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EXPRESSION POPULAIRE – La formule est souvent entendue lorsqu’un automobiliste reçoit une contravention pour mauvais stationnement. Mais d’où vient cette expression fruitée ? Le Figaro revient sur son origine.
On ne mentira -sûrement- pas en affirmant que nous faisons, tous, chaque jour, passer par notre bouche, cinq fruits et légumes. Tendez plutôt l’oreille! Quand on ne dénigre pas des navets à la télévision, ce sont des phrases truffées d’expressions fruitées que l’on s’échange! «Peau d’orange», «teint de pêche», «yeux en amande», etc. Quand l’un de nous a la banane, un autre à la cerise. Et quand certains prennent une pistache dans les bars, d’aucuns se reçoivent une prune sur le trottoir. Mais d’où vient donc cette curieuse expression? Le Figaro revient sur son histoire.
Une histoire dont les premières graines fleurirent bien loin des carrefours embouteillés de nos villes et des prunes que distribuèrent un temps les «aubergines» de la préfecture de police de Paris… Nulles voitures derrière notre expression! Du latin pruna, «prune, prunelle», la prune désigne à la fin du XIIe siècle «le fruit du prunier». Un sens pour le moins bête comme chou. Mais attendez la suite! Car, la prune est non seulement employée comme synonyme du mot «chance» mais aussi utilisée pour qualifier un objet sans aucune valeur. On la retrouve par exemple dans l’expression «ne pas valoir une prune».
Une dernière formule qui n’est pas d’ailleurs sans histoire. Celle-ci remonte aux croisades (XIIe siècle). La légende raconte que de la seconde, qui se solda par une véritable déconfiture, les Croisés décidèrent, à défaut de rentrer les mains vides chez eux, de rapporter des pieds de pruniers de Damas. Un maigre pactole qui -on l’imagine très bien- provoqua la colère du roi et ainsi, cette fameuse expression apocryphe: «Vous n’y êtes allés que pour des prunes!» Mais ne nous égarons pas…
Si le mot prune désigna «ce qui ne vaut pas un clou», il fut également un synonyme du mot «coup», à partir du XIIe siècle. Un sens qui s’étendit du XVIIe siècle, sous la forme d’une «balle d’arme à feu», jusqu’au XIXe siècle, pour qualifier un «coup de poing». À l’instar des marrons et châtaignes que l’on s’échangeait.
Quel rapport nous direz-vous avec la prune que distribuent les agents de police? Eh bien! Tel le coup que l’on assène à autrui, la contravention porte un coup à notre porte-monnaie… Aïe!
jef88
le
Je suis vexé !! ! ! ! ! !
L’illustration montre un panier de mirabelles …..
LORRAINS réveillez vous ..! !
malateste
le
J’ai la frite mais est ce que j’ai la patate ?
«Qu’elle vous apporte beaucoup d’argent», «je vous souhaite mes vœux»Le Figaro revient sur ces tournures à ne pas employer en ce début d’année 2023.
Ce verbe et ses dérivés, tels qu’«impact», «impactant», constituent un appauvrissement en matière d’expression écrite et orale.
Contrairement à ce que leurs sonorités laissent à penser, certains termes n’ont pas à faire rougir celui qui les prononce. Connaissez-vous leur véritable sens?
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Pourquoi vous prenez-vous des «prunes» ?
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