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La mesure, encouragée par le FMI, vise à accroître la résistance de l’économie du royaume aux chocs externes et envoie un signal positif aux investisseurs étrangers.
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Temps de Lecture 1 min.
Objet d’innombrables spéculations, maintes fois ajourné, le projet de flexibilisation du taux de change du dirham marocain se concrétise enfin. A compter de lundi 15 janvier, le système de change de la devise est partiellement libéralisé. Concrètement, le dirham est désormais autorisé à fluctuer de 2,5 % au-dessus ou en dessous d’un cours pivot fixé vis-à-vis d’un panier de devises. Ce couloir de fluctuations n’était jusque-là que de 0,3 %.
Cette mesure, fortement encouragée par le Fonds monétaire international (FMI), vise à accroître la résistance de l’économie marocaine aux chocs externes. Le mouvement de libéralisation n’en demeure pas moins très graduel : le dirham est loin d’être complètement laissé à la loi du marché. En cas de pressions excessives sur la devise entraînant le taux de change en dehors des bornes fixées, la Banque centrale marocaine Bank Al-Maghrib se réserve le droit d’intervenir.
Cette flexibilisation devrait envoyer un signal positif aux investisseurs étrangers en autorisant une plus grande circulation des capitaux. Elle est un signe de confiance quant à la solidité de l’économie. Contrairement à la plupart des pays de la région, le Maroc a évité une chute des investissements dans la foulée de la crise financière mondiale et des printemps arabes en 2011. Se labellisant avec succès comme carrefour de production à destination de l’Europe, du Proche-Orient et de l’Afrique subsaharienne, le royaume chérifien a su attirer les poids lourds de l’automobile et de l’industrie aéronautique.
A l’unisson du FMI, les autorités monétaires ont répété ces derniers mois que le taux de change du dirham était adéquation avec les fondamentaux macroéconomiques. Autrement dit, la flexibilisation ne devrait pas entraîner d’effondrement de la devise. Les analystes s’attendent quand même à une légère dépréciation vis-à-vis de l’euro.
Un dirham plus faible profiterait à la compétitivité des exportations marocaines. Il serait aussi bénéfique au secteur du tourisme et ferait gonfler la valeur des envois de fonds auxquels procèdent les 4,5 millions de Marocains installés à l’étranger, notamment en zone euro.
La réforme n’est toutefois pas exempte de risques. Une dépréciation du dirham pourrait stimuler l’inflation, notamment si la hausse des prix des matières premières se poursuit. Le Maroc est l’un des plus gros importateurs d’énergie de la région.
Marie de Vergès
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Daté du vendredi 16 décembre
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