l’Ukraine. « Nos employés risquent de lourdes sanctions pénales si nous renonçons à répondre à la demande locale », a déclaré un porte-parole de l’entreprise. « Pour protéger nos collaborateurs en Russie de toute poursuite judiciaire, nous reprenons donc temporairement, en cas de besoin, la production de pneus de voitures, destinés au marché local, dans notre usine de Kaluga », poursuit-il. Le groupe, qui dit « soutenir et respecter toutes les sanctions en vigueur », précise n’avoir « pas l’intention de réaliser de bénéfices ».
En Allemagne, les entreprises ayant gardé leurs activités en Russie sont de plus en plus rares. Les grands groupes automobiles Volkswagen, BMW, Mercedes ont notamment mis fin à leur production locale et exportations vers ce pays. Mardi, le fabricant de détergents et colles Henkel a annoncé son retrait de Russie alors qu’il avait défendu il y a moins de deux semaines le maintien de ses activités au nom de la « responsabilité » envers les employés.
Les magasins du grossiste Metro y restent ouverts, le géant de l’agrochimie Bayer continue d’approvisionner le pays en semences et produits pharmaceutiques
10h04 : La radio russe Écho de Moscou déboutée en appel contre sa fermeture
Un tribunal moscovite a rejeté mercredi l’appel de la radio Écho de Moscou, longtemps considérée comme l’un des principaux médias indépendants de Russie, contre la décision des autorités ordonnant l’arrêt de sa diffusion en raison de sa couverture de la guerre en Ukraine.
Echo de Moscou a cessé d’émettre le mois dernier après une décision du parquet fédéral exigeant des restrictions de l’accès à ses programmes et la fermeture de son site internet et l’accusant de propager « délibérément de fausses informations » sur l’opération militaire en cours en Ukraine. La radio a réfuté cette accusation mais a fini par fermer.
« La cour a rejeté la demande de réouverture de la station de radio et du site internet déposée par Écho », a écrit son rédacteur-en-chef, Alexandre Venediktov, sur la messagerie Telegram. « Nous allons faire appel. »
09h44 : Dans l’Est, les opérations russes semblent précipitées, selon l’Institute for the study of war
Les responsables russes et ukrainiens ont annoncé que la phase suivante de l’invasion russe de l’Ukraine avait commencé le 19 avril. Il s’agit essentiellement d’opérations aériennes et de bombardements d’artillerie le long de la ligne de front, des environs d’Izyum à Mykolaïv, indique l’Institute for the study of war (ISW) dans son rapport quotidien.
« Les forces russes semblent tenter de réaliser un large encerclement des troupes ukrainiennes le long d’axes partant d’Izyum, au sud-est, et de la ville de Donetsk au nord, alors même qu’elles poussent vers l’ouest à partir de Popasna et des positions au nord de Severodonetsk », estime le rapport. Ou peut-être « une série de petits encerclements » dans cette zone.
 
#Russian and #Ukrainian officials announced that the next phase of the Russian invasion of Ukraine began on April 19.

Click here to read the report and see the latest maps from @TheStudyofWar and @criticalthreats: https://t.co/WkcGB2LYvt pic.twitter.com/DhZeIr9wZo
 
« Le rythme des opérations russes continue de suggérer que le président Vladimir Poutine exige une offensive précipitée pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, peut-être pour annoncer la fin de l’opération le jour de la Victoire le 9 mai, analyse encore l’ISW. La hâte et la préparation partielle de l’attaque russe risquent de nuire à son efficacité et de compromettre son succès. »
09h12 : La Norvège donne des missiles anti-aériens à l’Ukraine
La Norvège a donné à l’Ukraine une centaine de missiles anti-aériens Mistral de fabrication française, a déclaré le gouvernement mercredi. Les lanceurs et les missiles Mistral, qui ont déjà été livrés, étaient jusqu’à présent montés sur des navires de la marine norvégienne, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
Construit à partir de la fin des années 1980 par le groupe de défense Matra, qui a ensuite fusionné avec le concepteur européen de missiles MBDA, le Mistral est un missile sol-air à très courte portée. Il peut être utilisé sur des véhicules, des navires et des hélicoptères, ou être portable.
Dans un discours vidéo prononcé devant le Parlement norvégien fin mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à Oslo des missiles antiaériens, mais du type plus moderne NASAMS fabriqué par la société norvégienne Kongsberg Defence & Aerospace. « Le missile va être retiré de l’armée norvégienne, mais il reste une arme moderne et efficace qui sera d’une grande utilité pour l’Ukraine », a déclaré le ministre norvégien de la défense, Bjorn Arild Gram, dans le communiqué. « D’autres pays ont également fait don de systèmes d’armes similaires », a-t-il ajouté.
Depuis le début de l’invasion russe, le 24 février, la Norvège a déjà fourni à l’Ukraine quelque 4 000 armes antichars et d’autres petits équipements militaires.
08h51 : « Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures »
C’est l’appel vidéo désespéré lancé sur Facebook par Serguiy Volyna, un commandant ukrainien de la 36e brigade de la marine nationale ce mercredi matin, retranché dans le complexe sidérurgique d’Azovstal à Marioupol, port stratégique du sud-est de l’Ukraine.
« L’ennemi est dix fois plus nombreux que nous », affirme-t-il. « Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d’utiliser la procédure d’extraction et de nous emmener sur le territoire d’un pays tiers. » Selon le commandant Volyna, l’armée russe a « l’avantage dans les airs, en artillerie, en forces terrestres, en équipement et en chars ».
« Nous défendons seulement un point – l’usine Azovstal – où en plus des militaires se trouvent aussi des civils devenus victimes de cette guerre », poursuit-il, précisant que 500 soldats sont blessés et qu’il y a plusieurs milliers de civils.
 
La vidéo de l'appel désespéré de l'un des derniers combattants de Marioupol
 
08h31 : Cinq soldats ukrainiens se rendent et 140 civils évacués de Marioupol, selon les séparatistes
Les séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine ont affirmé mercredi que cinq militaires ukrainiens défendant le dernier réduit contrôlé par les forces de Kiev à Marioupol avaient déposé les armes et que 140 civils avaient été évacués. « Cinq militaires ukrainiens ont déposé les armes et ont quitté de leur propre gré l’usine d’Azovstal », où les ultimes défenseurs de Marioupol sont retranchés, ont déclaré dans un communiqué les autorités de l’autoproclamée république séparatiste de Donetsk, non reconnue par la communauté internationale. Des affirmations difficilement vérifiables.
8h05 : Les autorités locales de Marioupol espèrent évacuer 6 000 civils
S’exprimant à la télévision nationale, le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko, a dit espérer pouvoir évacuer quelque 6 000 personnes avec l’envoi de 90 autocars.
L’Ukraine est parvenue mercredi à un accord préliminaire avec la Russie pour mettre en place un couloir humanitaire pour évacuer dans la journée des femmes, des enfants et des personnes âgées de la ville assiégée de Marioupol, a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. 
Selon lui, environ 100 000 civils se trouvent encore à Marioupol, assiégée par l’armée russe depuis le début de l’offensive lancée par celle-ci en Ukraine le 24 février.
 
 
07h45 : La Russie continue de renforcer ses troupes à la frontière ukrainienne 
Dans son rapport quotidien publié sur le compte Twitter du ministère de la Défense, les renseignements britanniques ont évoqué l’offensive militaire russe dans l’est de l’Ukraine. « La présence militaire de la Russie à la frontière orientale de l’Ukraine continue de se renforcer, tandis que les combats dans le Donbas s’intensifient, les forces russes cherchant à percer les défenses ukrainiennes. »
Si « l’activité aérienne russe dans le nord de l’Ukraine devrait rester faible, il existe toujours un risque de frappes de précision contre des cibles prioritaires dans toute l’Ukraine », poursuivent-elles. Les attaques qui continuent de frapper certaines villes ailleurs en Ukraine montrent, selon le ministère de la Défense visent à « perturber le mouvement des renforts et des armes ukrainiens vers l’est du pays ».
 
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine – 20 April 2022

Find out more about the UK government's response: https://t.co/IzoGBjigxE

🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/Gbf74aubUt
07h28 : Fuir Kherson, sous contrôle russe
 
 
En Russie, fuir les zones occupées par les forces russes et pro-russes semble une mission impossible. À l’exemple de Marioupol où de nombreux civils restent prisonniers. Plus à l’ouest, des familles parviennent à fuir l’autre ville sous contrôle russe, celle de Kherson, où la terreur règne. Nos envoyées spéciales Aabla Jounaïdi et Oriane Verdier ont rencontré une famille.
 
Les Russes sont arrivés avec leurs véhicules siglés Z. Ils sont montés au 11e étage de notre immeuble, ont défoncé la porte de notre voisin. Il était contre les séparatistes en 2014. Heureusement il n’était pas chez lui.
Fuir Kherson, sous contrôle russe

 
07h03 : Le président du Conseil européen Charles Michel à Kiev
Charles Michel, président du Conseil européen, l’instance représentant les États membres de l’UE, est arrivé mercredi matin à Kiev, a-t-il annoncé dans un tweet. « À Kiev aujourd’hui, au cœur de l’Europe libre et démocratique », a indiqué Charles Michel, dans un message accompagné d’une photographie prise sur un quai de gare dans la capitale ukrainienne.
 
In Kyiv today.

In the heart of a free and democratic Europe. @ZelenskyyUa pic.twitter.com/7DxTeoxtMc
 
06h48 : Dans le Donbass, reportage sur la ligne de front sud
« C’est une nouvelle phase » dans la guerre, a confirmé Moscou. La bataille du Donbass a bel et bien commencé. Volodymyr Zelensky l’annonçait lundi soir. La Russie a bien montré mardi qu’elle était passée à l’offensive dans l’est de l’Ukraine où les forces russes disent avoir mené une dizaine de frappes. Des missiles de haute précision ont neutralisé, selon la Russie, treize places fortes et des concentrations de troupes dans la région. Kiev s’attendait à cet assaut depuis des semaines. L’armée ukrainienne s’y est préparée. 
Nos envoyés spéciaux Clea Broadhurst et Jad El Khoury ont pu suivre un bataillon sur une ligne de front dans le Donbass.
🇺🇦🇷🇺 #UkraineRussiaWar La #Russie a annoncé avoir mené une dizaine de frappes aériennes et de missiles dans l'est de l'Ukraine, entamant selon Kiev "la bataille pour le #Donbass".
@BroadhurstClea et J. El Khoury ont pu suivre un bataillon sur une ligne de front. #RFImatin 👇 pic.twitter.com/UZUBnNuNTp
 
Reportage – Guerre en Ukraine: dans le Donbass, à 750 mètres des forces russes
06h22 : Un accord trouvé sur un couloir pour évacuer les civils de Marioupol
Un accord a été trouvé avec la Russie sur un couloir humanitaire pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine. C’est le premier accord de ce type depuis samedi, a indiqué une responsable ukrainienne. « Nous avons réussi à trouver un accord préliminaire sur un couloir humanitaire pour femmes, enfants et personnes âgées », a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.
Le couloir est établi vers la ville de Zaporijié. « Compte tenu de la situation catastrophique à Marioupol, nous concentrons nos efforts sur cette direction aujourd’hui », a souligné Iryna Verechtchouk.
 
« Depuis le début de la guerre, le gouvernement ukrainien a proposé plus de 340 couloirs humanitaires. Les occupants en ont accepté environ 300 et de facto 176 ont véritablement fonctionné », a précisé le ministère qui accuse les Russes d’avoir violé le cessez-le-feu ou bloqué les cars d’évacuation à plusieurs reprises, ce que rejette Moscou.
06h08 : Boutcha, Irpin… Près de Kiev, l’Ukraine n’en finit pas d’enterrer ses morts 
 
 
Environ 4 000 habitants de Boutcha sont restés en ville, pris au piège le mois qu’a duré l’occupation de cette petite ville près de Kiev. Au retrait russe le 31 mars, quelque 400 corps ont été retrouvés, a indiqué à l’AFP le chef de la police locale, Vitaly Lobass. « Environ 25% » ne sont pas encore identifiés et « la majorité sont morts de façon violente », tués par balle, assure Vitaly Lobass, sans vouloir s’avancer sur un chiffre à ce stade.
Les corps des habitants de Boutcha tués ou morts pendant le mois d’occupation russe, ont commencé à être collectés le 3 avril et autopsiés depuis le 8 avril à la morgue centrale régionale, située à Bila Tserkva. Ces examens, auxquels participent 18 experts de la gendarmerie française, permettront de nourrir les enquêtes locales et internationales qui ont été, ou seront ouvertes pour crimes de guerre.
 
 
Dans un cimetière de la banlieue d’Irpin, des dizaines de nouvelles tombes ont été creusées et couvertes de fleurs. Les enquêteurs ukrainiens ont procédé à l’examen de 269 cadavres à Irpin, près de Kyiv, depuis que la ville a été reprise aux forces russes fin mars, a déclaré lundi un responsable de la police.
La ville, qui comptait environ 62 000 habitants avant la guerre, a été au cœur des affrontements avec les troupes russes avant que celles-ci ne se retirent des régions du nord de l’Ukraine pour intensifier leur offensive dans l’Est.
05h51 : 500 000 Ukrainiens ont été transférés de force en Russie, selon Kiev
« À ce jour, plus de 500 000 Ukrainiens, dont 121 000 enfants, ont été transférés de force sur le territoire russe », a affirmé le représentant de l’Ukraine aux Nations unies Sergiy Kyslytsya lors de la réunion du Conseil de sécurité mardi. Selon lui, les citoyens ukrainiens sont envoyés dans les « régions économiquement défavorisées » de la Russie, en particulier les régions du nord et l’île de Sakhaline. Il a ajouté qu’ils recevaient des documents leur interdisant de quitter la Russie pendant deux ans.
 
 
05h35 : La communication avec la centrale de Tchernobyl a été rétablie
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré qu’une ligne téléphonique directe avait pu être rétablie entre les équipes de la centrale nucléaire de Tchernobyl et le régulateur ukrainien. « Ce n’était clairement pas une situation soutenable sur le long terme. […] C’est une très bonne nouvelle que le régulateur puisse maintenant directement contacter la centrale quand il en a besoin », a réagi Rafael Grossi, directeur général de l’agence internationale.
Le 10 mars, les autorités ukrainiennes avaient annoncé à l’AIEA avoir perdu le contact avec la centrale. Les forces russes s’en étaient emparées au début de l’invasion du pays et s’en sont retirées le 31 mars.
05h12 : La guerre serait « déjà terminée » s’il avait reçu les armes demandées plus tôt, estime Volodymyr Zelensky
Dans une vidéo nocturne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé aux dirigeants occidentaux, affirmant que si l’Ukraine avait accès à toutes les armes dont elle a besoin, la guerre serait « déjà terminée », mardi soir. « La supériorité de l’armée ukrainienne en tactique et en sagesse est assez évidente. […] Si nous avions reçu ce que nous recevons maintenant au cours de la première semaine de la guerre, les réussites de l’Ukraine et pour la liberté en Europe seraient plus grandes, j’en suis sûr. »
Si l’Ukraine avait accès à de meilleures armes « comparables à celles utilisées par la Russie, nous aurions déjà mis fin à cette guerre », estime-t-il.
04h50 : La Russie lance un nouvel ultimatum aux soldats ukrainiens de Marioupol 
 
 
 
Le ministère russe de la Défense a lancé un nouvel ultimatum aux combattants ukrainiens qui se trouvent dans le complexe industriel Azovstal de la ville portuaire assiégée de Marioupol, selon une dépêche de l’agence Reuters. « Les forces armées russes, sur la base de principes purement humanitaires, proposent à nouveau aux combattants des bataillons nationalistes et aux mercenaires étrangers de cesser leurs opérations militaires à partir de 14 heures (heure de Moscou) le 20 avril et de déposer les armes », déclare le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Pas un seul soldat ukrainien n’a accepté la même offre mardi, déplore le ministère.
Dans un message posté sur Telegram, le conseil municipal de Marioupol a déclaré que malgré l’avantage des nombreuses troupes russes présentes dans la ville, elles n’ont toujours pas réussi à prendre Marioupol, et qu’elles « veulent donc raser » l’aciérie. Il ajoute que la Russie ne semble pas dissuadée par le fait que des civils se soient également réfugiés dans le complexe.
04h30 : L’Ukraine a reçu des avions de chasse pour renforcer son armée de l’air
Le président Volodymyr Zelensky les réclame depuis le début de l’invasion russe. Jusqu’ici, il s’était vu opposer une fin de non-recevoir, le camp occidental craignant d’être considéré comme cobelligérant par la Russie. C’est apparemment en train de changer, rapporte notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin. L’Ukraine a reçu des avions de chasse et des pièces détachées pour renforcer son armée de l’air, a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone, John Kirby.
AJOUT : Dans la soirée, John Kirby est revenu sur ses propos de la veille. « J’avais compris que l’offre d’un autre pays de la région de fournir des avions entiers à l’Ukraine… avait été mise en oeuvre. Ce n’est pas le cas », a-t-il déclaré.
04h16 : « Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures »
C’est l’appel désespéré lancé sur Facebook par Serguiy Volyna, un commandant ukrainien de la 36e brigade de la marine nationale, retranché dans le complexe sidérurgique d’Azovstal à Marioupol, port stratégique du sud-est de l’Ukraine.
« L’ennemi est dix fois plus nombreux que nous », affirme-t-il. « Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d’utiliser la procédure d’extraction et de nous emmener sur le territoire d’un pays tiers. » Selon le commandant Volyna, l’armée russe a « l’avantage dans les airs, en artillerie, en forces terrestres, en équipement et en chars ».
« Nous défendons seulement un point – l’usine Azovstal – où en plus des militaires se trouvent aussi des civils devenus victimes de cette guerre », a-t-il poursuivi.
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