Le raisin d’Amérique (Phytolacca americana), appelé également vigne de Judée, épinard de Cayenne, raisin des teinturiers, herbe à la laque, faux vin ou phytolaque, est une plante vivace originaire d’Amérique du Nord qui s’est introduit en Europe par le Pays Basque et la région de Bordeaux. Sa rusticité est très bonne, elle ne survit pas en dessous de -15°C.
Raisin d'Amérique (Phytolacca americana) envahissant et très toxique
Son port dressé avec ses tiges creuses ramifiées teintées de rouge et ses racines pivotantes charnues, le raison d’Amérique a une croissance rapide et empêche toute végétation de se développer sous son feuillage. Les feuilles caduques qui mesurent entre 15 et 30 cm de longueur sont ovales, lancéolées, de couleur verte virant au pourpre à l’automne.
En été, des petites fleurs blanches à roses, de moins d’1 cm de diamètre, apparaissent en grappes de 10 à 20 cm de longueur. Lorsque les baies brun pourpre quasiment noires apparaissent, elles deviennent pendantes. Les oiseaux apprécient ces petits fruits et ils contribuent à propager la plante un peu partout en disséminant les graines, rendant la plante envahissante.
L’odeur du raisin d’Amérique est désagréable et toute la plante est globalement toxique : tige, racine, baies, par ingestion mais aussi par contact avec les feuilles ou la sève. Ingéré à haute dose, le raisin d’Amérique peut s’avérer mortel comme purgatif toxique. Les très jeunes feuilles peuvent éventuellement se consommer cuites comme des épinards. Les vins trop clairs qui étaient autrefois colorés avec le raisin d’Amérique étaient légèrement toxiques.
Malgré les qualités ornementales de ses fleurs et fruits, le raisin d’Amérique est une plante envahissante, pionnière sur quasiment tous les terrains à l’exception des sols calcaires et secs : friches, dunes, bords de rivières, clairières forestières, lieux incultes… Malheureusement, avec sa souche pérenne robuste et la dissémination des graines par les oiseaux, il est difficile de limiter son expansion, sauf à piocher pour déloger les jeunes pieds.

Le raisin d’Amérique se cultive en plein soleil ou à mi ombre dans un sol fertile et frais, idéalement sableux.
Le semis se fait spontanément d’autant que les graines disséminées par les oiseaux ont une durée de germination extrêmement longue. Compte tenu de son caractère envahissant, il ne faut pas semer la plante.
Mieux vaut l’éradiquer en l’arrachant à la pioche si elle pousse dans votre jardin, étant donné qu’on fait tout pour éviter sa propagation aujourd’hui. Si vous souhaitez en garder un pied, coupez les grappes de fruits avant maturité pour éviter que les oiseaux les mangent et contribuent à son expansion.
Vous trouverez en homéopathie du Phytolacca decandra, en granules ou en teinture mère, utilisé contre les règles douloureuses, les seins douloureux lorsque la femme allaite, les douleurs rhumatismales, les angines…
Le raisin d’Amérique peut être porteur du virus de la mosaïque.
Phytolacca acinosa
Le genre Phytolacca comprend environ 25 espèces dont Phytolacca americana appelé aussi Phytolacca decandra, ainsi que Phytolacca polyandra, originaire de Chine, Phytolacca acinosa (photo 2) originaire d’Asie, aux fruits composés d’agglomération de petits fruits. N’en introduisez aucun dans votre jardin.

Une voire plusieurs contradictions :
Les feuilles sont comestibles au même titre que les épinards
Elle a été importée pour colorer le vin
Elle soigne la constipation
Elle n est pas vivace en France mais se ressème volontiers
Elle nourrit les oiseaux et autres insectes
C’est quoi cette manie de vouloir éradiquer et contrôler la Nature qui sait ce qu’elle doit faire ?
Bien à vous
J’en entretiens un pied depuis plusieurs mois étant persuadée que c’était un jeune pied d’avocat !!! Déçue que ça ne en soit pas un, mais je vais la garder quand même car jolie et utile aux oiseaux… Je vais juste mettre en garde mes enfants (ados)…
Les plantes dites invasives sont par définition présentes sur un nouveau territoire du fait de l’homme, pour différentes raisons. Les évolutions vraiment naturelles se font sur des pas de temps incomparablement plus longs (hybridation, sélection, adaptation par exemple). Phytolacca, renouée japonaise, berce du Caucase ont en commun d’avoir été amené par l’homme en France et de présenter des dangers soit directement pour l’homme (brulures graves avec la berce du C., toxicité du Phytolacca,soit en modifiant les milieux dans le sens d’un appauvrissement de la biodiversité : disparition d’une partie de la flore des ripisylves dans le cas de la renouée.
Je propose donc d’être très prudent avec le Phytolacca, et ne pas le laisser fructifier dans nos jardins! Les merles peuvent survivre sans lui…
Le phytolacca est nocif à toxique. Il est mauvais d’en manger les feuilles jeunes, les plus vieilles étant franchement toxiques. Ce fut importé par les bordelais, pour teindre leur vins car certaines années trop clair et les consommateurs n’en voulaient pas. Mais ils durent arrêter car, même en petite quantité, c’est mauvais pour l’organisme humain.
C’est effectivement un purgatif, mais dangereux et mauvais pour la santé. L’effet purgatif est l’un des premiers effets de sa toxicité.
C’est très invasif et difficile à éradiquer. Espérons qu’il y aura encore une ou deux années avec des températures de moins vingt degrés, si cela peu nous éliminer cette peste très indésirable.
J’en ai dans mon terrain et je peux vous dire que c’est super envahissant. Les fruits dés qu’ils sont noirs attirent les oiseaux qui resément le graines. Les fuits meme si on coupe la tige, continue de murir s’ils sont roses.En plus même avec du désherbant, la plante résiste. La partie touchée désèche mais comme cela pousse vite quelques jours aprés de nouvelles pousses apparaissent. Les bourgeons porteurs de fruit poussent entre chaque feuille comme des gourmands en 2 ou 3 jours. Les racines sont grosses et se propagent vite. Une racine peut voir pousser 4 à 6 tiges.
J’ai parfois des pieds de Phytolacca qui s’invitent dans mon jardin. Maintenant que je sais ce que sait, j’arrache la plante entière avec ma triandine (fourche-bêche) de façon à extraire toute la racine. J’avais été très surpris quand j’avais arraché mon premier pied. C’est c’est vrai qu’il vaut mieux ne pas attendre, j’ai vu ça et là en ville ou dans des parcs des pieds de plus de 2m de haut…
Mais c’est tellement beau ces grappes vertes et violettes. J’en ai un petit pied dans mon jardin que je contrôle en cueillant les grappes dès qu’elles sont noires pour les empêcher de se disséminer. Ainsi, il n’est pas envahissant.
On en a dans un jardin qui avait été laissé en friche, c’est une catastrophe, il y avait des racines partout. Une fois les pieds visibles et leurs racines enlevées, il y a une deuxième vague qui tapisse le sol de plantules. Cette plante est une calamité, il faut la supprimer de vos jardins, nous en avons la responsabilité collective.

J’habite dans un petit village entouré de 10.000 ha de forêt. Je fais beaucoup de marche et je vois de plus en plus cette plante apparaître. Dès qu’il y a des coupes de bois où les grands engins sont actifs, je découvre l’année d’après des dizaines de plantes qui germent. Je suppose qu’elles sont propagées aussi par le profil des pneus des engins.

En tout cas j’arrache ce que je vois. Je suis consciente que des mûres, des ajoncs et tant d’autres envahissent également mais au moins elles ne sont pas toxiques.

J’ai mis du temps à identifier cette plante, je l’ai laissée progresser pour voir les différentes étapes de sa vie, j’en ai plein mon jardin !!! Bon, le point positif, en tant que préparateur en pharmacie, je connais mieux, laissons les spécialistes exploiter ses côtés intéressants, je vais l’éradiquer chez moi ! Merci à tous pour vos avis.
Attention cette plante est très dangereuse. J’ai un ami qui s’est retrouvé à l’hôpital ! A détruire !
J’habite dans le sud-est (06 limite 83). J’ai découvert (je n’en ai jamais eu ici depuis 15 ans) quelques pieds de cette plante bizarre (grandes tiges et feuilles) près de mon compteur eau/EDF, puis a l’intérieur mon jardin à quelques mètres. Elle s’est invitée dans un trou de 50x50cm environ qui a été fait dans une partie bétonnée lors d’une recherche de fuite … (trou à reboucher).

Elle a vite pris des proportions. Comme cela ne m’inspirait pas je souhaitais arracher ces glaives tiges et feuilles mais on me l’a coupée à ras.

Un an plus tard comme je m’occupe peu du jardin très naturel et encore moins de ce trou ; elle y a poussé de manière anarchique (2 mètres de haut sur un mètre de large). Les feuilles mi-juillet sont grandes, de longues grappes (petites boules vertes devenant blanches avec couleur devenant violacée) sont apparues. Je viens grâce à cela d’identifier la plante envahissante qui bouche le passage etc. Je n’ai aucune envie d’en avoir partout (mes voisins non plus je suppose) donc demain je vais l’éradiquer.
J’ai découvert une “prairie” de cette plante en forêt. Il y a surement une bonne centaine de pieds. Sauriez-vous s’il faut avertir les gardes forestiers ou autres ?
@ Audrey : Je pense qu’il est bien de signaler cette plante aux propriétaires, qui ne sont pas forcément au courant. Dans les forêts publiques, c’est facile de trouver un interlocuteur, dans les forêts privées, c’est autre chose ; par la mairie est sans doute le plus simple.

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