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Si le franc n’a plus cours depuis vingt ans, de nombreux Français ont gardé l’habitude de convertir les prix en euros en ancienne monnaie. Par réflexe, juste « pour voir » ou pour comparer. Ils se sont confiés à « l’Obs ».
Il y a vingt ans, les Français disaient adieu au franc. Ce dernier a définitivement laissé sa place à l’euro, le 17 février 2002, après une période de transition et de double circulation des deux monnaies. Les billets roses et bleus sont venus remplir les portefeuilles, et le taux de change, répété à l’envi, la tête des Français : 1 euro égale 6,55957 francs. Et il n’en est jamais vraiment sorti. Au point que certains continuent, machinalement, d’effectuer la conversion au moment de régler leurs dépenses, petites ou grosses. « L’Obs » est allé à leur rencontre.
« C’est resté ancré dans ma tête, mais peut-être que j’ai aussi été influencé par mes grands-parents », confie Jérémy, 37 ans. La conversion, il la fait « tout le temps », depuis vingt ans. Impossible pour lui de penser à 100 euros sans se rappeler de son équivalent, 650 francs.
Il évite toutefois de se remémorer l’équivalence lorsqu’il achète des jeux vidéo, son péché mignon : « Quand je vois que certains coûtent 60 euros, je me dis “attends, imagine ce que ça fait en francs ?” Donc, je ne le fais pas ! »
Car cette conversion peut parfois lui couper l’envie d’acheter un produit. Dernier exemple en date, lorsqu’il a voulu acquérir une simple recharge pour rouleau adhésif anti-poils. A 5 euros, sa petite amie estime le prix raisonnable. « Je me suis dit que c’était 40 balles [40 francs, NDLR] pour deux morceaux de scotch ! » Il a donc renoncé à cet achat.
Ces conversions ont tendance à couper l’appétit de Guillemette, 69 ans. « 4,50 euros pour un kilo de clémentines au marché dimanche ! », vitupère cette retraitée qui fait encore ces conversions lorsqu’elle est choquée par certains prix du quotidien. « Quand on multiplie par presque 7, on se dit “ah oui, quand même !”. Quand on était en francs ça valait 5 francs, et encore ! »
Vingt ans après l’arrivée de l’euro, elle estime que « les prix ont bien grimpé ». « On parle d’inflation, d’économie, je veux bien, mais un kilo de pommes à 28 francs, ça me fait drôle quand même », soupire-t-elle.
Renoncer à certains produits lorsqu’elle fait ses courses après avoir estimé que le coût en francs était trop élevé, cela arrive toutes les semaines à Marie-Thérèse. « Je ne le fais pas pour les grosses affaires, comme les meubles. Mais pour l’alimentation de tous les jours, c’est dans ma tête. Bien sûr, on s’est habitués à l’euro, aux prix qui ont augmenté, mais c’est automatique. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi, je continue à le faire », admet cette retraitée de 70 ans dans un rire.
Cette hausse des prix frappe également Stéphane, lorsqu’il retrouve dans ses placards des objets portant encore des valeurs en francs. Ou quand il achète sa baguette de pain, à 1,10 euro (« Voire 1,20 euro ! »). « Je suis né en 1970, je l’ai connue à 1 franc, c’était un marqueur. » Et ne lui parlez pas des t-shirts vendus 50 euros, voire plus, par certaines marques de vêtements.
Mais ce jeune quinquagénaire effectue aussi la conversion sur les très grosses sommes. « Le prix de l’immobilier aujourd’hui me sidère, explique-t-il. Une connaissance a récemment partagé sur Facebook une annonce pour son studio : 18 mètres carrés dans le 10e arrondissement de Paris pour 240 000 euros ! Rapporté en francs, c’était l’équivalent d’un grand appartement. On comprend pourquoi aujourd’hui certaines personnes ont du mal à se loger. »
Même effarement lorsqu’il pense au loyer qu’il payait en francs : « A l’époque, c’était 2 000 ou 3 000 francs par mois pour un deux-pièces, aujourd’hui ce serait 1 000 euros, et encore ! »
S’il sait l’impact de l’inflation, des nouveaux éléments économiques d’aujourd’hui, continuer à convertir en franc lui permet d’avoir une référence.
Selon un sondage YouGov, publié en décembre dernier, un Français sur deux convertit encore les prix en francs, dont un tiers le fait « parfois », « probablement pour de plus gros achats, histoire de faire une comparaison avec d’importants achats passés », précise l’étude. Vingt ans après, les habitudes ont la vie dure.
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Parfaitement, la baguette à 1 franc, cela veut dire que de nos jours nous aurions 6,55957 baguettes, pour un Euro, soit le pain pour la semaine !!!
Sauf que la baguette à 1 FF, c'est en 1975, pas en 2000… Elle était à 4 FF en 2000..
Avec le franc on aurais déjà devalué ! Avec l'euro on va payer par l'inflation …… pas de changement pour les pauvres !
Le Mar allemand appelé Euro a tranformé la France en pays du tiers monde et l 'Allemagne en 4 eme Reich Ach la guerre !
Le Mar allemant
Moi j ai arrêté il y a quelques mois , avec la dévaluation de la monnaie ca n 'a plus de sens