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L’armée russe poursuivait lundi son offensive tous azimuts en Ukraine, bombardant la deuxième ville du pays Kharkiv et tentant d’encercler la capitale Kiev où les sirènes d’alerte aérienne ont retenti à l’aube. La guerre économique entre Moscou et l’Occident est bel et bien lancée.

La Russie a annoncé lundi soir la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de 07H00 GMT mardi pour permettre l’évacuation de civils via des couloirs humanitaires.
« La Fédération de Russie annonce un cessez-le-feu à partir de 10H00, heure de Moscou (07H00 GMT) le 8 mars » pour l’évacuation des civils en provenance de Kiev, ainsi que des villes de Soumy, Kharkiv, Tcherniguiv et Marioupol, a indiqué la cellule du ministère russe de la Défense, chargée des opérations humanitaires en Ukraine, dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
L’ONU a « besoin de couloirs sûrs pour fournir de l’aide humanitaire dans les zones d’hostilités » en Ukraine, a déclaré lundi au Conseil de sécurité le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Martin Griffiths.
« Les civils dans des endroits comme Marioupol, Kharkiv, Melitopol et ailleurs ont désespérément besoin d’aide, en particulier de fournitures médicales vitales », a-t-il ajouté, lors d’une réunion d’urgence du Conseil consacré à la crise humanitaire provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine. « De nombreuses modalités sont possibles, mais cela doit se faire dans le respect des obligations des parties en vertu des lois de la guerre », a précisé le responsable.
Le président américain Joe Biden « n’a pas pris de décision à ce stade » sur un éventuel embargo sur le gaz et le pétrole russes en réponse à l’invasion de l’Ukraine, a dit lundi sa porte-parole Jen Psaki.
Elle a indiqué que le sujet avait été abordé lundi lors d’une conversation du président américain avec les dirigeants allemands, français et britannique, en soulignant : « Nous avons des capacités et des possibilités différentes ».
L’Allemagne en particulier s’oppose à tout embargo sur le gaz russe, dont elle est très dépendante, alors que les États-Unis importent peu de brut russe.
La Russie a mis en garde lundi contre des « conséquences catastrophiques » pour le marché mondial de la mise en place d’un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l’Union européenne comme mesure de riposte à l’intervention militaire russe en Ukraine.
« Il est tout à fait évident que le refus d’acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial », a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak. « La flambée des prix risque d’être imprévisible et d’atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus », a-t-il affirmé, cité par les agences de presse russes.
Le Royaume-Uni a annoncé lundi l’installation à Calais d’un centre de demande de visas pour les réfugiés ukrainiens, le Premier ministre Boris Johnson affirmant que le pays serait « aussi généreux que possible ».
Face aux critiques, venant notamment du gouvernement français, la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel a affirmé lundi qu’il est « faux de dire que nous ne faisons que renvoyer les gens, ce n’est absolument pas le cas, nous soutenons ceux qui sont venus à Calais ».

Devant le Parlement, elle a confirmé que Londres avait mis sur pied un centre de demandes de visas à Calais, mais « loin du port ». Elle a insisté sur la nécessité de ne pas créer de « goulots d’étranglement à Calais ». « Il est tout à fait juste que nous ayons les bons processus en place pour contrôler les gens et protéger les gens », a-t-elle ajouté.
La question migratoire est à l’origine de tensions de longue date entre Londres et Paris, en particulier depuis le Brexit, dont la maîtrise des frontières était l’une des grandes promesses. Dans une lettre adressée à son homologue britannique, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin avait critiqué samedi la « réponse totalement inadaptée » et le « manque d’humanité » du Royaume-Uni à l’égard des réfugiés ukrainiens refoulés au port de Calais.
Depuis le 28 février, 517 Ukrainiens fuyant leur pays ont tenté de rejoindre leurs familles en Angleterre via le port de Calais ou le site du tunnel sous la Manche à Coquelles. Mais 250 d’entre eux, dépourvus de visa, ont été refoulés par les autorités britanniques, a annoncé dimanche la préfecture du département français du Pas-de-Calais.
Au moins 13 personnes sont mortes lundi dans des bombardements qui ont touché une boulangerie industrielle à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Kiev, ont indiqué les services de secours ukrainiens.
Dans un message sur Telegram, les services ont indiqué qu’environ 30 personnes se trouvaient dans le périmètre de la boulangerie au moment des bombardements. Le message a cependant été effacé peu après, sans autre précision.
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé lundi «  le cynisme moral et politique  » de Vladimir Poutine qui propose des couloirs humanitaires aux habitants de plusieurs villes d’Ukraine pour «  les amener en Russie  ».
Ce qui est nécessaire, «  ce ne sont pas simplement des couloirs, qui sont tout de suite menacés, ce n’est pas ce discours hypocrite qui consiste à dire : +On va aller protéger les gens pour les amener en Russie+ », a déclaré le président dans une interview à la chaîne française LCI. « Tout ça n’est pas sérieux, c’est du cynisme moral et politique, qui m’est insupportable », a-t-il ajouté.
La Russie a confirmé lundi une rencontre des ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien en Turquie en fin de semaine, la première du genre depuis le début des combats en Ukraine.
«  Conformément à un accord au téléphone entre les présidents russe et turc, (…) un contact est prévu en marge du forum diplomatique d’Antalya entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et celui de l’Ukraine Dmytro Kouleba  », a indiqué sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Les autorités russes ont établi une liste de pays «  hostiles  » à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45 % depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement.
Cette liste de pays, préparée à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée, les États-Unis, la Suisse et Japon.
Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une «  procédure provisoire  » de remboursement des dettes «  envers certains créanciers étrangers  ».
Pour ce faire, un débiteur pourra désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux de change du jour de la Banque centrale.
Cette nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère.
Il s’agit d’une des premières réponses russes aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux suite à son intervention militaire en Ukraine.
Les sanctions ont provoqué une dépréciation historique du rouble et s’accompagnent du gel d’une partie des fonds des autorités à l’étranger, empêchant la Banque centrale de soutenir la devise russe.
Lundi, l’inquiétude des marchés se focalisait sur la possibilité de sanctions économiques qui viseraient directement le pétrole russe.
Première victime sur le marché des changes, la monnaie russe fondait de 10 % lundi vers 11 heures GMT, à 137,70 roubles pour un dollar, après avoir touché 142,18 roubles, un nouveau plus bas historique. Depuis le 1er janvier, le rouble a dégringolé de 45 %.
Le troisième round des négociations avec la Russie doit commencer lundi à 14 heures GMT au Bélarus, a annoncé sur Twitter un négociateur ukrainien.
«  Troisième round. Début à 16 heures heure de Kiev. Délégation inchangée  », a écrit Mykhaïlo Podoliak, membre de la délégation ukrainienne en publiant sa photo avec un hélicoptère en fond de toile. La Russie n’a pas encore confirmé de son côté la tenue de ce troisième round de négociations.
La Russie a exigé lundi la protection «  adéquate  » de ses représentations diplomatiques en France, après avoir signalé une «  attaque  » au cocktail molotov contre l’un de ses centres culturels à Paris, en pleine offensive russe contre l’Ukraine.
La Maison russe des sciences et de la culture, située dans le centre de la capitale française, a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par un jet de «  bouteille enflammée  » qui s’est écrasée contre la grille du bâtiment, sans faire de victime, a indiqué sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l’évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
«  Ce n’est pas une option acceptable », a-t-elle déploré. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy «  n’iront pas au Bélarus pour ensuite prendre l’avion et aller en Russie  ».
La Russie était absente lundi lors de l’ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l’Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l’ONU d’ordonner à Moscou de stopper son invasion militaire.
«  La cour déplore la non-comparution de la Fédération de Russie lors de cette procédure orale  », a déclaré Joan Donoghue, juge présidente de la CIJ, indiquant avoir été notifiée de cette absence par l’ambassadeur russe aux Pays-Bas, où siège la cour.
Le prix du gaz naturel a atteint un nouveau record historique sur le marché européen, alors que des sanctions sur l’énergie russe sont discutées par les États-Unis et l’Union européenne face à l’invasion de l’Ukraine.
La crainte de perturbations des exportations en provenance de Russie, qui fournit 40 % des importations de gaz européen, faisait grimper la référence du marché en Europe, le TTF néerlandais, à un nouveau record, à 345 euros le mégawattheure (MWh). Vers 09h05 GMT (10h05 à Paris), il gagnait 45 % à 280 euros.
Neuf personnes ont été tuées dimanche dans le bombardement par l’armée russe de l’aéroport de Vinnytsia, à quelque 200 km au sud-ouest de Kiev, ont annoncé lundi les secours ukrainiens.
«  Lundi, à 05h00 GMT, quinze personnes ont été dégagées des décombres, dont neuf personnes décédées : cinq civils et quatre soldats  », ont-ils indiqué sur Telegram, précisant que «  les recherches continuaient » pour retrouver d’autres victimes éventuelles ».
L’aggravation du conflit et la possibilité d’un embargo sur le pétrole russe provoquaient lundi matin une poussée de fièvre sur les marchés internationaux, avec des hausses vertigineuses du pétrole et de l’or et une lourde chute des bourses en Asie.
D’intenses bombardements aériens ont frappé dans la nuit de dimanche à lundi Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, visant notamment un complexe sportif d’une université locale et des immeubles civils, selon un journaliste de l’AFP.
« L’ennemi continue l’opération offensive contre l’Ukraine, en se concentrant sur l’encerclement de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Mykolaïev (sud) », a indiqué l’état-major ukrainien dans un communiqué.
Les forces russes « accumulent leurs ressources pour lancer un assaut sur Kiev », a-t-il ajouté.

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Les sirènes d’alerte anti-bombardement ont retenti lundi à l’aube à Kiev, Tcherniguiv, Mykolaïev et Vinnytsia (à 200 km au sud-ouest de Kiev), ont rapporté les médias ukrainiens.
Dans la capitale, l’armée se tenait prête à détruire le dernier pont reliant la ville à son arrière-pays à l’ouest pour freiner la progression des chars russes.
« Si nous recevons l’ordre d’en haut, ou si nous voyons les Russes avancer, nous le ferons sauter… avec le plus grand nombre de chars ennemis possible », a déclaré à l’AFP le sergent « Casper », d’une unité de volontaires ukrainiens.


D’intenses combats ont eu lieu toute la journée de dimanche dans la périphérie de Kiev, selon l’administration régionale ukrainienne, notamment autour de la route menant vers Jytomyr (150 km à l’ouest de Kiev), ainsi qu’à Tcherniguiv (150 km au nord de la capitale).
Dans les faubourgs ouest de Kiev, à Irpine, « du matin au soir, tous les bâtiments voisins ont été touchés, un tank est entré. C’était effrayant, nous avons eu peur. Avant cela, nous ne pensions pas que nous allions partir », a témoigné Tetiana Vozniuchenko, 52 ans.
L’armée russe poursuivait par ailleurs son siège du port stratégique de Marioupol, sur la mer d’Azov dans le sud-est du pays, où une deuxième tentative d’évacuation humanitaire a échoué dimanche. Russes et Ukrainiens se sont mutuellement accusés d’avoir violé le cessez-le-feu accordé pour permettre cette opération.

Des missiles russes tirés depuis la mer se sont abattus lundi sur le village de Touzly, dans la région d’Odessa, a indiqué un porte-parole militaire régional, Sergueï Bratchouk. Selon lui, les tirs ont visé des « sites d’infrastructures cruciales », mais n’ont pas fait de blessé. Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait averti que la Russie se préparait à bombarder Odessa, port stratégique sur la mer Noire.
Par ailleurs, à Lougansk, contrôlée par les séparatistes russes dans l’est de l’Ukraine, une forte explosion a provoqué lundi un incendie dans un dépôt de pétrole, selon l’agence de presse russe Interfax.
Une troisième séance de négociations entre Russes et Ukrainiens était prévue lundi. Mais les espoirs de succès sont minces, le président russe Vladimir Poutine ayant posé comme condition préalable à tout dialogue l’acceptation par Kiev de toutes les exigences de Moscou, notamment la démilitarisation de l’Ukraine et un statut neutre pour le pays.
Les deux sessions précédentes de pourparlers, à la frontière ukraino-bélarusse puis à la frontière polono-bélarusse, avaient toutefois abouti à un accord sur la mise en place de « couloirs humanitaires » pour l’évacuation des civils.
L’armée russe a annoncé l’ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l’instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats.

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« Les forces russes, dans un but humanitaire, déclarent un « régime de silence » à partir de 10H00 le 7 mars et l’ouverture de couloirs humanitaires », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le communiqué ne précise pas si les couloirs ouvriront à l’heure locale en Ukraine (08H00 GMT) ou à celle de Moscou (07H00 GMT) et combien de temps ils resteront ouverts.
L’armée russe précise que cette décision a été prise après une « demande personnelle » du président français Emmanuel Macron adressée à son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux dirigeants se sont entretenus pendant deux heures dimanche par téléphone.
Cette annonce intervient alors qu’un troisième round de pourparlers entre Kiev et Moscou doit avoir lieu lundi, selon Kiev.
Ces derniers jours, deux tentatives pour évacuer des civils du port assiégé de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, ont échoué, Kiev et Moscou s’accusant mutuellement de violer les conditions de l’évacuation.
L’armée russe a indiqué lundi qu’elle allait ouvrir un couloir entre la capitale Kiev et la ville bélarusse de Gomel, non loin de la frontière ukrainienne.
Selon cette source, deux autres couloirs partiront de Marioupol et permettront soit une évacuation en direction de la Russie jusqu’à la ville de Rostov-sur-le Don, soit vers l’Ouest jusqu’à la ville ukrainienne de Zaporojie.
Moscou a précisé qu’un autre couloir partira de Kharkiv jusqu’à la ville russe de Belgorod.
Enfin, deux trajets doivent permettre aux civils de quitter la ville ukrainienne de Soumy : soit vers Belgorod en Russie, soit vers Poltava en Ukraine.
Moscou indique avoir transmis ces informations aux structures de l’ONU, de l’OSCE et du CICR.
Dimanche soir, lors d’un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron, M. Poutine a affirmé qu’il « atteindrait ses objectifs » en Ukraine « soit par la négociation, soit par la guerre », selon l’Élysée.
Il a cependant assuré qu’il « n’était pas dans son intention de procéder à des attaques des centrales nucléaires » et s’est dit « prêt à respecter les normes de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) pour la protection des centrales », a déclaré la présidence française à la presse.
Après le bombardement – nié par Moscou – le 4 mars de la centrale nucléaire de Zaporojie (sud), la plus grande d’Ukraine et d’Europe, qui a fait craindre une catastrophe, l’AIEA a été informée par Kiev que la direction de la centrale était désormais sous les ordres des forces russes.
D’après les autorités ukrainiennes, seules les communications par téléphone mobile y sont encore possibles, mais de mauvaise qualité, et le chef de l’AIEA Rafael Grossi s’est dit « profondément préoccupé » par « la détérioration de la situation concernant les communications vitales entre l’autorité de régulation et la centrale ».
Au cours de son entretien avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a aussi de nouveau « nié que son armée prenne des civils pour cibles », et a réaffirmé que « la responsabilité revenait aux Ukrainiens de laisser partir la population des villes encerclées », selon la présidence française.
[MIS À JOUR] Collectes de dons ou de denrées, appels au bénévolat, accueil… La rédaction du Courrier picard se mobilise pour recenser les initiatives d’aide au peuple ukrainien.
Alors que le conflit se durcit en Ukraine, les initiatives pour venir en aide à ses citoyens – qu’ils soient sur les routes ou restés au pays – se multiplient partout dans le monde. En Picardie aussi, la solidarité se manifeste. Retrouvez ici les initiatives lancées dans la région et le formulaire pour nous écrire au pied de cet article.

_ La commune de Sailly-Flibeaucourt, près d’Abbeville, lance une collecte du 10 au 17 mars. Les dons peuvent être déposés aux heures d'ouverture de la mairie. Collecte de produits d'hygiène pour les enfants, couches, lingettes, savon, crème pour bébé etc, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Ni denrées alimentaires ni vêtements.
– Comme de nombreuses collectivités, le conseil départemental de la Somme manifeste son soutien au peuple ukrainien. Le drapeau jaune et bleu flotte sur le fronton de ses locaux amiénois et les élus, réunis lundi 28 février, ont fait savoir que le Département prendra « sa part à l’effort national et européen afin de permettre un accueil digne des familles qui fuient la guerre ».
– «  Opération Ukraine  » lancée conjointement avec le CCAS de la ville de Ham et l’hôpital. Dons (gel, savon, dentifrices, couches ou lait maternisé…) aux horaires d’ouverture de la vesti-boutique le lundi et mercredi après-midi de 13h30 à 16 heures puis à la salle des fêtes
– L’association écocitoyenne Centropolis, basée à Amiens, a lancé sur son site une page «  Nous Somme l’Ukraine  », pour collecter des dons et rassembler des bénévoles. Une liste des points de collecte a été publiée.

–  Le centre de vaccination de Pont-de-Metz va envoyer ses stocks de matériel d’urgence en Ukraine et lance un appel aux dons. Ils ont besoin de pansements tout usage, de kits de suture, de perfusion, de compresses stérilisées, de bouteilles de bétadine, d’eau oxygénée, de seringues, kits de brûlure, hémorragiques, de bandes extensibles, de couvertures de survie, boîtes de sérum physiologique et des produits d’hygiène. Les dons sont à apporter au centre de vaccination, au 2 bis rue de l’Eau.
–  À Nesle, un point de collecte est mis en place en mairie, du lundi au jeudi, de 8h30 à 12 heures et de 13h30 à 17 heures ; le vendredi de 8h30 à 12 heures.
Dons collectés : Couvertures thermiques, sacs de couchage, tapis de sol, style Yoga, plaids, matelas, oreillers, tente, lits de camp… Produits d’hygiène gels douche, dentifrice, brosses à dents, couches, serviettes hygiéniques, coton, serviettes en papier, antiseptique, alcool médical, masques chirurgicaux… Piles, bougies, lampe-torches, réchauds… Médicaments non périmés, pansements, bandages, compresse… Produits non périssables eau, conserves, pâtes, céréales, aliments pour bébé…
–  À Abbeville, la Ville a mis en place un numéro unique. C’est le 03 22 25 43 71. La seconde ville du département de la Somme va centraliser les demandes, dons et initiatives, en lien avec la préfecture, les associations caritatives, les élus, les bailleurs, les entreprises, les soignants et les avocats. L’aide s’organise sur deux tableaux : l’envoi de dons en Ukraine et l’accueil de réfugiés.
–  À Bellancourt, la commune organise une collecte de produits de première nécessité du 14 mars au 21 mars. La collecte sera ensuite portée à la croix rouge d’Abbeville.
– La société des courses de Compiègne organise dimanche 13 mars un prix solidarité Ukraine à l’hippodrome du Putois. À partir de 11 heures. La société des courses organise aussi une collecte de fournitures pour bébés et matériels de premiers soins. Entrée gratuite.
–  Margny-lès-Compiègne organise dimanche 13 mars une présentation du dispositif d’aide mise en place avec d’autres communes, entreprises ou associations. Rendez-vous à midi, place de l’hôtel de ville.
– Dans la Communauté de communes des Lisières de l’Oise les prochaines collectes de dons pour l’Ukraine auront lieu à Cuise-la-Motte les 18, 19 et 20 mars.
– Dans le Clermontois, deux initiatives personnelles sont à souligner. Celle de Caroline Picard et Iryna Zayets-Falieres d’abord. Ces deux femmes vont acheminer du matériel en lien avec l’association France-Ukraine. Et cet autre Oisien, qui souhaite rester anonyme. Il va amener des denrées à la frontière ukraino-polonaise par ses propres moyens. Si vous souhaitez participer à sa collecte, vous pouvez écrire à la mairie de Bonvillers (mairie.bonvillers@orange.fr)
–  À Breteuil, la Ville, le centre social Michel-Jubert et la Maison de santé pluriprofessionnelle lance un appel aux dons pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens en Pologne. Les besoins dans l’immédiat sont des couvertures, des habits chauds enfants et adultes, de la nourriture (denrées non périssables uniquement) et des équipements de première nécessité (pansements, bandages, couches pour bébés, couvertures de survie, etc.) L’aide est centralisée au centre social, au 4 rue Raoul-Levavasseur à Breteuil. Contact : 03 44 80 08 08.
– La mairie d’Agnetz, près de Clermont, s’est associée à la Protection civile pour récupérer vos dons. Il est possible de déposer en mairie des produits de logistique (sacs de couchage, couvertures, vêtements, matériel électrique…), d’hygiène (gels et savons, couches, médicaments, rasoirs, serviettes hygiéniques, lait maternisé…) et de secours (gants à usage unique, masques, blouses, bandages, pansements, solutions antiseptiques…). Tous ces produits seront acheminés dans le dépôt de la protection civile de l’Oise à Beauvais. Contact : 03 44 68 23 00.
–  À Hermes, à partir de cette semaine, des permanences de dons auront lieu au CPI d’Hermes, du lundi au vendredi, de 18h30 à 20 heures.
– « Margny jumelage » organise une récolte de dons pour l’Ukraine (en partenariat avec la ville de Malbork en Pologne). Les dons peuvent se faire dimanche 13 mars dans le parc de la mairie de Margny-lès-Compiègne. Contact : https ://www.mairie-margnylescompiegne.fr/fiche-annuaire/margny-jumelages/
– Au Plessis-Belleville (Oise), des citoyens de la petite ville s’organisent pour mettre en place la logistique d’un convoi humanitaire pour l’Ukraine. En effet, quatre chauffeurs ukrainiens de semi-remorque vides et bloqués depuis une semaine dans la zone des meuniers se sont portés volontaires pour transporter du matériel, des vêtements, médicaments et produits de première nécessité dans leur pays. didier.sutterduval@gmail.com
- Crépy-en-Valois, le Chavrier organise une collecte de dons pour les animaux victime de la guerre en Ukraine. Les dons sont à déposer au 6, rue Thiers à Crépy-en-Valois du mardi au samedi de 10 à 19 heures.
Dons nécessaires  : des croquettes, de la pâtée, des harnais, des colliers, des laisses, des sacs de transports d’animaux, des couvertures, des plaids, du matéirel de soins ,des compresses, des désinfectants, des sparadraps, des médicaments pour animaix ou encore des colerettes. Le tout pour chats, chiens, NAC ou encore chevaux.
– Une page Facebook intitulée «  Saint-Quentin aide l’Ukraine  » a été créé il y a quelques jours. Elle est à l’initiative de Laurent Dubois, un entrepreneur axonais qui travaille avec l’Ukraine et la Russie. Il devrait prochainement héberger des ressortissants ukrainiens et cherche des logements pour les accueillir.
–  La commune d’Itancourt, par la voix de son ancien maire et actuel député Julien Dive, fait savoir qu’elle collectera en mairie les dons de denrées non périssables (ou à date longue), couvertures, vêtements, bandages, etc. pour transmettre aux réfugiés de la guerre. La page Facebook de la commune.
–  La commune de Dallon reçoit en mairie des dons (produits d’hygiène, pharmacie, lits parapluie et produits de première nécessité) du 7 au 14 mars. Plus d’informations sur la page Facebook de la mairie.
Pour apporter votre soutien au peuple ukrainien, plusieurs voies sont possibles. Celles des ONG humanitaires internationales, comme la Croix-Rouge qui récolte des dons en ligne. L’ONG Care, qui intervient auprès des victimes, a elle aussi lancé un appel aux dons d’urgence.
L’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, met d’ores et déjà de nombreuses actions à destination des enfants ukrainiens, toutes listées ici.
La Croix-Rouge française est elle aussi mobilisée en Ukraine et dans les zones limitrophes pour venir en aide aux populations ukrainiennes. Une collecte de fonds est accessible sur leur site.
Vous êtes à l’origine d’une initiative ou souhaitez nous transmettre une information ? Utilisez le formulaire ci-dessous pour nous écrire.


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