Alors que la plupart des stars des jeux vidéo se battent à grands coups de performances graphiques et tentent d’en mettre plein la vue à chaque nouveauté, Nintendo prend, une nouvelle fois, la tangente créative. Avec Nintendo Labo, disponible depuis quelques jours (79,90 euros la boîte), le géant japonais réussit encore à surprendre en misant sur un concept étonnant… et jamais vu.
A la fois jeu et jouet de construction, nous avons testé ce « Labo » qui invite à la construction d’objets en carton que l’on associe ensuite à la console Switch pour des expériences ludiques inédites. Et il nous a emballés!
Il n’y a pas qu’une cartouche de jeu dans Labo. Une pile de feuilles cartonnées aux formes géométriques intrigantes complète le kit. Les instructions sont données par l’écran de la Switch, qu’il suffit de suivre pour construire notre premier jouet : une voiture radiocommandée.
Il ne faut qu’une dizaine de minutes pour fabriquer l’engin – grâce à d’astucieux pliages – bien plus facile à assembler qu’un meuble suédois. En guise de « voiture », nous voici avec une bestiole sur pattes sur laquelle on insère les deux manettes de la Switch sur le flanc qui, lorsqu’elles se mettent à vibrer, lui permettent de se mouvoir en avant et de droite à gauche. Malin, et très amusant quand, après en avoir construit deux exemplaires, on se lance dans des joutes sur une arène virtuelle.
D’autres jouets à construire semblent tout aussi séduisants… au premier abord. La canne à pêche, par exemple, un brin technique à assembler avec son fil, se révèle au final bien peu ludique et rapidement lassante à travers son jeu consistant à attraper des poissons virtuels sur l’écran de la Switch.
Mon fils: “Papa je veux une moto !”
Moi : “Fabrique la toi même 😅”#NintendoLabo 🛵 ⤵️ pic.twitter.com/iP8QazvG2C
Même constat pour le guidon de moto. Plaisant à construire mais, une fois passée l’excitation des premiers tours de circuits, peu indispensable au maniement de la Switch pour simuler le contrôle d’un deux-roues.
Beaucoup plus long à fabriquer – il nous a fallu deux heures et demie pour arriver au bout du processus complet – le piano est, à notre avis, l’objet le plus séduisant de Nintendo Labo. Lui utilise les capacités du capteur infrarouge d’une des manettes de la console pour fonctionner.
S’il ressemble à un simple jouet – et même une sorte d’orgue Bontempi du pauvre, diront les grincheux -, il se montre extrêmement riche en possibilités. On peut jouer quelques notes, mais aussi s’exercer à répéter de véritables mélodies, changer la tonalité des notes et même enregistrer ses créations comme on le ferait sur un mini-synthétiseur !
Ce n’est pas tout. Nintendo Labo, via une fonction baptisée « Gargage » offre également la possibilité de laisser encore davantage libre court à son imagination. Rien n’empêche en effet les joueurs les plus curieux, inventifs et geeks de se lancer dans la conception de leurs propres accessoires, avec du carton maison, et de concevoir des lignes de commandes grâce à un logiciel de codage très simple à utiliser.
Certains font déjà état de leurs trouvailles à travers de petites vidéos que l’on peut visionner sur YouTube. De la guitare en carton au pistolet virtuel en passant par le distributeur de canettes… L’imagination est au pouvoir!
Tout dépend évidemment de la dextérité de chacun, mais la construction d’un Toy-Con, le nom que Nintendo a donné pour chacun de ses jouets cartonnés, peut prendre quelques minutes comme… plusieurs heures.
La petite « voiture » télécommandée est une formalité expédiée en 10 minutes chrono, le temps de plier le corps de l’engin et de lui adjoindre les manettes sur les côtés. Il faudra, en revanche, être plus patient pour la canne à pêche (une heure environ), le guidon de moto (1h30) la maison de poupée (un peu moins de deux heures) et surtout le piano, qui exige de rester concentré et habile de ses doigts pendant deux heures et demie.
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