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Alors que la livre turque s’effondre, le patronat local s’inquiète des conséquences de l’annulation de l’élection d’un maire d’opposition à Istanbul. Il est clair qu’une partie de la population, urbaine, active, éduquée, aisée, a perdu confiance en la capacité du président Erdogan à piloter l’économie, analyse notre correspondante en Turquie.
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Analyse. En ordonnant d’annuler l’élection du maire d’Istanbul, remportée par l’opposition, la Haute Commission électorale a comblé le souhait du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s’est aussitôt réjoui du triomphe de « la volonté populaire ».
Il faut dire que le « Grand Turc » ne pouvait permettre la perte de la ville monde (16 millions d’habitants), son berceau politique et la principale source de son système de patronage.
Décrite par l’opposition comme « un putsch contre les urnes », réprouvée mollement par le Conseil de l’Europe, dont la Turquie est membre, la décision des juges d’Ankara a rajouté de l’incertitude au climat politique interne.
Cette incertitude est comme du sel jeté sur les plaies du pays, confronté depuis le début de l’année à une récession économique – croissance en berne, inflation à 20 %, hausse du chômage, chez les jeunes surtout –, du jamais-vu depuis 2009.
Le gouvernement devrait avoir pour seule priorité de retrouver la confiance des investisseurs, dont l’économie est dépendante pour combler le déficit des comptes courants et refinancer la dette, or c’est le contraire qui se produit.
Le patronat turc laïc et pro-occidental, rassemblé sous la bannière de la Tüsiad (l’équivalent du Medef français), en est conscient. Il a cru bon de le dire. Dans un communiqué publié le 7 mai, au lendemain de l’annulation, l’organisation patronale a fait part de sa « préoccupation » et de son attachement « à l’agenda des réformes démocratiques ». Ce qui lui a valu une volée de bois vert de M. Erdogan, lui enjoignant de « se tenir à carreaux ».
Pour Aykan Erdemir, maître de recherches à la Fondation pour la défense des démocraties à Washington, on passe « d’un autoritarisme compétitif à un autoritarisme total »
Le patronat était pourtant dans son rôle. Qui dit nouvelles élections, dit nouvelles dépenses et remise à plus tard des réformes promises. Actuellement, la baisse inexorable de la monnaie locale, la livre turque (TL), met à rude épreuve les nerfs des entrepreneurs turcs endettés en devises et qui peinent à restructurer leurs crédits.
Après avoir perdu 28 % de sa valeur par rapport au dollar en 2018, elle a baissé de 14 % pendant les cinq premiers mois de 2019, ce qui fait d’elle la plus faible des monnaies des pays émergents, juste après le peso argentin.
A peine les juges de la Haute Commission électorale de Turquie avaient-ils annoncé leur décision que la livre est repartie à la baisse, jusqu’à atteindre son plus faible niveau en sept mois par rapport au dollar, soit 6,19 TL, le 7 mai. Et ce, malgré l’intervention des banques d’Etat qui, entre le 6 et le 7 mai, ont dépensé un milliard de dollars sur le marché pour soutenir la monnaie défaillante.
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